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  • Canicule : 15 départements de l'ouest de la France placés en vigilance rouge

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    Canicule : 15 départements de l'ouest de la France placés en vigilance rouge

    Cette alerte rouge de Météo France s'étend du Finistère aux Landes.

    L'épisode de chaleur extrême qui s'abat sur l'Hexagone s'intensifie. Météo France a placé 15 départements de la façade atlantique en vigilance rouge, dimanche 17 juillet, en raison de la canicule. .Les départements concernés sont le Finistère, les Côtes-d'Armor, le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente et la Charente-Maritime, la Gironde et la Dordogne, le Lot-et-Garonne, les Landes et le Gers. 

    Cinquante-et-un autres départements, ainsi que la principauté d'Andorre, sont eux en vigilance orange : l'Aisne, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, l'Ardèche, l'Ariège, l'Aveyron, le Calvados, le Cantal, le Cher, la Corrèze, la Drôme, l'Eure, l'Eure-et-Loir, le Gard, la Haute-Garonne, l'Indre, l'Indre-et-Loire, l'Isère, le Loir-et-Cher, le Loiret, le Lot, la Manche, la Mayenne, le département de la Nièvre, le Nord, l'Oise, l'Orne, le Pas-de-Calais, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Rhône, la Sarthe, la Savoie, la Haute-Savoie, Paris, la Seine-Maritime, la Seine-et-Marne, les Yvelines, la Somme, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Vaucluse, la Vienne, la Haute-Vienne, l'Yonne, l'Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise. 

    "Les 40 °C seront souvent atteints"

    Dans son dernier bulletin, l'institut de prévisions évoque "un pic de chaleur extrême sur la façade ouest". "Lundi marquera le point culminant de cet épisode caniculaire sur la façade ouest du pays avec un pic de chaleur extrême : les 40 °C seront souvent atteints ou dépassés dans les départements en vigilance rouge", prévient Météo France. "Des records absolus de température seront très certainement battus." L'organisme précise que cette vigilance rouge canicule "devrait être levée" mardi à 6 heures, les températures devraient alors commencer à baisser.

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  • Caroline Cayeux dans la tourmente

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    Caroline Cayeux dans la tourmente. Depuis sa nomination au gouvernement, le 4 juillet, la ministre des Collectivités territoriales se retrouve sous le feu des critiques en raison de propos homophobes tenus lors d'une séance au Sénat en avril 2013, quand l'ancienne maire de Beauvais avait évoqué un dessein "contre la nature" en désignant le mariage pour tous. Plusieurs associations ont déposé plainte à son encontre et des membres de la majorité ont signé une tribune à paraître dimanche 16 juillet pour remettre en cause son maintien au sein du gouvernement. Franceinfo revient sur cette polémique qui embarrasse l'Elysée et Matignon.

    1Des élus de gauche lancent une pétitition

    Tout commence lorsqu'une cinquantaine de députés de gauche demandent, lundi 11 juillet, "le départ" de trois ministres – le ministre de l'Ecologie, Christophe Béchu, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et Caroline Cayeux – qu'ils accusent d'avoir "un passé" au sein de la Manif pour tous et d'être des "LGBTQIAphobes notoires". Leur pétition, parue dans le journal Têtu, reproche à la ministre des propos tenus lors d'une séance au Sénat le 8 avril 2013, alors qu'elle était siégeait au Palais du Luxembourg.

    En citant la philosophe Chantal Delsol, elle avait alors déclaré : "Je pense que 'l'exigence du mariage homosexuel, et l'adoption des enfants qui va avec', n'est pas simplement un dessein 'qui va contre la nature'". Caroline Cayeux avait jugé l'affaire "plus grave, parce que l'on ne débat pas sur 'la question des limites : tout ce que je veux, et tout de suite, et qu'elles qu'en soient plus tard les conséquences'."

    La pétition accuse Emmanuel Macron, "élu pour faire barrage à l'extrême droite homophobe" d'ajouter "à son gouvernement" une "nouvelle figure de la Manif pour tous". A l'initiative du député insoumis Andy Kerbrat, le texte est notamment signé par Ugo Bernalicis, Mathilde Panot, Danièle Obono et Adrien Quatennens. Elle regroupe au total une centaine de signatures, dont des militants.

     

    2Caroline Cayeux "assume" ses propos

    Le lendemain, Caroline Cayeux dit d'abord "assumer" ses propos, lors d'une intervention sur la chaîne Public Sénat, tout en se défendant d'avoir parlé de "caprice""Je maintiens évidemment mes propos, mais j'ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l'appliquerai", déclare alors l'ancienne élue des Républicains. "J'ai beaucoup d'amis parmi tous ces gens-là", ajoute-t-elle. "C'est un mauvais procès qu'on me fait et ça m'a beaucoup contrarié. Je n'ai jamais fait partie de La Manif pour tous, je n'ai jamais défilé, que les choses soient claires."

    "Ces gens-là" ? Cette expression fait bondir de nombreuses personnalités politiques"J'ai beaucoup d'amis parmi ces gens-là'. Wow", commente l'écologiste Sandrine Rousseau. La ministre "insulte les homosexuels à la télévision. C'est grave, dangereux et interdit", s'indigne la militante Caroline De Haas. Très critiquée sur les réseaux sociaux, Caroline Cayeux fait ensuite marche arrière, un peu plus tard dans la journée, dans un message publié sur Twitter : "Mes propos ont blessé nombre d'entre vous, écrit-elle. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés. L'égalité des droits doit toujours être une priorité de notre action."

    3Des associations portent plainte

    Plusieurs associations de lutte contre l'homophobie déposent plainte, mercredi 13 juillet, à Paris pour "'injure publique envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle par une personne dépositaire de l'autorité publique". Dix ans après le vote du mariage pour tous, "ces propos sont outrageants pour les personnes homosexuelles", estime Etienne Deshoulières, avocat de ces associations.

    "On ne peut pas avoir un gouvernement qui prétend lutter contre les discriminations que nous subissons et une ministre qui s'autorise à dire ça."

    Terrence Khatchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie 

    sur franceinfo

    Les propos de Caroline Cayeux sèment aussi le trouble au sein du gouvernement. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, evoque ainsi des "propos anachroniques", et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, déclare sur LCI qu'il fait, lui aussi, "partie de ces gens-là".

    4La ministre présente ses excuses

    Caroline Cayeux revient jeudi sur ses propos dans un entretien au Parisien. Et le ton, cette fois-ci, est bien différent de celui employé sur Public Sénat. La ministre y dit "regretter" ses propos "stupides" de 2013. "Les propos mentionnés remontent à dix ans", ajoute-t-elle. "Et si je ne peux nier les avoir tenus, évidemment que je ne les utiliserais plus et les regrette. Je comprends que ces propos maladroits aient pu autant blesser."

    "Je tiens ici à renouveler toutes mes excuses les plus sincères car ils ne reflètent pas du tout ma pensée".

    Caroline Cayeux, ministre des Collectivités territoriales 

    dans "Le Parisien"

    La ministre revient sur la plainte déposée par plusieurs associations, indiquant qu'elle leur a "écrit un courrier d'excuses" "Je veux qu'elles sachent qu'elles me trouveront toujours à leurs côtés dans les combats qu'elles mènent contre les discriminations et pour l'égalité des droits." Interrogée également sur son expression "parmi ces gens-là", Caroline Cayeux assure mesurer "combien cette expression a été choquante et douloureuse pour de nombreuses personnes"

    5Elisabeth Borne défend sa ministre

    Vendredi, en marge d'un déplacement dans le Calvados, Elisabeth Borne est interpellée au sujet de sa ministre des Collectivités territoriales. "Caroline Cayeux a tenu il y a plusieurs années des propos qui étaient naturellement choquants. Quand elle a voulu s'en expliquer, elle a manifestement tenu des propos maladroits", estime-t-elle.

    "Je pense que les choses sont désormais claires et Caroline Cayeux, comme le reste du gouvernement, est au travail et concentrée sur sa mission."

    Elisabeth Borne, Première ministre 

    en déplacement dans le Calvados

    "Je pense qu'elle a eu l'occasion de s'expliquer dans une interview [au Parisien] pour présenter ses excuses aux personnes qui ont pu être choquées", poursuit Elisabeth Borne. Selon la Première ministre, Caroline Cayeux a pu "réaffirmer qu'elle partageait totalement les valeurs progressistes que porte le président, que je porte et que porte mon gouvernement, et qu'elle sera très vigilante à l'avenir au soutien qui peut être apporté à toutes les associations qui luttent contre les discriminations, et notamment contre l'homophobie".

    Au sein du gouvernement, toutefois, la température a du mal à baisser. La secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale, Marlène Schiappa, dénonce sur France Inter des propos "bien évidemment très blessants". Clément Beaune affirme sur franceinfo en avoir discuté avec Caroline Cayeux elle-même : "J'ai pensé très important de ne pas le cacher, de le dire, en privé comme en public, parce qu'on parle de sujets fondamentaux."

    6Une tribune de la majorité remet en cause son maintien au gouvernement

    Malgré les appels d'Elisabeth Borne à clore le débat, l'affaire pourrait ne pas en rester là. Une centaine de personnalités de tous horizons, y compris de la majorité présidentielle, ont dénoncé les "propos homophobes" de la ministre chargée des Collectivités territoriales, Caroline Cayeux, dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche (éditions abonnés), samedi. Parmi les signataires figurent entre autres, sur le plan politique, l'ancien Premier ministre Manuel Valls, les députés de la majorité Joël Giraud, David Valence, Raphaël Gérard ou encore Quentin Bataillon.

    "La question est de savoir si le gouvernement, dans son devoir de solidarité, valide la position d'un de ses membres, et si la majorité souscrit à son attitude", soulignent ces personnalités. "Ses propos meurtrissent personnellement beaucoup d'entre nous, mais surtout ils mettent à mal nos efforts quotidiens pour faire respecter les principes républicains dans nos territoires", poursuivent les signataires de la tribune, estimant que les "regrets" de Caroline Cayeux n'ont pas la "force de la sincérité".

    Un conseiller de premier plan assure à franceinfo qu'une dizaine de ministres actuels sont scandalisés, en coulisses, par l'affaire Caroline Cayeux et soutiennent cette tribune. Toujours selon cette source, Matignon avait relu l'interview accordée au Parisien par la ministre. Autant dire que l'affaire est suivie de près.

  • Le taux du livret A doublera au 1er août. Il passera à 2% et le livret d'épargne populaire à 4,6 %

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    Le taux du livret A doublera au 1er août. Il passera à 2%

    Bruno Le Maire a annoncé, jeudi 14 juillet, le doublement du taux du Livret A à partir du 1er août. "Il passera à 2%", explique le ministre de l'Economie dans une interview accordée au Parisien"Le taux du Livret d'épargne populaire (LEP) passera lui de 2,2% à 4,6%."

    Bercy choisit donc de suivre la proposition de la Banque de France, en charge du calcul chaque semestre du taux du Livret A. Ces hausses "permettent de soutenir la rémunération des épargnants face à la hausse des prix", explique un communiqué de la banque centrale française.

    Inférieur à l'inflation

    Produit d'épargne favori des Français, le Livret A voit son taux calculé automatiquement deux fois par an. La formule de calcul fait la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme. Cette règle a été appliquée à la lettre, précise la Banque de France.

    En février, la rémunération du Livret A avait déjà doublé, passant de 0,5%, un plancher historique, à 1%. Si cette hausse peut sembler une bonne nouvelle pour les épargnants français, elle ne doit pas faire oublier que le taux, même revalorisé, va rester très nettement inférieur à l'inflation, mesurée par l'Insee à 5,8% sur un an en France en juin.

    Selon le ministre, "le LEP est le placement le plus efficace pour protéger contre l'inflation". Le Livret d'épargne populaire, qui voit lui son taux revalorisé à 4,6%,  est réservé aux personnes ayant des revenus ne dépassant pas certains plafonds (20 297 euros annuels par exemple pour une personne seule).