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Europe - (Union Européenne)

  • le concours de l'Eurovision ne sera pas organisé par l'Ukraine mais par le Royaume-Uni en raison de la guerre : EUROVISION 2023

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    le concours ne sera pas organisé par l'Ukraine mais par le Royaume-Uni en raison de la guerre

    L'Union européenne de Radio-Télévision avait déclaré en juin que l'Eurovision ne pourrait pas se tenir en Ukraine en 2023. L'événement aura finalement lieu au Royaume-Uni, accueilli par la BBC.

    La victoire du groupe ukrainien Kalush Orchestra à l'Eurovision, en mai, avait apporté de la fierté à un pays en lutte contre l'invasion russe. Mais l'Ukraine n'organisera pas la prochaine édition du concours de chanson, qui se tiendra au Royaume-Uni en 2023, ont confirmé le gouvernement britannique et l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), lundi 25 juillet.

    La BBC comme diffuseur

    En juin, déjà, l'UER avait annoncé qu'elle ne pourrait pas se tenir en Ukraine "pour des raisons de sécurité". Le pays avait vivement contesté la décision de l'organisateur de l'événement, suivi par des dizaines millions de téléspectateurs, de lui retirer la 67e Eurovision pour des raisons de sécurité.

    Des discussions avaient alors été entamées avec le Royaume-Uni, qui s'était porté volontaire, et avait terminé à la seconde place du concours. Un accord a été annoncé lundi pour que la BBC organise le concours, dans une version qui mettra l'Ukraine en vedette, "au nom du diffuseur vainqueur de cette année, l'ukrainien UA:PBC", a insisté l'Union Européenne de Radio-Télévision (UER) dans un communiqué.  

    "Cet Eurovision est celui de l'Ukraine, et c'est un véritable privilège et honneur pour le Royaume-Uni de soutenir nos amis", a indiqué dans un communiqué la ministre britannique de la Culture Nadine Dorries sur Twitter"Je suis désolée qu'en raison du bain de sang toujours provoqué par la Russie, il n'ait pas été possible d'accueillir l'événement en Ukraine, où il devrait avoir lieu", a-t-elle insisté. 

    "Un esprit ukrainien"

    Dans un communiqué (en anglais), l'UER assure que la cérémonie comportera "des éléments ukrainiens""J'ai confiance dans le fait qu'ensemble, nous arriverons à ajouter un esprit ukrainien à cet événement", estime Mykola Chernotytskyi, patron de l'audivisuel public ukrainien, cité par l'UER. Exprimant son "regret" que l'Ukraine ne puisse pas organiser le concours, Tim Davie, le directeur-général de la télévision publique britannique, promet dans ce même communiqué que la cérémonie sera "un authentique reflet de la culture ukrainienne"

    L'Ukraine salue finalement le fait que le prochain concours aura lieu au Royaume-Uni. Le ministre ukrainien de la Culture, Oleksandre Tkatchenko, a lui aussi commenté l'annonce sur Telegram."Il y a eu des consultations avec le gouvernement britannique et la BBC. Nous avons reçu l'assurance de la BBC et de l'Union Européenne de Radio-Télévision qu'elles organiseraient l'Eurovision 'Au nom de l'Ukraine' (...) Je pense que l'expérience de la BBC permettra de présenter l'Ukraine au plus haut niveau."

    Londres et Manchester comme candidates 

    L'Ukraine sera malgré tout automatiquement qualifiée pour la finale du concours en tant que tentante du titre, précise l'UER. Grand favori, le Kalush Orchestra avait remporté en mai la finale du concours avec la chanson Stefania mêlant hip-hop et musique traditionnelle, une victoire symbolisant la résilience ukrainienne dans la guerre et la solidarité populaire européenne. Le Britannique Sam Ryder et son titre Space Man avait obtenu la deuxième place, un résultat inespéré pour les Britanniques habitués au fond du tableau ces dernières années, avec même zéro point en 2021.

    Le Royaume-Uni n'a plus accueilli l'Eurovision depuis 1998, alors à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre. La BBC, qui diffuse l'Eurovision depuis 1956, va lancer dès cette semaine le processus de sélection pour la ville-hôte du concours.  Plusieurs villes se sont déjà portées candidates comme Manchester, dans le nord de l'Angleterre, mais aussi Londres, qui "serait honorée d'organiser un concours qui célèbre le peuple d'Ukraine et le meilleur du Royaume-Uni", a assuré son maire Sadiq Khan.

  • Canicule : 15 départements de l'ouest de la France placés en vigilance rouge

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    Canicule : 15 départements de l'ouest de la France placés en vigilance rouge

    Cette alerte rouge de Météo France s'étend du Finistère aux Landes.

    L'épisode de chaleur extrême qui s'abat sur l'Hexagone s'intensifie. Météo France a placé 15 départements de la façade atlantique en vigilance rouge, dimanche 17 juillet, en raison de la canicule. .Les départements concernés sont le Finistère, les Côtes-d'Armor, le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente et la Charente-Maritime, la Gironde et la Dordogne, le Lot-et-Garonne, les Landes et le Gers. 

    Cinquante-et-un autres départements, ainsi que la principauté d'Andorre, sont eux en vigilance orange : l'Aisne, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, l'Ardèche, l'Ariège, l'Aveyron, le Calvados, le Cantal, le Cher, la Corrèze, la Drôme, l'Eure, l'Eure-et-Loir, le Gard, la Haute-Garonne, l'Indre, l'Indre-et-Loire, l'Isère, le Loir-et-Cher, le Loiret, le Lot, la Manche, la Mayenne, le département de la Nièvre, le Nord, l'Oise, l'Orne, le Pas-de-Calais, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Rhône, la Sarthe, la Savoie, la Haute-Savoie, Paris, la Seine-Maritime, la Seine-et-Marne, les Yvelines, la Somme, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Vaucluse, la Vienne, la Haute-Vienne, l'Yonne, l'Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise. 

    "Les 40 °C seront souvent atteints"

    Dans son dernier bulletin, l'institut de prévisions évoque "un pic de chaleur extrême sur la façade ouest". "Lundi marquera le point culminant de cet épisode caniculaire sur la façade ouest du pays avec un pic de chaleur extrême : les 40 °C seront souvent atteints ou dépassés dans les départements en vigilance rouge", prévient Météo France. "Des records absolus de température seront très certainement battus." L'organisme précise que cette vigilance rouge canicule "devrait être levée" mardi à 6 heures, les températures devraient alors commencer à baisser.

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  • Caroline Cayeux dans la tourmente

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    Caroline Cayeux dans la tourmente. Depuis sa nomination au gouvernement, le 4 juillet, la ministre des Collectivités territoriales se retrouve sous le feu des critiques en raison de propos homophobes tenus lors d'une séance au Sénat en avril 2013, quand l'ancienne maire de Beauvais avait évoqué un dessein "contre la nature" en désignant le mariage pour tous. Plusieurs associations ont déposé plainte à son encontre et des membres de la majorité ont signé une tribune à paraître dimanche 16 juillet pour remettre en cause son maintien au sein du gouvernement. Franceinfo revient sur cette polémique qui embarrasse l'Elysée et Matignon.

    1Des élus de gauche lancent une pétitition

    Tout commence lorsqu'une cinquantaine de députés de gauche demandent, lundi 11 juillet, "le départ" de trois ministres – le ministre de l'Ecologie, Christophe Béchu, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et Caroline Cayeux – qu'ils accusent d'avoir "un passé" au sein de la Manif pour tous et d'être des "LGBTQIAphobes notoires". Leur pétition, parue dans le journal Têtu, reproche à la ministre des propos tenus lors d'une séance au Sénat le 8 avril 2013, alors qu'elle était siégeait au Palais du Luxembourg.

    En citant la philosophe Chantal Delsol, elle avait alors déclaré : "Je pense que 'l'exigence du mariage homosexuel, et l'adoption des enfants qui va avec', n'est pas simplement un dessein 'qui va contre la nature'". Caroline Cayeux avait jugé l'affaire "plus grave, parce que l'on ne débat pas sur 'la question des limites : tout ce que je veux, et tout de suite, et qu'elles qu'en soient plus tard les conséquences'."

    La pétition accuse Emmanuel Macron, "élu pour faire barrage à l'extrême droite homophobe" d'ajouter "à son gouvernement" une "nouvelle figure de la Manif pour tous". A l'initiative du député insoumis Andy Kerbrat, le texte est notamment signé par Ugo Bernalicis, Mathilde Panot, Danièle Obono et Adrien Quatennens. Elle regroupe au total une centaine de signatures, dont des militants.

     

    2Caroline Cayeux "assume" ses propos

    Le lendemain, Caroline Cayeux dit d'abord "assumer" ses propos, lors d'une intervention sur la chaîne Public Sénat, tout en se défendant d'avoir parlé de "caprice""Je maintiens évidemment mes propos, mais j'ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l'appliquerai", déclare alors l'ancienne élue des Républicains. "J'ai beaucoup d'amis parmi tous ces gens-là", ajoute-t-elle. "C'est un mauvais procès qu'on me fait et ça m'a beaucoup contrarié. Je n'ai jamais fait partie de La Manif pour tous, je n'ai jamais défilé, que les choses soient claires."

    "Ces gens-là" ? Cette expression fait bondir de nombreuses personnalités politiques"J'ai beaucoup d'amis parmi ces gens-là'. Wow", commente l'écologiste Sandrine Rousseau. La ministre "insulte les homosexuels à la télévision. C'est grave, dangereux et interdit", s'indigne la militante Caroline De Haas. Très critiquée sur les réseaux sociaux, Caroline Cayeux fait ensuite marche arrière, un peu plus tard dans la journée, dans un message publié sur Twitter : "Mes propos ont blessé nombre d'entre vous, écrit-elle. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés. L'égalité des droits doit toujours être une priorité de notre action."

    3Des associations portent plainte

    Plusieurs associations de lutte contre l'homophobie déposent plainte, mercredi 13 juillet, à Paris pour "'injure publique envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle par une personne dépositaire de l'autorité publique". Dix ans après le vote du mariage pour tous, "ces propos sont outrageants pour les personnes homosexuelles", estime Etienne Deshoulières, avocat de ces associations.

    "On ne peut pas avoir un gouvernement qui prétend lutter contre les discriminations que nous subissons et une ministre qui s'autorise à dire ça."

    Terrence Khatchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie 

    sur franceinfo

    Les propos de Caroline Cayeux sèment aussi le trouble au sein du gouvernement. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, evoque ainsi des "propos anachroniques", et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, déclare sur LCI qu'il fait, lui aussi, "partie de ces gens-là".

    4La ministre présente ses excuses

    Caroline Cayeux revient jeudi sur ses propos dans un entretien au Parisien. Et le ton, cette fois-ci, est bien différent de celui employé sur Public Sénat. La ministre y dit "regretter" ses propos "stupides" de 2013. "Les propos mentionnés remontent à dix ans", ajoute-t-elle. "Et si je ne peux nier les avoir tenus, évidemment que je ne les utiliserais plus et les regrette. Je comprends que ces propos maladroits aient pu autant blesser."

    "Je tiens ici à renouveler toutes mes excuses les plus sincères car ils ne reflètent pas du tout ma pensée".

    Caroline Cayeux, ministre des Collectivités territoriales 

    dans "Le Parisien"

    La ministre revient sur la plainte déposée par plusieurs associations, indiquant qu'elle leur a "écrit un courrier d'excuses" "Je veux qu'elles sachent qu'elles me trouveront toujours à leurs côtés dans les combats qu'elles mènent contre les discriminations et pour l'égalité des droits." Interrogée également sur son expression "parmi ces gens-là", Caroline Cayeux assure mesurer "combien cette expression a été choquante et douloureuse pour de nombreuses personnes"

    5Elisabeth Borne défend sa ministre

    Vendredi, en marge d'un déplacement dans le Calvados, Elisabeth Borne est interpellée au sujet de sa ministre des Collectivités territoriales. "Caroline Cayeux a tenu il y a plusieurs années des propos qui étaient naturellement choquants. Quand elle a voulu s'en expliquer, elle a manifestement tenu des propos maladroits", estime-t-elle.

    "Je pense que les choses sont désormais claires et Caroline Cayeux, comme le reste du gouvernement, est au travail et concentrée sur sa mission."

    Elisabeth Borne, Première ministre 

    en déplacement dans le Calvados

    "Je pense qu'elle a eu l'occasion de s'expliquer dans une interview [au Parisien] pour présenter ses excuses aux personnes qui ont pu être choquées", poursuit Elisabeth Borne. Selon la Première ministre, Caroline Cayeux a pu "réaffirmer qu'elle partageait totalement les valeurs progressistes que porte le président, que je porte et que porte mon gouvernement, et qu'elle sera très vigilante à l'avenir au soutien qui peut être apporté à toutes les associations qui luttent contre les discriminations, et notamment contre l'homophobie".

    Au sein du gouvernement, toutefois, la température a du mal à baisser. La secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale, Marlène Schiappa, dénonce sur France Inter des propos "bien évidemment très blessants". Clément Beaune affirme sur franceinfo en avoir discuté avec Caroline Cayeux elle-même : "J'ai pensé très important de ne pas le cacher, de le dire, en privé comme en public, parce qu'on parle de sujets fondamentaux."

    6Une tribune de la majorité remet en cause son maintien au gouvernement

    Malgré les appels d'Elisabeth Borne à clore le débat, l'affaire pourrait ne pas en rester là. Une centaine de personnalités de tous horizons, y compris de la majorité présidentielle, ont dénoncé les "propos homophobes" de la ministre chargée des Collectivités territoriales, Caroline Cayeux, dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche (éditions abonnés), samedi. Parmi les signataires figurent entre autres, sur le plan politique, l'ancien Premier ministre Manuel Valls, les députés de la majorité Joël Giraud, David Valence, Raphaël Gérard ou encore Quentin Bataillon.

    "La question est de savoir si le gouvernement, dans son devoir de solidarité, valide la position d'un de ses membres, et si la majorité souscrit à son attitude", soulignent ces personnalités. "Ses propos meurtrissent personnellement beaucoup d'entre nous, mais surtout ils mettent à mal nos efforts quotidiens pour faire respecter les principes républicains dans nos territoires", poursuivent les signataires de la tribune, estimant que les "regrets" de Caroline Cayeux n'ont pas la "force de la sincérité".

    Un conseiller de premier plan assure à franceinfo qu'une dizaine de ministres actuels sont scandalisés, en coulisses, par l'affaire Caroline Cayeux et soutiennent cette tribune. Toujours selon cette source, Matignon avait relu l'interview accordée au Parisien par la ministre. Autant dire que l'affaire est suivie de près.

  • Marine Le Pen recadre fermement ma consoeur Anne-Sophie Lapix : "Vous avez dit quoi là ?"

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    Lundi 7 février 2022, sur France 2, Marine Le Pen a opéré un recadrage d'Anne-Sophie Lapix. Selon la candidate, la journaliste aurait dit une erreur concernant l'une de ses propositions.

    Le rythme de la campagne présidentielle de Marine Le Pen s'accélère. Samedi 5 février 2022, la candidate du Rassemblement national était à Reims, devant 4.000 personnes afin de présenter son programme. L'occasion aussi pour la femme politique d'en dire plus sur son histoire personnelle, et notamment sur ses trois enfants, une fille et des jumeaux nés à seulement dix mois d'écart. "Je suis devenue maman, vite, d'une famille nombreuse, vite : trois enfants en moins d'un an. Des enfants merveilleux !", a-t-elle expliqué, comme l'ont rapporté nos confrères de Franceinfole 5 février. Lundi 7 février 2022, Marine Le Pen était de retour dans la capitale française pour un entretien accordé à Anne-Sophie Lapix sur le plateau de 20H22, l'entretien qui clôture le journal télévisé de France 2. Alors que la journaliste évoquait "l’exonération des entreprises pour augmenter les salaires", prévue par le programme de Marine Le Pen et qui "pourrait coûter des dizaines de milliards", la candidate l'a recadrée.

    Marine Le Pen ferme avec Anne-sophie Lapix


    Vidéo: Marine Le Pen interpelle Anne-Sophie Lapix (Dailymotion)

    Fronçant les sourcils, Marine Le Pen a demandé : "Qu’est-ce que vous avez dit, là ? Vous avez dit quoi là, la dernière mesure c’est quoi ?" Anne-Sophie Lapix a réussi à répondre à Marine Le Pen sans se démonter : "Alors, j’ai dit : ‘l’exonération des charges patronales sur les salaires, quand les entreprises accepteront d’augmenter de 10% les salaires.’ Cette mesure, vous ne l’avez pas chiffrée, mais comme Nicolas Dupont-Aignan l’a chiffrée à 20 milliards…", a insisté la journaliste, qui reprochait à la candidate de ne pas avoir présenté les comptes de son programme.

    Selon Marine Le Pen, qui a précisé que les comptes de son programme seraient bientôt publiés, a estimé que cette proposition ne coûterait rien à la France"En réalité, ça ne coûte rien. Ça peut être, éventuellement, un manque à gagner". Après ce léger recadrage, Marine Le Pen a tenu à affirmer de nouveau : "Il n’y aura pas d’augmentation d’impôts, il y a même des baisses d’impôts. Je rends beaucoup d’argent aux Français, parce que c’est un des grands axes de mon projet".

    À lire aussi : Marion Maréchal : la mort de son premier amour a été “un choc”

  • Il nous faut mettre à jour WhatsApp aujourd'hui...

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    Avant de mettre à jour WhatsApp, quatre questions sur la nouvelle politique de partage des données de la messagerie

    A partir du 15 mai, des millions d'utilisateurs devront accepter d'installer une mise à jour et de nouvelles conditions générales d'utilisation afin de pouvoir continuer à utiliser l'application.

    WhatsApp avait repoussé l'échéance pour faire redescendre la pression, mais à partir du samedi 15 mai, il ne sera plus question pour les utilisateurs de l'application d'échapper à la nouvelle mise à jour, qui devait initialement être installée avant le 8 février. En janvier, un déluge de critiques, liées au changement du périmètre des données issues de WhatsApp qui seront partagées avec sa maison-mère Facebook, avait fait reculer la messagerie. Explications.

    Que se passe-t-il à partir du 15 mai ?

    A partir du 15 mai, en téléchargeant la mise à jour de WhatsApp, les utilisateurs accepteront que leurs données personnelles soient recueillies par l'application. Si l'usager refuse cette mise à jour, son compte sera suspendu. Il ne sera toutefois pas supprimé : vous pourrez retrouver votre compte et vos conversations en l'état une fois le nouveau règlement validé.

    Si vous ne souhaitez pas installer la mise à jour, "vous ne pourrez pas accéder à votre liste de discussions, mais vous aurez toujours la possibilité de répondre aux appels téléphoniques et vidéo entrants. Si vous avez activé les notifications, vous pourrez appuyer dessus pour lire ou répondre à un message", explique WhatsApp sur son site.

    L'application affichera par ailleurs un rappel pour que vous acceptiez les nouvelles conditions d'utilisation qui "finira par devenir récurrent (...) après une période de plusieurs semaines". A l'issue de cette période de "fonctionnement limité""WhatsApp cessera d'envoyer des messages et des appels sur votre téléphone".

    Qu'est-ce qui change pour les utilisateurs ?

    La nouvelle réglementation prévoit de partager plus de données d'utilisateurs avec Facebook, la maison-mère de la messagerie instantanée. La manœuvre vise à rentabiliser le service de messagerie, qui ne génère pratiquement aucun revenu, comme l'explique Le Monde. Depuis le rachat de WhatsApp par Facebook en 2014, pour 19 milliards de dollars, l'application n'a pas changé significativement son modèle économique.

    Dans les faits, le seul changement concernera "l'envoi de messages à une entreprise" : si vous communiquez sur WhatsApp avec une société, le contenu de ces échanges, ainsi que vos éventuels achats, pourra être utilisé, notamment pour personnaliser des publicités sur Facebook ou Instagram. Déjà en 2017, Jan Koum, l'un des fondateurs de WhatsApp, expliquait que "cela pourrait servir à communiquer avec votre banque pour savoir si une transaction récente était frauduleuse, ou avec une compagnie aérienne au sujet d'un vol retardé", comme le rapporte Forbes (en anglais).

    En revanche, Facebook ne pourra pas lire le contenu des messages échangés entre les correspondants, ni accéder à l'historique ou à la localisation, car ceux-ci sont chiffrés de bout en bout. Un accord sera par ailleurs toujours demandé aux utilisateurs pour partager leur numéro à une entreprise. La direction de Facebook précise encore qu'il n'y aura pas de ciblage publicitaire, en tout cas pour les communications entre particuliers. Il faut noter que depuis 2016, WhatsApp partage déjà de nombreuses informations avec Facebook, comme le numéro de téléphone, le temps d'usage de l'application ou encore l'appareil utilisé.

    Qui est concerné par cette mise à jour ?

    Tous les utilisateurs de l'application. Mais pour l'heure, au sein de l'Union européenne, le message d'information reçu par les usagers montre une évolution plus légère que celle prévue en Afrique, en Asie et en Amérique. Car le règlement général sur la protection des données, entré en vigueur en mai 2018, stipule que "la collecte des données des citoyens européens dans un cadre strict exclut une réutilisation commerciale".

    La notification précise que "les mises à jour clés" portent uniquement sur "le service WhatsApp et la manière dont nous traitons vos données" ainsi que "la manière dont les entreprises peuvent utiliser les services hébergés par Facebook pour stocker et gérer leurs conversations WhatsApp". La mise à jour concerne principalement les communications entre particuliers et entreprises via WhatsApp Business, une version qui propose des fonctionnalités supplémentaires adaptées aux besoins des entreprises.

    Comment faire pour quitter WhatsApp ?

    Si vous ne souhaitez plus utiliser WhatsApp, vous pouvez supprimer votre compte en suivant la procédure décrite sur le site de WhatsApp. Attention, ce processus est définitif. A la place, vous pouvez vous tourner vers d'autres messageries comme Telegram ou Signal. Lancée en 2014, cette dernière est considérée par les spécialistes comme l'une des applications de messagerie les plus sécurisées du marché grâce notamment à sa capacité de chiffrer de bout en bout messages ou appels audio et vidéo. 

    Elle est vite devenue populaire parmi les lanceurs d'alertes et les journalistes, notamment grâce au soutien public d'Edward Snowden. En février, la Commission européenne l'a même recommandée à ses équipes, en particulier pour sécuriser les échanges avec des personnes extérieures à l'organisation. Pour mieux conquérir ses nouveaux utilisateurs, Signal a publié un tutoriel (en anglais) pour les aider à importer facilement leurs conversations de groupe depuis une autre application de messagerie.

  • Alexandre Benalla de nouveau mis en examen pour ses passeports diplomatiques

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    Alexandre Benalla de nouveau mis en examen pour ses passeports diplomatiques

    L'ex-chargé de mission de l'Elysée est poursuivi pour "faux" et "usage de faux"

    ENQUÊTE - L'ex-chargé de mission de l'Elysée est poursuivi pour "faux" et "usage de faux"

    Alexandre Benalla a été une nouvelle fois mis en examen, le 11 février, dans l’enquête sur ses passeports diplomatiques, cette fois pour "faux" et "usage de faux", a appris l’AFP vendredi de source judiciaire, confirmant une information de Mediapart.

    Dans ce dossier, l’ex-chargé de mission de l’Elysée était déjà mis en examen depuis janvier 2019 pour "usage public et sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle".

    Un nouvel épisode judiciaire

    Il avait à cette époque été également placé sous le statut de témoin assisté, intermédiaire entre le simple témoin et la mise en examen, pour "abus de confiance", "faux et usage de faux document administratif" et "obtention indue de document administratif". Son avocate s’était dite "très très contente" de l’issue de cette comparution.

    Le 11 février dernier, le juge d’instruction en charge du dossier a donc décidé de le mettre également en examen pour "faux et usage de faux document administratif". Cette enquête vise à éclaircir les conditions dans lesquelles l’ancien chargé de mission à l’Élysée a continué à utiliser des passeports diplomatiques après sa mise en examen en juillet 2018 pour des violences lors du 1er-Mai et son limogeage.

    Des voyages en Afrique

    Trois proches collaborateurs d’Emmanuel Macron, dont le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler et son chef de cabinet d’alors, François-Xavier Lauch, ont été entendus en avril 2019 par les juges chargés de cette enquête.

    Après avoir affirmé dans un premier temps devant le Sénat les avoir laissés dans son bureau à l’Elysée, M. Benalla avait reconnu avoir récupéré et utilisé ces passeports, puis les avait rendus. Selon Mediapart et Le Monde, M. Benalla a utilisé l’un de ses deux passeports diplomatiques pour entrer dans plusieurs pays africains.

    Outre le dossier des passeports, Alexandre Benalla a également été mis en examen pour les violences commises en marge du défilé du 1er-Mai 2018 et pour le selfie pris avec une arme durant la campagne présidentielle de 2017.

  • Décès de Nick Kamen, chanteur et mannequin, ex-protégé de Madonna (Each Time You Break My Heart)

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    Décès de Nick Kamen, chanteur et mannequin, ex-protégé de Madonna avec son tube (Each Time You Break My Heart)

    Kick Kamen, protégé de Madonna dans les années 1980, et interprète du tube Each ime you break my heart, vient de mourir à l'âge de 59 ans.

    © Sigma Sound Studios Le chanteur Nick Kamen sur la pochette de son single "Each time you break my heart" en 1986

    Nick Kamen, mannequin et chanteur des années 1980, interprète du tube Each Time You Break My Heart et visage de la campagne Levi's en 1985, vient de mourir à l'âge de 59 ans, a annoncé la BBC ce mercredi.

    Le mannequin britannique né en 1962, avait pu se lancer dans la chanson grâce à Madonna, alors au sommet de sa gloire. C'est d'ailleurs la chanteuse qui lui avait écrit et produit son tube Each time you break my heart, en 1986, titre qui lui permettra de se classer dans les charts internationaux. Le clip était signé Jean-Baptiste Mondino.

    Pub Levi's

    Le chanteur britannique Boy George, avec qui il était ami, lui a rendu hommage sur Instagram. "Repose en paix, Nick Kamen, le plus gentil et beau garçon".

    https://www.youtube.com/embed/gix6cPfF3S4?rel=0

    C'est une publicité Levi's, qui l'avait rendu célèbre en 1985 et avait de lui un véritable sex symbol.

    https://www.youtube.com/embed/Q56M5OZS1A8?rel=0

    Il s'y dévêtissait dans une laverie, au son de I Heard It Through The Grapevine de Marvin Gaye.

  • Le polémiste Dieudonné réclame l’asile politique à la Turquie

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    Le polémiste Dieudonné réclame l’asile politique à la Turquie

    L’humoriste, condamné à de multiples reprises, a fait sa demande d’asile politique le 15 avril dernier auprès du président Erdogan.

    Procès de Dieudonné : le polémiste assure être victime de « deepfake » sur la vidéo qui l’incrimine

    Dans un climat de tension toujours vif entre la France et la Turquie, la dernière provocation en date est signée Dieudonné M’Bala M’Bala, rapportent nos confrères du Point. Le polémiste a fait une demande d’asile politique le 15 avril dernier, selon nos confrères, directement auprès du président turc Recep Tayyip Erdogan. Un pied de nez à son pays qui lui est permis grâce à son passeport… français justement, puisque la Turquie n’accepte les demandes d’asile que lorsqu’elles proviennent de pays européens.

    Et selon Le Point, en plus des facilités accordées par son passeport, la Turquie ne serait pas une destination par défaut. Le pays accueille en effet de nombreux artistes ou polémistes venus s’y réfugier. Son avocat confirme d’ailleurs qu’il compte y aller avec sa famille. Il devrait y retrouver d’autres figures complotistes, proches d’Alain Soral par exemple, comme Stéphane Blet.

    Habitué des tribunaux

    Il faut dire que le polémiste est un habitué des tribunaux français. Condamné à suppression maintes reprises pour des propos antisémites, racistes ou homophobes, il vient d’être jugé ce 12 mai pour « injure publique et provocation à la haine ». Le premier dossier concerne des insultes contre un ancien délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. Le deuxième concerne des vidéos remontant au mois de mai 2020. Comme Valeurs actuelles l’évoquait, il avait également été condamné en appel à verser 9 000 euros d’amende pour « complicité d’injure à caractère antisémite » à propos de sa chanson se moquant de la Shoah.

    Dieudonné est également banni de plusieurs plateformes vidéo. En outre, il avait défrayé la chronique début mars en revenant de Turquie sans test PCR et avait dû faire repousser son procès à cause d’une quarantaine obligatoire de sept jours. Le 27 mars, on apprenait également que Manuel Valls portait plainte pour diffamation contre Dieudonné, ce dernier l’avait accusé d’ « agression sexuelle ».

    La Turquie, défenseur de la liberté d’expression ?

    Cette demande d’asile politique fait en tout cas le jeu des médias publics turcs, fervents soutiens d’Erdogan, qui se sont emparés de l’affaire pour faire monter la tension entre les deux pays. TRT présente Stéphane Blet et Dieudonné comme des « artistes engagés » et « obligés de quitter la France en raison de leurs opinions politiques ». D’ailleurs, selon le média, la Turquie serait le seul pays à permettre une totale liberté d’expression aux deux polémistes, rapporte Le Point.

    Dieudonné et Stéphane Blet vont sortir un disque pour dénoncer « l’asphyxie du pouvoir » français. « Moi j’ai l’impression que votre pays a rendez-vous avec l’Histoire, et une fois de plus, je crois que la Turquie sera au centre du grand débat qui s’annonce », loue le polémiste. Rien de bien étonnant pour nos confrères, Ankara ayant déjà accueilli dernièrement Idriss Sihamedi, salafiste et fondateur de l’ONG Baraka City.