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coronavirus

  • Adoption du pass vaccinal par le Parlement : le point sur les nouvelles règles qui vont bientôt entrer en vigueur

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    Adoption du passe vaccinal par le Parlement : le point sur les nouvelles règles qui vont bientôt entrer en vigueur

    En attendant la promulgation de la loi instaurant le pass vaccinal, adoptée dimanche 16 janvier, franceinfo revient sur les nouvelles mesures qui vont s'appliquer.

    Les passes d'armes dans l'Hémicycle ont été âpres. Au terme de deux semaines de débat, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, lors d'un ultime vote à l'Assemblée nationale, dimanche 16 janvier. La promulgation de cette loi, qui instaure notamment le controversé pass vaccinal, n'est plus qu'une affaire de jours selon le gouvernement. La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon a toutefois annoncé avoir réuni les 60 parlementaires nécessaires pour saisir le Conseil constitutionnel, selon les informations de franceinfo.

    Différences avec le pass sanitaire, classes d'âge concernées, contrôles et sanctions : voici le détail des nouvelles règles qui vont s'appliquer.

    Les tests ne permettront plus d'activer le pass

    Pour être valide, le pass vaccinal ne prendra en compte que le schéma vaccinal, qui doit être complet, ou un certificat de rétablissement attestant d'une guérison du Covid-19 datant de moins de six mois. Les tests de dépistage du Covid-19, qu'ils soient de type PCR ou antigéniques, ne sont plus suffisants pour obtenir le précieux sésame.

    Pour rappel, le pass vaccinal sera obligatoire pour accéder aux lieux où le pass sanitaire était déjà demandé, comme de nombreux établissements recevant du public (bars, restaurants, cinémas, centres commerciaux de plus 20 000 m2), mais aussi pour emprunter certains moyens de transport, comme les trains, les avions domestiques, les bus, les cars et le covoiturage. Pour voyager par ces moyens, la loi précise que les non-vaccinés devront obligatoirement justifier d'un "motif impérieux d’ordre familial ou de santé" ainsi que d'un test négatif.

    Le pass sanitaire ne disparaît pas pour autant

    Le pass vaccinal ne va pas remplacer purement et simplement le pass sanitaire, car plusieurs exceptions sont à signaler. Cette version du document restera suffisante pour accéder aux hôpitaux, aux centres de santé et aux Ehpad. Précision importante : le pass vaccinal ne concernera que les personnes âgées de 16 ans ou plus. Les jeunes âgés de 12 à 15 ans pourront (et devront) continuer à présenter un pass sanitaire pour entrer dans un lieu à accès restreint.

    Une activation temporaire est proposée aux personnes en cours de vaccination

    Le pass vaccinal bénéficiera d'une mise en œuvre progressive. Ainsi, un sésame sera temporairement attribué aux personnes non vaccinées, mais engagées dans un schéma vaccinal, ainsi qu'aux personnes qui n’ont pas encore reçu leur dose de rappel sept mois après leur dernière dose. Le temps que ces personnes atteignent un schéma vaccinal complet, elles pourront présenter un résultat de test négatif à la place du pass vaccinal.

    Un contrôle d'identité pourra être réalisé en plus de la vérification du pass

    Les responsables d'établissements concernés par le pass vaccinal ou sanitaire pourront réclamer un document officie avec photographie pour vérifier la concordance entre les différents justificatifs. Ce contrôle sera autorisé dès lors qu'il existe "des raisons sérieuses de penser que le document présenté ne se rattache pas à la personne qui le présente", détaille le texte adopté.

    Les fraudeurs risqueront des sanctions plus lourdes

    Toute détention frauduleuse d'un faux pass sanitaire (qu'il soit falsifié ou emprunté à un tiers) est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Une peine loin d'être anodine, qui est portée à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende en cas de détention frauduleuse de plusieurs faux documents. La loi prévoit toutefois une certaine souplesse sur ces sanctions : si le fraudeur se fait administrer la dose manquante dans les trente jours après la date de l'infraction, il pourra échapper à ces condamnations.

    Des amendes pourront être infligées aux entreprises réfractaires au télétravail

    La loi prévoit des amendes pour faire respecter l'incitation du gouvernement à instaurer le télétravail "trois jours minimum" par semaine, quatre quand c'est possible, "dans toutes les entreprises et pour tous les salariés pour lesquels cela est possible". Ainsi, les entreprises ne jouant pas le jeu du télétravail risqueront une amende administrative allant jusqu'à 500 euros par salarié concerné, dans la limite de 50 000 euros par amende.

  • La compagnie Level France devrait bientôt disparaître

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    La compagnie Level France devrait bientôt disparaître

    La direction de la compagnie aérienne low-cost a annoncé mercredi 8 juillet qu'elle allait cesser son activité et engager un plan social.

    La crise sanitaire a fait une nouvelle victime. La compagnie aérienne OpenSkies, qui opère sous la marque Level France, a annoncé mercredi 8 juillet qu'elle s'apprêtait à cesser son activité et à mettre en oeuvre un plan social en raison de l'impact de la crise due au coronavirus. "L'impact de la pandémie de Covid-19 et la probabilité que la demande des passagers ne revienne pas au niveau de 2019 avant 2023 au plus tôt, ont contraint OpenSkies à informer officiellement son comité économique et social d'un projet de cessation totale de ses activités et de sa proposition d'élaborer un plan de sauvegarde de l'emploi" (PSE), affirme la compagnie dans un communiqué.

    La compagnie emploie 231 personnes, mais certaines en contrat à durée déterminée ne seront pas concernées par le PSE, qui sera formellement ouvert à la négociation lors d'un comité économique et social le 15 juillet. Les discussions avec les syndicats devraient ensuite durer trois mois, selon une représentante de la compagnie, qui cherche parallèlement un repreneur.

    >> A lire aussi - Une compagnie aérienne remplace des vols par des trains

    Level, la marque low-cost long-courrier d'IAG, maison mère d'Iberia et de British Airways, opère en France depuis l'aéroport de Paris-Orly depuis 2018. Ses trois Airbus A330 desservent des destinations aux Etats-Unis, au Canada ainsi que la Guadeloupe et la Martinique. La société OpenSkies, créée en 2006 sous le nom de L'Avion, avait été rachetée en 2009 par British Airways et vole sous la marque Level depuis 2018. IAG entendait alors se positionner sur le marché low-cost long-courrier au départ de Paris, où Norwegian Air Shuttle (Norwegian) avait ouvert des liaisons vers les Etats-Unis deux ans plus tôt.

    >> A lire aussi - Les compagnies aériennes face au couperet de la dette

    Le secteur aérien est l'une des branches les plus affectées par les conséquences économiques de la pandémie. De nombreuses compagnies dans le monde entier ont engagé des procédures de faillite, annoncé d'importants plans d'économie et de licenciements, ou sollicité des aides publiques massives. La branche autrichienne de Level a déposé le bilan en juin.

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  • Coronavirus : Covid-19 la quarantaine obligatoire pour entrer en France va être étendue à plusieurs pays, dont la Turquie, Le Bangladesh ou encore Sri-Lanka...

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    Covid-19 : la quarantaine obligatoire pour entrer en France va être étendue à plusieurs pays, dont la Turquie

    La mesure entrera en application samedi à minuit, a précisé une source gouvernementale à l'AFP.

    Les voyageurs en provenance de plusieurs pays supplémentaires devront observer une quarantaine obligatoire de dix jours à l'arrivée en France, pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, a confirmé le ministre de la Santé vendredi 7 mai. Cette restriction, qui prévaut déjà pour l'Inde ou encore le Brésil, s'appliquera également à la Turquie et à plusieurs Etats "dans la périphérie immédiate de l'Inde", a précisé Olivier Véran. La mesure entrera en application samedi à minuit, selon une source gouvernementale à l'AFP.

    >> Retrouvez les dernières informations sur la pandémie de Covid-19 et la campagne de vaccination dans notre direct

    Cette restriction s'appliquera également au Bangladesh, au Sri Lanka, au Pakistan, au Népal, aux Emirats arabes unis et au Qatar.  Les voyageurs en provenance de ces territoires doivent justifier à leur arrivée d'un test PCR de moins de 36 heures. Sur ce point, "une tolérance sera accordée ce week-end pour les nouveaux pays concernés", a indiqué la même source gouvernementale à l'AFP.

    Permission de sortie entre 10 heures et midi

    Les passagers devront déclarer à la compagnie aérienne leur lieu de quarantaine en France, justificatif à l'appui. Cette quarantaine s'assortit cependant d'une permission de sortie entre 10 heures et midi. Tout contrevenant s'expose à une amende de 1 000 à 1 500 euros en cas de récidive. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait indiqué mercredi que "1 500 contrôles" avaient déjà été effectués "auprès des personnes en quarantaine et 141 personnes verbalisées".

    Ces mesures supplémentaires interviennent alors que l'épidémie flambe en Inde, qui a enregistré cette semaine près de la moitié des cas mondiaux, et dans ses pays limitrophes. La Turquie connaît, elle, une décrue du nombre de cas, mais à un seuil encore élevé (moyenne de 27 000 cas par jour).

  • “Cela n'a pas de sens” : Hollande prend le contrepied de Macron sur les masques à l’école

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    “Cela n'a pas de sens” : Hollande prend le contrepied de Macron sur les masques à l’école

    Dimanche 30 août, l’ancien président s’est prononcé en faveur de la gratuité des masques à l’école.

    À moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, comptez sur François Hollande pour se rappeler au bon souvenir de son successeur. Sur France 2, dimanche 30 août au soir, l’ex-chef de l’État a remis en cause le positionnement de l’exécutif quant à la gratuité des masques à l’école.

    Hollande critique l’utilisation des forces de l’ordre

    « Le masque étant quasi obligatoire dans l'enseignement public comme privé, il doit être gratuit pour tous, et fourni par l'éducation nationale », a-t-il jugé, ajoutant : « On fournirait des ordinateurs et pas de masques ? Cela n'a pas de sens ». Pour rappel, le gouvernement d’Emmanuel Macron n’a pas instauré la gratuité des masques à l’école. D’après BFM TV, le locataire de l’Élysée aurait même déclaré, devant la presse présidentielle : « On a eu un débat sur les masques gratuits sincèrement fou ! ». « Quel pays au monde distribue autant de masques gratuits que nous ? », aurait-il aussi interrogé.

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    Sur France 2, dimanche soir, François Hollande a aussi remis en cause le recours à la force publique par l’administration Macron. D’après lui, il y a eu « une utilisation des forces de l'ordre pas à la hauteur », notamment « pendant les manifestations des gilets jaunes », qui « a entraîné des dégradations et des violences ». 

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  • Covid-19 : Un nombre record de contaminations dans le monde en une seule journée

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    L'OMS a enregistré samedi une augmentation record du nombre de cas confirmés de contaminations au coronavirus dans le monde, avec une hausse de 212.326 cas en 24 heures. La Floride vient d'annoncer un couvre-feu.

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a enregistré samedi une augmentation record du nombre de cas confirmés de contaminations au coronavirus dans le monde, avec une hausse de 212.326 cas en 24 heures.

    Les augmentations les plus importantes ont été constatées aux Etats-Unis, au Brésil et en Inde, selon les données quotidiennes de l'OMS.

    Le dernier record, qui faisait état d'une hausse de 189.077 cas de contaminations confirmées en une journée, date du 28 juin. Le nombre de décès est resté stable à 5.000 par jour en moyenne.

    Le nombre total de contaminations confirmées a franchi vendredi les 11 millions, selon un décompte établi par l'agence Reuters, marquant une étape importante dans la propagation de l'épidémie.

    Près de 130 000 morts aux Etats-Unis

    Les Etats-Unis ont enregistré 52.492 nouveaux cas de contamination au coronavirus au cours de la seule journée de samedi, a rapporté la principale agence fédérale américaine en matière de protection de la santé publique.

    L'agence a également recensé 749 décès supplémentaires en l'espace de 24 heures, ce qui amène le bilan total à 129.397 morts.

    Dans sept Etats du pays (Alabama, Alaska, Idaho, Mississippi, Caroline du Nord, Caroline du Sud et Tennessee), la progression sur 24 heures est sans précédent depuis le début de l'épidémie.

    Un couvre-feu en Floride

    En Floride, qui a enregistré 11.458 cas supplémentaires sur la seule journée de samedi après un record de 10.109 jeudi, un couvre-feu a été instauré dans le comté de Miami-Dade, le plus peuplé de l'Etat, à compter de vendredi, coup d'envoi des festivités de la Fête de l'indépendance.

    Les autorités locales ont également empêché la réouverture de lieux de divertissements comme les casinos et les clubs de strip-tease. Le port du masque en public y est déjà obligatoire depuis cette semaine, de même que dans le comté voisin de Broward.

    Dans l'Arkansas, le gouverneur républicain Asa Hutchinson a autorisé vendredi les municipalités à prendre des arrêtés rendant le port du masque obligatoire.

    La veille, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, avait lui aussi pris une décision similaire après s'être longtemps opposé au port obligatoire du masque.

    Le rebond de l'épidémie de coronavirus, particulièrement marqué dans les Etats du Sud et de l'Ouest du pays, a alarmé les responsables de la santé publique qui ont redoublé de messages de prudence à l'approche du week-end du 4-Juillet, où les Etats-Unis célèbrent la Déclaration d'indépendance de 1776.

    Bill Saffo, maire de Wilmington, en Caroline du Nord, a expliqué que les enquêtes épidémiologiques avaient permis d'imputer de nombreuses contaminations à des rassemblements de grande ampleur, et a ajouté que les festivités du 4-Juillet allaient vraisemblablement amplifier la tendance surtout si la population ne respecte pas les règles de distanciation physique ou s'abstient de mettre un masque.

    Nouvelle poussée

    "Nous savons que cette transmission va se produire. Nous savons que probablement dans deux semaines, nous observerons une nouvelle poussée liée au week-end du 4-Juillet", a-t-il dit sur CNN.

    Au niveau national, la progression de l'épidémie était vendredi soir de 53.483 nouveaux cas, selon le décompte de Reuters, en deçà du record observé la veille avec 55.405 cas supplémentaires sur une journée.

    La mortalité quotidienne a reculé ces dernières semaines, sans doute le signe de la proportion croissante parmi les cas positifs de personnes jeunes et en bonne santé, moins exposés aux formes les plus graves du Covid-19.

    Pour autant, Jerome Adams, médecin fédéral en chef, a appelé à la prudence: les effets en matière de mortalité du rebond observé depuis la mi-juin ne sont pas encore visibles et il faudra encore attendre au moins deux semaines, a-t-il dit sur Fox.

    Depuis le début de l'épidémie, les Etats-Unis ont enregistré plus de 2,7 millions de cas, ce qui représente près du quart des quelque 520.000 décès provoqués par le Covid-19 depuis le tout premier mort, le 10 janvier dernier dans la ville chinoise de Wuhan.

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  • Coronavirus : Emmanuel Macron appelle les Français à la vigilance et à l’unité

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    Coronavirus : Emmanuel Macron appelle les Français à la vigilance et à l’unité

    PANDEMIE - Lors d’une cérémonie à Bormes-les-Mimosas, le chef de l’Etat a appelé à prendre pour modèle l’esprit ayant conduit à la libération de la France il y a 76 ans

    Les autorités ne cessent d’alerter les Français sur l’effort collectif à faire pour éviter une 2e vague de contaminations. A son tour, le président a profité de sa participation, comme chaque année depuis trois ans, à la cérémonie d’anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas dans le Var pour alerter l’opinion. Emmanuel Macron a ainsi appelé lundi les Français à faire preuve de vigilance « face à un virus qui réaccélère » et « d’unité », en dressant un parallèle avec l’esprit ayant conduit à la libération de la France il y a 76 ans.

    Ne pas isoler les personnes vulnérables

    « A l’heure où notre pays, comme beaucoup d’autres, traverse une crise inédite, la crise sanitaire exige que nous nous protégions tous mutuellement, que nous soyons chacun responsable de tous », a déclaré le chef de l’Etat dans la commune sur laquelle se trouve le fort de Brégançon, la propriété de l’Etat où il passe ses vacances. « Nous aurons, dans les prochaines semaines, à continuer à affronter une crise sanitaire qui prend une forme différente (…) Il faut redoubler d’attention pour les personnes vulnérables (…), mais sans les isoler », selon le chef de l’Etat.

    Au cours de son allocution devant les élus et des anciens combattants, il a mis en avant des analogies entre la situation actuelle et celle ayant mené au débarquement des Alliés en Provence en août 1944 et à la victoire sur les Nazis. Il a notamment loué cette « unité, cette capacité d’agir ensemble, de donner de son temps » dont ont fait preuve les combattants de cette époque mais aussi « le pays » depuis le début de la crise du Covid-19. « C’est ce que nous aurons à continuer de relever dans les semaines et les mois qui viennent, devant la reprise de l’épidémie, face aux difficultés économiques, sociales, face aux crises internationales que notre pays aura immanquablement » à affronter, a-t-il ajouté.

    Retour sur la polémique mémorielle

    Au cours de son allocution, Emmanuel Macron est également revenu brièvement sur la polémique mémorielle qui a éclaté au début de l’été après la mort de George Floyd aux Etats-Unis. « Notre histoire est un bloc », a déclaré le président. « On en apprend toujours, nos historiens continuent de révéler la vérité, de mieux comprendre, l’historiographie poursuit son chemin. Mais ne cherchons pas à déboulonner des statues et à effacer des noms ».

    Emmanuel Macron doit séjourner jusqu’à la fin de la semaine au fort de Brégançon, où il recevra jeudi la chancelière allemande Angela Merkel avant de regagner l’Elysée. Il présidera lundi le Conseil des ministres de rentrée au cours duquel sera présenté le plan de relance.

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    20 Minutes avec AFP

  • À quoi va ressembler la fête du 14 juillet cette année?

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    © GEOFFROY VAN DER HASSELT Le feu d'artifice du 14 juillet 2019 à Paris

    À quoi va ressembler la fête du 14 juillet cette année?

    Les cérémonies du 14 juillet vont être bouleversées, cette année, par le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19. Si le traditionnel feu d'artifice est maintenu sans public à Paris, plusieurs villes ont décidé d'annuler les festivités.

    La fête nationale va avoir une saveur particulière cette année, en raison de la crainte d'une résurgence du coronavirus. Les traditionnels défilés et autres feux d'artifice normalement prévus le 14 juillet vont se trouver bouleversés par le respect des gestes barrières et autres mesures de distanciation.

    Un hommage aux soignants place de la Concorde à Paris

    Une cérémonie militaire est prévue sur la place de la Concorde à Paris. Elle comprendra un hommage aux soignants et à la société civile, dont 1400 représentants invités dans les tribunes, a indiqué l'Elysée. Les soignants ne défileront pas, mais la cérémonie comprendra un "tableau d'hommage" aux professionnels de santé.

    Seront notamment invités les familles de soignants ayant perdu la vie durant l'épidémie, des soignants de toutes les régions, ainsi que des représentants de métiers très sollicités pendant l'épidémie (enseignants, caissiers, agents funéraires, policiers, gendarmes, pompiers, agents de collectivités locales, personnels ayant travaillé à la fabrication de biens liés à la crise, comme les tests et les masques), sans oublier des soignants des armées de l'opération Résilience.

    A Paris, une cérémonie en comité réduit

    Cette année, il n'y aura pas à Paris de blindés ni des troupes à pied descendant les Champs-Elysées, mais comme chaque année, en revanche, une cinquantaine d'avions et une vingtaine d'hélicoptères défileront dans les airs, dont l'emblématique Patrouille de France.

    L'événement, qui rassemble d'habitude une foule compacte tout le long de l'avenue des Champs-Elysées pour voir défiler plus de 4000 militaires, ne sera pas ouvert au public, mais uniquement retransmis à la télévision.

    La cérémonie sera réduite à 4500 personnes, dans le respect des règles de distanciation physique, dont 2500 participants et 2000 invités en tribune, principalement 1400 soignants et représentants de la société civile.

    Les gros pétards et feux d'artifice sont interdits dans l'agglomération parisienne. La préfecture de police a pris un arrêté pour interdire la vente et la détention d'articles pyrotechniques et d'artifices entre le 4 et le 15 juillet.

    Le feu d'artifice à la tour Eiffel maintenu, mais sans public

    Le spectacle prendra bel et bien place sur le Champ-de-Mars mais les rassemblements au pied de la tour Eiffel seront interdits. La mairie de Paris a appellé les Parisiens, ce vendredi sur BFMTV, à admirer le feu d'artifice depuis chez eux, ou à le regarder à la télévision. Pour la première fois, le spectacle sera diffusé en direct sur France Télévisions.

    Dans un arrêt rendu le 6 juillet dernier, le Conseil d'État a maintenu l'interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes, celle-ci restant "justifiée au regard de la situation sanitaire à ce jour".

    De nombreuses festivités annulées dans le reste de la France

    Plusieurs villes ont pris la décision d'annuler leurs animations du 14 juillet par crainte d'une résurgence brusque de l'épidémie. À Lille, Saint-Etienne, Cherbourg, Deauville, Etretat, Rambouillet ou encore Carpentras, les mairies ont préféré annuler le traditionnel feu d'artifice, par crainte de ne pas réussir à faire respecter les mesures de distanciation.

    À Lille, la cérémonie aura lieu sur le parvis de la place de la République à partir de 11 heures. Mais règles sanitaires obligent, une célébration statique remplacera le traditionnel défilé qui a d'ordinaire lieu le jour de la fête nationale.

    Dans certaines communes, d'autres animations comme le bal des pompiers sont annulées. À Paris notamment, les casernes de pompiers n'organiseront pas cette année leurs traditionnels bals populaires.

    Une allocution présidentielle prévue

    Emmanuel Macron s'exprimera le jour de la fête nationale, "probablement dans le cadre d'un entretien à la télévision", avait indiqué son entourage au début du mois, renouant avec une tradition présidentielle qu'il avait supprimée. Le chef de l'Etat compte préciser les grandes lignes de sa politique, une semaine après le remaniement.

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  • Ce qui change avec la fin de l'état d'urgence sanitaire

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    Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".

    Encore de possibles restrictions des déplacements, mais fin de la trêve hivernale, de l'encadrement des prix des gels et masques et encore retour de la carence en cas d'arrêt maladie: c'est la fin de l'état d'urgence sanitaire vendredi soir, mais pas un retour complet à la normale.

    Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".

    Entré en vigueur le 24 mars face à l'épidémie de coronavirus, l'état d'urgence sanitaire, qui permet de restreindre certaines libertés publiques, s'achève à minuit. Mais de possibles restrictions sont possibles jusqu'à l'automne, prévoit la loi de sortie de l'état d'urgence publiée vendredi au Journal officiel. Les oppositions critiquent un prolongement en "trompe l'oeil" de ce régime d'exception.

    Cas particulier: l'état d'urgence est prolongé jusqu'au 30 octobre en Guyane et à Mayotte, où le virus circule encore activement.

    - Restrictions de déplacements

    Le gouvernement pourra réglementer et même interdire, là où le virus est actif, la circulation des personnes et des véhicules ainsi que l'accès aux transports en commun. Les déplacements "strictement indispensables aux besoins familiaux, professionnels et de santé" doivent rester permis.

    Il sera possible d'imposer aux personnes prenant l'avion à destination ou en provenance du territoire métropolitain ou d'outre-mer de présenter le résultat d'un test virologique. M. Véran a indiqué travailler à la mise en place dans les aéroports "où ce sera possible" de tests salivaires pour les voyageurs arrivant de pays à risque.

    Le Conseil constitutionnel a précisé jeudi qu'il ne sera pas possible d'interdire de sortir de chez soi ou des alentours, autrement dit de confiner la population, même localement. S'il fallait décider un nouveau confinement strict, tel celui mis en place à partir du 17 mars, le gouvernement devrait de nouveau décréter un état d'urgence sanitaire.

    - Rassemblements, stades, discothèques...

    Le gouvernement pourra encore encadrer les rassemblements et fermer provisoirement des établissements et lieux de réunion. Les discothèques notamment restent closes à ce stade mais espèrent rouvrir avant septembre, même sans piste de danse.

    Le gouvernement a autorisé la réouverture des stades à partir de samedi, avec une jauge maximale de 5.000 spectateurs... que plusieurs dirigeants sportifs veulent déjà rehausser.

    - Gels et masques

    L'encadrement des prix de vente des gels hydroalcooliques et des masques chirurgicaux à usage unique prend fin vendredi soir.

    - Sortie de la trêve hivernale

    C'est la fin du sursis pour des milliers de foyers modestes menacés d'expulsion. Mais le gouvernement assure que les expulsions locatives ne pourront pas avoir lieu "sans possibilité de relogement". Les propriétaires pourront solliciter l'indemnisation de l'État quand les procédures d'expulsion n'auront pas été exécutées.

    - Retour de la carence

    Les jours de carence en début d'arrêt maladie avaient été suspendus durant l'état d'urgence sanitaire, permettant une rémunération durant ces jours-là, quel que soit le motif.

    A partir de samedi, les agents publics ne bénéficieront du maintien de leur rémunération qu'à partir du deuxième jour d'arrêt de travail. Ce délai s'étend au quatrième jour dans le privé, même si l'employeur prend généralement l'ensemble en charge du fait d'accords d'entreprise ou de branche.

    - Chômage partiel

    Les règles ne changent pas à nouveau, le chômage partiel classique continue de pouvoir s'appliquer. S'ajoute depuis le 1er juillet, sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche, un système de chômage partiel de longue durée, qui autorise une réduction du temps de travail maximale de 40%, le salarié touchant 84% de son salaire net et l'entreprise étant partiellement aidée par l'Etat.

    - Heures supplémentaires

    Les heures supplémentaires effectuées par les salariés depuis le 16 mars étaient exonérées d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales dans la limite de 7.500 euros par an: retour au plafond de 5.000 euros.

    - Entreprises

    La possibilité légale de "reporter ou d'étaler le paiement des loyers" ou certaines factures (eau, électricité...) pour les très petites entreprises "dont l'activité est affectée par la propagation de l'épidémie" se termine. Mais le gouvernement a prévu un nouvel arsenal pour aider les entreprises au fil des budgets de crise.