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Gabriel Attal

  • Fin du 100% télétravail : ce qu'il faut retenir du nouveau protocole sanitaire si vous revenez en présentiel aujourd'hui

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    Fin du 100% télétravail : ce qu'il faut retenir du nouveau protocole sanitaire si vous revenez en présentiel aujourd'hui

    Le retour au bureau est possible à partir de mercredi, mais il reste encadré par des règles sanitaires strictes.

    C'est le début du retour au bureau. Depuis le mercredi 9 juin et la nouvelle phase de déconfinement, les salariés peuvent revenir sur leur lieu de travail, délaissé depuis de nombreux mois, et saluer de vive voix leurs collègues. Afin de faciliter cette rentrée, le protocole sanitaire pour lutter contre la propagation du Covid-19 s'allège. Mais les gestes barrières restent de rigueur, rappelle le ministère du Travail dans sa nouvelle version du protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise.

    >> Déconfinement : retrouvez toutes les informations sur l'épidémie de Covid-19 dans notre direct

    Pour réussir votre retour en présentiel, franceinfo fait le point sur les nouvelles régles en vigueur à compter du 9 juin.

    Le télétravail reste la règle

    Travailler depuis chez soi reste "une des mesures les plus efficaces pour prévenir le risque d’infection au Covid-19", rappelle en préambule le ministère du Travail dans son protocole sanitaire. Cependant, les règles s'assouplissent et le "100% télétravail" n'est plus obligatoire afin de permettre un retour progressif au bureau. Pour cela, le ministère a laissé la main aux entreprises, en concertation avec leurs partenaires sociaux, pour décider du nombre minimum de jours télétravaillés pour les activités qui le permettent.

    Interrogée mercredi 9 juin sur franceinfo, Elisabeth Borne, la ministre du Travail, a d'ailleurs réitéré son invitation à toutes les entreprises du secteur privé de négocier un accord sur le télétravail avec leurs salariés. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre service des ressources humaines pour connaître le rythme de télétravail possible dans votre entreprise.

    Pour les travailleurs de la fonction publique, la règle est de trois jours de télétravail par semaine jusqu'au 1er juillet 2021, date à laquelle le nombre passera à deux jours si la situation sanitaire le permet. A compter du 1er septembre 2021, le régime de droit commun s'appliquera ainsi que le nouvel accord-cadre télétravail s'il est signé, précise le site Service-public.fr.

    Les personnes vulnérables continuent de travailler depuis leur domicile

    Si vous faites partie des personnes vulnérables identifiées dans le décret 2020-1365 du 10 novembre 2020, votre employeur doit vous proposer de télétravailler quand cela est possible. C'est le cas des plus de 65 ans, des personnes avec des antécédents cardiovasculaires, atteintes de diabète, d'immunodépression ou d'une maladie rare, mais aussi des femmes entrant dans leur troisième trimestre de grossesse.

    En cas d'impossibilité de travailler à domicile, l'employeur doit assurer la sécurité de ses salariés vulnérables en mettant notamment à leur disposition un bureau individuel quand cela est possible, en adaptant leurs horaires de travail afin d'éviter un trop grand nombre de contacts et en assurant une désinfection régulière de leur poste de travail au moins en début et en fin de vacation. 

    Les règles sanitaires doivent être respectées

    La pandémie étant toujours d'actualité les règles sanitaires le sont aussi. L'employeur est tenu de veiller à la sécurité sanitaire de ses salariés en assurant le nettoyage et la ventilation ou l'aération des locaux et en évitant au maximum les contacts rapprochés. Dès l'entrée dans votre entreprise, un sens unique de circulation doit être mis en place avec un marquage lisible au sol pour éviter les croisements et les retours en arrière. Les horaires d'arrivée et de départ peuvent être également adaptés, pensez à vérifier si c'est le cas dans votre entreprise. Si vous devez participer à des réunions, le nombre maximum de personnes à l'intérieur de la salle doit être indiqué à l'entrée de celle-ci. 

    Le masque n'est pas obligatoire dans les bureaux individuels 

    Le port du masque est systématique au sein des entreprises et dans les lieux collectifs clos. Mais si vous travaillez seul dans un bureau, vous pouvez l'enlever. Gardez-le toutefois à portée de main au cas où une personne entre dans votre bureau.

    Pour les salariés travaillant dans un atelier, il est possible de retirer le masque si les locaux sont ventilés ou aérés, qu'une distance d'au moins deux mètres est respectée entre les personnes présentes et qu'elles portent une visière.

    En extérieur, le port du masque est nécessaire en cas de regroupement ou d’incapacité de respecter la distance de deux mètres entre les personnes. Si vous devez vous déplacer à plusieurs dans un véhicule, préalablement désinfecté, alors le masque pour tous est de rigueur.

    Les open spaces sont soumis à certaines mesures

    Le ministère du Travail invite aussi à privilégier quand cela est possible les bureaux ou pièces à une personne. A défaut, dans les bureaux partagés, il est demandé d'éviter le face-à-face et de veiller à une distance physique d’au moins un mètre entre les personnes présentes. L'idéal est la mise en place de dispositifs de séparation et une aération ou ventilation régulière.

    Pour les espaces de travail habituellement en open flex, il est conseillé d'avoir un poste fixe dédié et d'éviter de partager les outils de travail comme le clavier ou la souris. Pensez à les désinfecter régulièrement s'il y a du passage à votre poste. Quant aux portes, hormis les portes coupe-feux, elles doivent rester ouvertes dans la mesure du possible. 

    Les règles à la cantine s'assouplissent 

    Ce n'est pas encore le retour des grandes tablées à la cantine, dont la capacité d'accueil est augmentée à 50% de leur jauge. Mais les tables de six personnes sont à nouveau autorisées, avec une distance de deux mètres entre chaque table sauf si elles sont séparées par une paroi, détaille la fiche d'organisation des restaurants d'entreprise éditée par le ministère du Travail.

    Par ailleurs, il faudra encore patienter pour le retour des salad-bar car les offres alimentaires en vrac sont toujours proscrites. Et si vous souhaitez déjeuner seul, votre employeur doit vous donner la possibilité de manger dans votre bureau s'il est individuel ou dans un local aménagé à cet effet. 

    Ce retour au bureau est aussi synonyme de retrouvailles avec les collègues autour de la machine à café ou dans tout autre lieu dédié à la pause. Ce moment de convivialité ne doit pas vous faire oublier les gestes barrières et si l'envie vous prend d'organiser ou de participer à un pot, le ministère recommande de le faire en extérieur et avec 25 personnes maximum.

  • Coronavirus : Covid-19 la quarantaine obligatoire pour entrer en France va être étendue à plusieurs pays, dont la Turquie, Le Bangladesh ou encore Sri-Lanka...

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    Covid-19 : la quarantaine obligatoire pour entrer en France va être étendue à plusieurs pays, dont la Turquie

    La mesure entrera en application samedi à minuit, a précisé une source gouvernementale à l'AFP.

    Les voyageurs en provenance de plusieurs pays supplémentaires devront observer une quarantaine obligatoire de dix jours à l'arrivée en France, pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, a confirmé le ministre de la Santé vendredi 7 mai. Cette restriction, qui prévaut déjà pour l'Inde ou encore le Brésil, s'appliquera également à la Turquie et à plusieurs Etats "dans la périphérie immédiate de l'Inde", a précisé Olivier Véran. La mesure entrera en application samedi à minuit, selon une source gouvernementale à l'AFP.

    >> Retrouvez les dernières informations sur la pandémie de Covid-19 et la campagne de vaccination dans notre direct

    Cette restriction s'appliquera également au Bangladesh, au Sri Lanka, au Pakistan, au Népal, aux Emirats arabes unis et au Qatar.  Les voyageurs en provenance de ces territoires doivent justifier à leur arrivée d'un test PCR de moins de 36 heures. Sur ce point, "une tolérance sera accordée ce week-end pour les nouveaux pays concernés", a indiqué la même source gouvernementale à l'AFP.

    Permission de sortie entre 10 heures et midi

    Les passagers devront déclarer à la compagnie aérienne leur lieu de quarantaine en France, justificatif à l'appui. Cette quarantaine s'assortit cependant d'une permission de sortie entre 10 heures et midi. Tout contrevenant s'expose à une amende de 1 000 à 1 500 euros en cas de récidive. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait indiqué mercredi que "1 500 contrôles" avaient déjà été effectués "auprès des personnes en quarantaine et 141 personnes verbalisées".

    Ces mesures supplémentaires interviennent alors que l'épidémie flambe en Inde, qui a enregistré cette semaine près de la moitié des cas mondiaux, et dans ses pays limitrophes. La Turquie connaît, elle, une décrue du nombre de cas, mais à un seuil encore élevé (moyenne de 27 000 cas par jour).

  • “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

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    “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

    La députée LREM aurait mal vécu, le 6 juillet dernier, de ne pas être nommée au gouvernement.

    En convolant d’une famille politique à l’autre, Aurore Bergé espérait probablement satisfaire à ses hautes ambitions. À tout le moins, elle s’imaginait ministre sous la macronie, en atteste l’anecdote rapportée par Le Point, ce jeudi 30 juillet.

    « Elle est partie en courant »

    Le 6 juillet, les parlementaires de la majorité sont invités à un pot d’arrivée, à Matignon, du nouveau locataire des lieux, Jean Castex. Aurore Bergé, présente, est « stupéfaite de ne pas avoir été nommée ministre de plein exercice lors du remaniement », explique l’hebdomadaire. Ce jour-là, le Premier ministre vient à peine de dévoiler les noms de ceux qu’Emmanuel Macron et lui-même ont choisis pour la fin du quinquennat. Alors, déçue de ne pas en être, l’élue de 33 ans « craque », explique Le Point.

    Un participant à l’événement raconte la scène : « C'était lunaire ! Elle est partie en courant dans le parc et en est revenue peu après avec les yeux encore rougis. On l'entendait dire tout haut : ‘J’ai tout donné à la Macronie !’ » Cet indiscret du Point fait écho à un autre, celui-ci de L’Opinion : Aurore Bergé, qui n’a même pas obtenu un secrétariat d’État dans la nouvelle équipe gouvernementale, « insupporte en haut lieu », explique le journal. En cause, notamment, « sa façon de survaloriser les attaques dont elle fait l’objet ».

    Aurore Bergé dément

    « Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée). En attendant, je préfère être en séance à l'Assemblée nationale afin que nous puissions voter la PMA pour toutes », a-t-elle réagi, jeudi, sur Twitter, à l'information dévoilée par Le Point.

    Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée).

    En attendant, je préfère être en séance à l'assemblée nationale afin que nous puissions voter la #PMApourToutes. Ça me paraît plus important.

    Lien permanent Catégories : Anne Hidalgo, Association, Aurore Bergé, Blog, Décès - Mort - Hommage, Elections, Europe - (Union Européenne), Fait-Divers, Gabriel Attal, Gay & Lesbien, Gérald Darmanin, Homophobie, Homosexualité, Jeux, Journalisme, La République En Marche (LaREM), Législatives, Livre, Loisirs, Mouvement Démocrates (MoDem), Municipales, Musique, People, Photos, Pôle Emploi, Politique, Premier Ministre, Présidentielle, Presse, Réformes, Réseaux Sociaux - Internet - WebMaster, Santé, Science, Shopping, Sida -Aids, Sport, Vinyle Is Back, Voyage, Web 0 commentaire
  • Lâché par une députée LREM, Macron perd sa majorité absolue à l'Assemblée

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    Lâché par une députée LREM, Macron perd sa majorité absolue à l'Assemblée

    L’élue a voulu “dénoncer le fonctionnement du mouvement” présidentiel tout en restant dans la majorité. 

    LREM s’affaiblit de jour en jour. Alors qu’un nouveau groupe s’est formé à l’Assemblée nationale au début de l’été, composé principalement d’anciens députés macronistes, les défections continuent de se multiplier au sein du parti présidentiel. Ce samedi 29 août, c’est la députée Michèle Crouzet qui a choisi d’adhérer au MoDem, alors qu’elle était initialement affiliée à LREM, rapporte Le Figaro. L’élue avait déjà quitté le parti d’Emmanuel Macron en 2019 mais était restée apparentée au groupe marcheur à l’Assemblée nationale. Elle siégera désormais aux côtés du parti de François Bayrou. 

    « Je ne suis pas une frondeuse » 

    Ainsi Michèle Crouzet semble avoir répondu favorablement à l’appel du président du groupe MoDem à l’Assemblée, Patrick Mignola. « Si demain des parlementaires d’autres groupes que le MoDem veulent nous rejoindre, on les accueillera à bras ouverts. Mon groupe a vocation à s’élargir pour élargir la majorité », avait-il confié au Figaro début août. De son côté, Michèle Crouzet assure qu’avec ce choix, elle « reste fidèle à [ses] convictions politiques »« Je ne suis pas une frondeuse, je ne suis pas contre le président de la République. Je dénonce le fonctionnement du mouvement LREM et je veux travailler dans de bonnes conditions », insiste la députée auprès du quotidien. Elle est la 35e députée à quitter le groupe LREM à l’Assemblée nationale depuis le début de la législature. 

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    Cette défection vers l’allié du MoDem irrite d’ailleurs tout particulièrement les Marcheurs. « Le débat est normal et salutaire, mais en refusant toujours les querelles de partis ou la condescendance d’apparence », avait ainsi déclaré Christophe Castaner début août. François de Rugy avait, lui, invité le MoDem à ne pas « oublier le respect mutuel »« Cette main tendue en plaine ambiguïté estivale est malvenue. Au mieux, c’est complètement inutile, au pire ça brouille l’image de la majorité », avait de son côté réagi le député LREM Bruno Bonnell auprès du Figaro

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  • Immigration, islam, intégration… “Je dois reprendre en main ces sujets”, nous confie Emmanuel Macron

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    Immigration, islam, intégration… “Je dois reprendre en main ces sujets”, nous confie Emmanuel Macron

    Tête à tête avec Macron, partie 1/5. Face à notre journaliste, le président de la République revient sur son déplacement à Mayotte et La Réunion et l'importance de se saisir des sujets qui divisent la France.

    Le président de la République avait prévenu les passagers de son Airbus : le décollage serait « spécial ». Déjà annoncée en amont du voyage d'Emmanuel Macron à La Réunion, l'éruption du piton de la Fournaise a cette fois bien lieu. L'avion d'un chef d'État ne dansant pas au dessus d'un volcan, nous contournerons le principal cratère. Le pilote, un officier de l'armée de l'air, incline l'appareil pour offrir une vue imprenable, depuis le ciel, sur les multiples cavités. Spectacle époustouflant et métaphore presque trop facile d'un pays toujours au bord de la fusion.

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    Mayotte et sa situation rendue impossible par l'immigration clandestine venue des Comores, La Réunion et son terreau social explosif, la France périphérique mouchetée de “ gilets jaunes ” à la colère sourde, un pays entier régulièrement meurtri par le terrorisme islamiste : Emmanuel Macron gouverne une France bien trop blessée pour ne pas avoir à répondre à des problématiques qui font mal. Le malaise national, interminable cancer d'une identité malmenée, impose un diagnostic sans faux-semblant et un traitement de cheval. C'est au nom de ces patients français et des lecteurs de Valeurs actuelles que nous avons préparé pour le jeune président des questions sans ambages. Point de délices de la mise en abyme personnelle ni de feutre de la stratégie du pouvoir : les faits, les maux, les solutions.

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    Comment continuer à prétendre qu'il n'y a pas de lien entre islam et islamisme ? Comment différencier la femme radicalisée de celle portant un voile ? Pourquoi culpabiliser notre société quand certains reprochent à une femme de se mettre en marge de la société en choisissant délibérément d'accompagner son enfant en portant un voile lors d'une sortie scolaire ? Comment déployer une politique migratoire quand le “ en même temps ” vous fait tenir la double promesse d'être à la fois “ humain ” et “ impitoyable ” ?

    Existe-t-il chez Emmanuel Macron un “ impensé ” sur ces questions, comme le lui reproche la droite ? Après de multiples demandes depuis son arrivée au pouvoir, son entourage nous propose, début octobre, d'accompagner la délégation de son voyage officiel à Mayotte, aux îles Glorieuses et à La Réunion, pour répondre à cette interrogation en suspens depuis le début du quinquennat. Intérêt partagé. Un proche de l'Élysée ne s'en cache pas : « Pour sceller véritablement le passage à l'acte II de son quinquennat, le président souhaitait parler à Valeurs actuelles et à ses lecteurs… C'est très important pour lui. » Le choix d'une destination constitue déjà un acte politique en soi : à Mayotte, il sera question d'immigration, de suspension du droit du sol et d'éloignement de clandestins… Au début de la présidence d'Emmanuel Macron, les demandes d'asile ont explosé (123 625 en 2018, + 22,7 %), tout comme les titres de séjour (255 956 accordés

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  • Finies les économies ? Les ministres devraient pouvoir élargir leur cabinet

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    Finies les économies ? Les ministres devraient pouvoir élargir leur cabinet

    Jean Castex permet aux ministres d’augmenter le nombre de leurs collaborateurs. Le Premier ministre revient aux habitudes d’avant 2017.

    La nouvelle équipe gouvernementale se retrouve samedi 11 juillet. Le Premier ministre permet à ses ministres d’élargir leur cabinet, selon Europe 1, rompant avec l’action du président Emmanuel Macron qui avait imposé en 2017 une réduction des effectifs. Jean Castex abandonne donc la limite de dix collaborateurs par ministère et il devrait l’annoncer demain lors du séminaire gouvernemental.

    La nouvelle a été accueillie comme un soulagement. Un conseiller se confie à la radio : "ça fera du bien". Un autre affirme qu’il y a "tellement de sujets à traiter… Pendant la crise du coronavirus, on a bossé jour et nuit". Un membre de l’Elysée glisse même que "c’était nécessaire. Il y a des cabinets en souffrance". Il pourrait y avoir 15 collaborateurs par ministère, moins pour les ministres délégués et les secrétaires d’Etat, poursuit Europe 1.

    En 2017, Emmanuel Macron souhaitait réduire les coûts et pensait que les directeurs des grandes administrations joueraient un rôle de conseillers techniques, ce qui n’aurait jamais été le cas. L’objectif du Premier ministre est de gagner en efficacité ou encore de se projeter sur les prochaines échéances soit 2022. Selon un macroniste, "à la fin du quinquennat, il faut des conseillers plus politiques".

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    La cause animale pour Barbara Pompili

    Par ailleurs, les ministres joueraient des coudes pour se voir attribuer les grandes administrations de l’Etat, selon Le Parisien. Le secrétariat général du gouvernement (SGG) rendra publics les décrets d’attribution : Barbara Pompili se verra attribuer par exemple la cause animale, prérogative exclusive du ministère de la Transition écologique alors que le dossier était partagé avant avec le ministère de l’Agriculture.

  • Gouvernement Castex : Jeune et fidèle d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal succède à Sibeth Ndiaye comme porte-parole

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    REMANIEMENT Gabriel Attal a été nommé lundi porte-parole du gouvernement Castex, dont il est le benjamin

    Gabriel Attal à l'Assemblée nationale, le 16 juin 2020. — Stéphane de Sakutin / AFP

    Issu des rangs socialistes avant d’être « Marcheur » historique et proche d’Emmanuel Macron, le député des Hauts-de-Seine Gabriel Attal a connu une ascension express, jusqu’à être nommé lundi, à 31 ans, porte-parole du gouvernement, dont il est le benjamin. Il succède à Sibeth Ndiaye. Avant lui, François Baroin était devenu en 1995 secrétaire d’Etat et porte-parole du gouvernement Juppé un mois avant de fêter ses 30 ans.

    Très à l’aise sur les plateaux télés, l’élu au débit mitraillette, qui était chargé de mettre en place le service national universel (SNU) auprès du ministre de l’Education, fait partie des ex-jeunes pousses socialistes ayant suivi Emmanuel Macron lors de la création de son mouvement, et pendant sa campagne victorieuse de 2017.