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  • L’acteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l’âge de 69 ans L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public.

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    L’acteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l’âge de 69 ans

    L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public.

    L'acteur, auteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort lundi 18 janvier d'un cancer, annonce son agente, Anne Alvares-Correa à l'AFP. Il était âgé de 69 ans. L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public pour ses rôles d'anti-héros râleurs et désabusés mais profondément humains.

    Césarisé cinq fois

     

    Il avait ainsi reçu cinq César, quatre fois le trophée du meilleur scénario avec son ex-compagne Agnès Jaoui (pour Smoking/No SmokingUn air de familleOn connaît la chanson et Le Goût des autres) et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour On connaît la chanson. Il a été nommé six fois pour le César du meilleur acteur (pour Kennedy et moiLe Goût des autresLes SentimentsCherchez HortenseLa Vie très privée de Monsieur Sim et Le Sens de la fête).


    Parfois catalogué comme l'acteur d'un seul rôle, celui de l'éternel bougon, il détestait pourtant qu'on lui colle "cette étiquette" : "Je ne joue pas toujours des personnages râleurs !", s'était emporté l'acteur auprès de l'AFP en 2015.
    Pour Bacri, qui n'aimait pas les héros et "ne cro(yait) pas aux types éclatants de bonheur""traquer le vécu, la sobriété, la pudeur" et "refuser la tricherie" étaient une profession de foi.

    Contre toute chapelle

    Dans les rôles qu'il choisissait, ou ceux qu'il écrivait avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri pourfendait le sectarisme culturel, le conformisme, les chapelles, la servilité...
    C'est son père qui lui avait transmis cette morale, lors de son enfance à Castiglione (Algérie), où il naît en mai 1951. Facteur, il travaillait le week-end dans le cinéma de la ville et avait fait découvrir le 7e Art à son fils.

     


    En 1962, la famille émigre à Cannes, où Jean-Pierre Bacri entreprend des études de lettres. Quand il monte à Paris et pousse la porte d'un cours d'art dramatique, c'est d'abord l'écriture qui l'intéresse. En 1977, il écrit sa première pièce, Tout simplement, vite suivie de trois autres. Parallèlement, Jean-Pierre Bacri décroche de petits rôles à la télévision et sur les planches. En 1982, son personnage de proxénète dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady le fait connaître du grand public. Deux ans plus tard, il est nommé aux César comme meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de flic dépassé et taciturne dans Subway de Luc Besson.

     

    Les "Jacri"

    Mais son talent n'éclate vraiment qu'au côté d'Agnès Jaoui qu'il rencontre en 1987 au théâtre dans L'anniversaire de Pinter. Très vite, les "Jacri" - comme les surnommait Resnais - mettent en commun leur humour acide et leur don d'observation pour écrire à quatre mains. Leur première pièce, Cuisine et dépendances (1992) est un succès vite adapté au cinéma, tout comme Un air de famille (1996).

     


    Alain Resnais fait appel à eux pour les scenarii de Smoking/NoSmoking (1993) et On connaît la chanson (1997). Puis Agnès Jaoui passe derrière la caméra pour Le goût des autres (2000).

     

    "Droit à la paresse"

    Ces dernières années, l'acteur tournait moins, se limitant à deux films par an et revendiquant son droit à la paresse. En 2017, il avait également joué dans Grand froid de Gérard Pautonnier et Santa et Cie d'Alain Chabat.

     

    Et dans Le Sens de la fête d'Olivier Nakache et Eric Toledano, il est irrésistible dans le rôle de Max, organisateur d'un mariage où rien ne se déroule comme prévu, un rôle d'éternel bougon taillé sur mesure. Parmi ses tout derniers films, Place publique, d'Agnès Jaoui, en 2018.

     

  • L’acteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l’âge de 69 ans L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public.

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    L’acteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l’âge de 69 ans

    L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public.

    L'acteur, auteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort lundi 18 janvier d'un cancer, annonce son agente, Anne Alvares-Correa à l'AFP. Il était âgé de 69 ans. L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public pour ses rôles d'anti-héros râleurs et désabusés mais profondément humains.

    Césarisé cinq fois

     

    Il avait ainsi reçu cinq César, quatre fois le trophée du meilleur scénario avec son ex-compagne Agnès Jaoui (pour Smoking/No SmokingUn air de familleOn connaît la chanson et Le Goût des autres) et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour On connaît la chanson. Il a été nommé six fois pour le César du meilleur acteur (pour Kennedy et moiLe Goût des autresLes SentimentsCherchez HortenseLa Vie très privée de Monsieur Sim et Le Sens de la fête).


    Parfois catalogué comme l'acteur d'un seul rôle, celui de l'éternel bougon, il détestait pourtant qu'on lui colle "cette étiquette" : "Je ne joue pas toujours des personnages râleurs !", s'était emporté l'acteur auprès de l'AFP en 2015.
    Pour Bacri, qui n'aimait pas les héros et "ne cro(yait) pas aux types éclatants de bonheur""traquer le vécu, la sobriété, la pudeur" et "refuser la tricherie" étaient une profession de foi.

    Contre toute chapelle

    Dans les rôles qu'il choisissait, ou ceux qu'il écrivait avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri pourfendait le sectarisme culturel, le conformisme, les chapelles, la servilité...
    C'est son père qui lui avait transmis cette morale, lors de son enfance à Castiglione (Algérie), où il naît en mai 1951. Facteur, il travaillait le week-end dans le cinéma de la ville et avait fait découvrir le 7e Art à son fils.

     


    En 1962, la famille émigre à Cannes, où Jean-Pierre Bacri entreprend des études de lettres. Quand il monte à Paris et pousse la porte d'un cours d'art dramatique, c'est d'abord l'écriture qui l'intéresse. En 1977, il écrit sa première pièce, Tout simplement, vite suivie de trois autres. Parallèlement, Jean-Pierre Bacri décroche de petits rôles à la télévision et sur les planches. En 1982, son personnage de proxénète dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady le fait connaître du grand public. Deux ans plus tard, il est nommé aux César comme meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de flic dépassé et taciturne dans Subway de Luc Besson.

     

    Les "Jacri"

    Mais son talent n'éclate vraiment qu'au côté d'Agnès Jaoui qu'il rencontre en 1987 au théâtre dans L'anniversaire de Pinter. Très vite, les "Jacri" - comme les surnommait Resnais - mettent en commun leur humour acide et leur don d'observation pour écrire à quatre mains. Leur première pièce, Cuisine et dépendances (1992) est un succès vite adapté au cinéma, tout comme Un air de famille (1996).

     


    Alain Resnais fait appel à eux pour les scenarii de Smoking/NoSmoking (1993) et On connaît la chanson (1997). Puis Agnès Jaoui passe derrière la caméra pour Le goût des autres (2000).

     

    "Droit à la paresse"

    Ces dernières années, l'acteur tournait moins, se limitant à deux films par an et revendiquant son droit à la paresse. En 2017, il avait également joué dans Grand froid de Gérard Pautonnier et Santa et Cie d'Alain Chabat.

     

    Et dans Le Sens de la fête d'Olivier Nakache et Eric Toledano, il est irrésistible dans le rôle de Max, organisateur d'un mariage où rien ne se déroule comme prévu, un rôle d'éternel bougon taillé sur mesure. Parmi ses tout derniers films, Place publique, d'Agnès Jaoui, en 2018.

     

  • La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez Est Morte D'Une Leucémie, figure du MoDem; elle est morte à l'âge de 69 ans

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    La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez Est Morte D'Une Leucémie, figure du MoDem; elle est morte à l'âge de 69 ans

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    La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez, figure du MoDem, est morte à l'âge de 69 ans

    Marielle de Sarnez a été le bras droit de François Bayrou et la première vice-présidente du MoDem. Elle présidait la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

    Marielle de Sarnez, députée et ancienne ministre chargée des Affaires européennes, est morte à l'âge de 69 ans, a annoncé mercredi 13 janvier François Bayrou"Voici le jour en trop. Marielle, si talentueuse et si courageuse, (...) vient de partir. Notre chagrin est immense", a tweeté le président du MoDem.

    Marielle de Sarnez, députée et ancienne ministre chargée des Affaires européennes, est morte à l'âge de 69 ans, a annoncé mercredi 13 janvier François Bayrou"Voici le jour en trop. Marielle, si talentueuse et si courageuse, (...) vient de partir. Notre chagrin est immense", a tweeté le président du MoDem.

    L'éphémère ancienne ministre des Affaires européennes, qui souffrait d'une leucémie, est morte à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Elle a joué un rôle essentiel dans la définition d'un MoDem affranchi du clivage droite-gauche. Elle a été le bras droit de François Bayrou et la première vice-présidente du MoDem. En 2007 et 2012, elle a été la directrice de campagne de François Bayrou. 

    Silhouette longiligne, cheveux blonds, allure décontractée chic - veste, jean et baskets - Marielle de Sarnez a partagé sa vie politique entre Paris et l'Europe. Elue municipale dans la capitale, après avoir fait alliance avec Nathalie Kosciusko-Morizet, elle est aussi députée européenne de 1999 à 2017 et exerce la fonction de secrétaire générale du Parti démocrate européen. 

    L'alter ego de François Bayrou

    Sa nomination en mai 2017 dans le premier gouvernement d'Edouard Philippe comme ministre des affaires européennes aurait dû être le couronnement de sa carrière. Mais elle ne restera en poste qu'un mois et quatre jours. L'ouverture en juin suivant d'une enquête préliminaire du parquet dans l'affaire des emplois présumés fictifs des assistants des députés européens du parti centriste la conduit à démissionner tout comme François Bayrou, éphémère ministre de la Justice.

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    Investie dans la foulée aux législatives par LREM, elle est élue députée de Paris (11e circonscription) et prend la présidence de la prestigieuse commission des Affaires étrangères de l'Assemblée. En décembre 2019, Mme de Sarnez a été mise en examen comme eurodéputée pour "détournement de fonds publics", pour avoir utilisé son ancienne assistante Karine Aouadj à des tâches personnelles bien qu'elle fut rémunérée sur des fonds européens.

    Reconduite en décembre 2020 à la fonction de 1ere vice-présidente du MoDem, elle n'était jamais très loin de son président François Bayrou, et formait avec lui un couple politique assez singulier. "Marielle, c'est mon alter ego. Elle est la personne de ma vie politique dans le jugement de laquelle j'ai le plus confiance. Sa boussole est juste à 95%", disait d'elle en 2017 celui devenu depuis Haut-commissaire au Plan.

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  • Robert Hossein, le metteur en scène des grands spectacles populaires, est mort à l'âge de 93 ans

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    Robert Hossein, le metteur en scène des grands spectacles populaires, est mort à l'âge de 93 ans

    Homme de théâtre et de cinéma, il avait notamment marqué des générations de spectateurs pour son rôle dans la série de films "Angélique".

    C'était un homme de théâtre comme de cinéma. Le comédien, réalisateur et metteur en scène Robert Hossein est mort jeudi 31 décembre, à l'âge de 93 ans. Il est décédé "ce matin à l'hôpital", après "un problème respiratoire", a indiqué son épouse, la comédienne Candice Patou, confirmant une information du Point.".Si son rôle dans la série de films Angélique a marqué des générations de téléspectateurs, Robert Hossein a aussi servi de nombreux grands réalisateurs, dont Henri Verneuil et Claude Lelouch. En août, il avait reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière, lors d'une cérémonie symbolique organisée à Vittel (Vosges), la ville où il résidait.

     

     

    Infatigable metteur en scène

    Fils d'un compositeur d'origine azérie et d'une comédienne moldave, Robert Hossein suit très tôt des cours de théâtre et c'est sur les planches qu'il fera ses débuts. Comme acteur, il se fait connaître sur grand écran dès la fin des années 40 (Le Diable boiteux, de Sacha Guitry). Son rôle dans la série Angélique Marquise des anges a marqué des générations de téléspectateurs, le figeant parfois un peu trop dans son rôle de beau ténébreux balafré (le fameux Geoffrey de Perrac). Mais Robert Hossein a aussi servi de nombreux grands réalisateurs, Roger Vadim, Henri Verneuil, Claude Lelouch et Toni Marshall.

    Dans cette archive de la RTS (Radio Télévision Suisse) du 29 décembre 1986, on le voit entouré de ses amis Frédéric Dard, Lino Ventura et Jacques Weber lors d'une émission spéciale pour son anniversaire. 

    Mais c'est peut-être dans le rôle de metteur en scène que Robert Hossein s'est le plus épanoui, déployant énergie et créativité. Dès les années 50, il réalise ses premiers films (Les salauds vont en enferPardonnez nos offenses)  avant de se lancer dans la création théâtrale puis dans la fabrication de grands spectacles où il fait interagir le public : Le Cuirassé PotemkineLes MisérablesJules CésarJésusDanton et RobespierreBen-Hur et Une Femme nommée Marie (en 2011).

    Le succès Notre-Dame de Paris

    Au total, Robert Hossein a signé plus d'une vingtaine de grands spectacles. Pour lui, l'important, c'était de créer et de toucher le grand public.

    Tous ceux qui font des films, du théâtre vous diront que c'est la même passion, la même folie, le même amour, la même foi !

    Robert Hossein

     

    Dans cette liste, il ne faut pas oublier Notre-Dame de Paris, un spectacle musical créé en 1978 au Palais des Sports de Paris avec Michel Creton et Anne Fontaine dans les rôles respectifs de Quasimodo et Esmeralda. A l'époque, il avait connu un gros succès avec plus de 580 000 spectateurs.

    En 1955, il s'est marié avec Marina Vlady avec qui il a deux fils, Igor et Pierre.  À 34 il se marie avec la fille de la journaliste Françoise Giroud, Caroline Eliacheff, alors âgée de 15 ans et fait scandale. En 1976, il épouse la comédienne Candice Patou.

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  • La chanteuse Rika Zaraï est Morte

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    La chanteuse Rika Zaraï inhumée dans la Nièvre, à Oisy

    La dernière demeure de Rika Zaraï se situe au cimetière d’Oisy. La chanteuse possédait une propriété dans cette petite commune de trois cent dix habitants proche de Clamecy.

    Mise à jour mercredi 30 décembre, à 16 h : Une cérémonie a eu lieu à la salle des fêtes d'Oisy, en présence de la famille et de quelques proches. La rue était barrée de part et d'autre par les gendarmes du peloton de surveillance et intervention de la gendarmerie de Cosne-sur-Loire, avec ordre formel de la famille de ne laisser approcher personne. La chanteuse reposera au cimetière de la commune.


    La chanteuse Rika Zaraï, décédée le 23 décembre à l’âge de 82 ans, pourrait être inhumée, mercredi 30 décembre, dans le petit cimetière d’Oisy, près de Clamecy, commune où elle possèdait une maison depuis quelques années.

    Jointe mardi 29 décembre après-midi, Brigitte Picq, maire, indiquait qu’elle « ne [se] permettrai[t] pas de confirmer quelque information que ce soit ». Mais ajoutait, presque en contradiction, espérer que rien ne soit publié ce jour-là.

    Un élu du département voisin de l’Yonne, où la chanteuse avait quelques connaissances et avait dédicacé des ouvrages lors d’une fête en 2017, confirme l’inhumation dans cette petite localité de la Nièvre. Dans l’intimité familiale.

    « Elle était très discrète »

    D’après nos informations, la vedette franco-israélienne venait se ressourcer à Oisy depuis environ une dizaine d’années. « Au départ, chez une amie », affirme une habitante, « puis dans la maison qu’elle avait achetée il y a trois ou quatre ans. Des gros travaux y ont été engagés et sont terminés depuis un an. Elle est entourée de murs de trois mètres de haut. »