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Journaliste Indépendant - Attaché de Presse - Chargé de Communication et Attaché de Relations Publiques - Secrétaire Général de l'Association Générale des Familles du Comté de Nice - Attaché au Service Presse du Protocole des Villes de Béziers et de Nice
Emmanuelle Mottaz, également connue sous le nom de scène Emmanuelle, est une chanteuse et scénariste française, née le 19 juillet 1963 à Paris XIVe. Elle est l'interprète du titre Premier Baiser, sorti en 1986.
Emmanuelle est l'une des premières chanteuses lancées par Jean-Luc Azoulay après Dorothée et avant Hélène Rollès. Elle commence sa carrière en 1985 en sortant le titre Je t'appelle de Macao, qui ne connaît pas le succès.
La même année, elle est la « voix » de l'ordinateur dans la chanson Allô allô Monsieur l'ordinateur de Dorothée. En 1986, la carrière d'Emmanuelle explose avec le titre Premier Baiser. Très marqué par les sonorités des années 1960, ce tube atteint la deuxième place du Top 50 et s'écoule à 700 000 exemplaires. La musique de cette chanson sera reprise pour le générique de la sitcom Premiers Baisers diffusée sur TF1 entre 1991 et 1995.
Un premier album sort dans la lignée du 45 tours, comprenant une reprise du titre Rossignol de Luis Mariano ainsi qu'une chanson abordant l'homosexualité féminine (Pas un garçon). En 1987, le titre Rien que toi pour m'endormir annonce un deuxième album. C'est à nouveau un succès, Emmanuelle atteignant la troisième place des ventes de singles en France et en écoulant 500 000 exemplaires.
Deux autres 45 tours sont extraits, Et si un jour et Ce n'est qu'un voyou, mais ceux-ci ne remportent pas de succès malgré une intensive promotion...
Caroline Cayeux dans la tourmente. Depuis sa nomination au gouvernement, le 4 juillet, la ministre des Collectivités territoriales se retrouve sous le feu des critiques en raison de propos homophobes tenus lors d'une séance au Sénat en avril 2013, quand l'ancienne maire de Beauvais avait évoqué un dessein "contre la nature" en désignant le mariage pour tous. Plusieurs associations ont déposé plainte à son encontre et des membres de la majorité ont signé une tribune à paraître dimanche 16 juillet pour remettre en cause son maintien au sein du gouvernement. Franceinfo revient sur cette polémique qui embarrasse l'Elysée et Matignon.
1Des élus de gauche lancent une pétitition
Tout commence lorsqu'une cinquantaine de députés de gauche demandent, lundi 11 juillet, "le départ" de trois ministres – le ministre de l'Ecologie, Christophe Béchu, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et Caroline Cayeux – qu'ils accusent d'avoir "un passé" au sein de la Manif pour tous et d'être des "LGBTQIAphobes notoires". Leur pétition, parue dans le journal Têtu, reproche à la ministre des propos tenus lors d'une séance au Sénat le 8 avril 2013, alors qu'elle était siégeait au Palais du Luxembourg.
En citant la philosophe Chantal Delsol, elle avait alors déclaré : "Je pense que 'l'exigence du mariage homosexuel, et l'adoption des enfants qui va avec', n'est pas simplement un dessein 'qui va contre la nature'". Caroline Cayeux avait jugé l'affaire "plus grave, parce que l'on ne débat pas sur 'la question des limites : tout ce que je veux, et tout de suite, et qu'elles qu'en soient plus tard les conséquences'."
La pétition accuse Emmanuel Macron, "élu pour faire barrage à l'extrême droite homophobe" d'ajouter "à son gouvernement" une "nouvelle figure de la Manif pour tous". A l'initiative du député insoumis Andy Kerbrat, le texte est notamment signé par Ugo Bernalicis, Mathilde Panot, Danièle Obono et Adrien Quatennens. Elle regroupe au total une centaine de signatures, dont des militants.
2Caroline Cayeux "assume" ses propos
Le lendemain, Caroline Cayeux dit d'abord "assumer" ses propos, lors d'une intervention sur la chaîne Public Sénat, tout en se défendant d'avoir parlé de "caprice". "Je maintiens évidemment mes propos, mais j'ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l'appliquerai", déclare alors l'ancienne élue des Républicains. "J'ai beaucoup d'amis parmi tous ces gens-là", ajoute-t-elle. "C'est un mauvais procès qu'on me fait et ça m'a beaucoup contrarié. Je n'ai jamais fait partie de La Manif pour tous, je n'ai jamais défilé, que les choses soient claires."
"Ces gens-là" ? Cette expression fait bondir de nombreuses personnalités politiques. "J'ai beaucoup d'amis parmi ces gens-là'. Wow", commente l'écologiste Sandrine Rousseau. La ministre "insulte les homosexuels à la télévision. C'est grave, dangereux et interdit", s'indigne la militante Caroline De Haas. Très critiquée sur les réseaux sociaux, Caroline Cayeux fait ensuite marche arrière, un peu plus tard dans la journée, dans un message publié sur Twitter : "Mes propos ont blessé nombre d'entre vous, écrit-elle. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés. L'égalité des droits doit toujours être une priorité de notre action."
3Des associations portent plainte
Plusieurs associations de lutte contre l'homophobie déposent plainte, mercredi 13 juillet, à Paris pour "'injure publique envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle par une personne dépositaire de l'autorité publique". Dix ans après le vote du mariage pour tous, "ces propos sont outrageants pour les personnes homosexuelles", estime Etienne Deshoulières, avocat de ces associations.
"On ne peut pas avoir un gouvernement qui prétend lutter contre les discriminations que nous subissons et une ministre qui s'autorise à dire ça."
Terrence Khatchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie
sur franceinfo
Les propos de Caroline Cayeux sèment aussi le trouble au sein du gouvernement. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, evoque ainsi des "propos anachroniques", et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, déclare sur LCI qu'il fait, lui aussi, "partie de ces gens-là".
4La ministre présente ses excuses
Caroline Cayeux revient jeudi sur ses propos dans un entretien au Parisien. Et le ton, cette fois-ci, est bien différent de celui employé sur Public Sénat. La ministre y dit "regretter" ses propos "stupides" de 2013. "Les propos mentionnés remontent à dix ans", ajoute-t-elle. "Et si je ne peux nier les avoir tenus, évidemment que je ne les utiliserais plus et les regrette. Je comprends que ces propos maladroits aient pu autant blesser."
"Je tiens ici à renouveler toutes mes excuses les plus sincères car ils ne reflètent pas du tout ma pensée".
Caroline Cayeux, ministre des Collectivités territoriales
dans "Le Parisien"
La ministre revient sur la plainte déposée par plusieurs associations, indiquant qu'elle leur a "écrit un courrier d'excuses" : "Je veux qu'elles sachent qu'elles me trouveront toujours à leurs côtés dans les combats qu'elles mènent contre les discriminations et pour l'égalité des droits." Interrogée également sur son expression "parmi ces gens-là", Caroline Cayeux assure mesurer "combien cette expression a été choquante et douloureuse pour de nombreuses personnes".
5Elisabeth Borne défend sa ministre
Vendredi, en marge d'un déplacement dans le Calvados, Elisabeth Borne est interpellée au sujet de sa ministre des Collectivités territoriales. "Caroline Cayeux a tenu il y a plusieurs années des propos qui étaient naturellement choquants. Quand elle a voulu s'en expliquer, elle a manifestement tenu des propos maladroits", estime-t-elle.
"Je pense que les choses sont désormais claires et Caroline Cayeux, comme le reste du gouvernement, est au travail et concentrée sur sa mission."
Elisabeth Borne, Première ministre
en déplacement dans le Calvados
"Je pense qu'elle a eu l'occasion de s'expliquer dans une interview [au Parisien] pour présenter ses excuses aux personnes qui ont pu être choquées", poursuit Elisabeth Borne. Selon la Première ministre, Caroline Cayeux a pu "réaffirmer qu'elle partageait totalement les valeurs progressistes que porte le président, que je porte et que porte mon gouvernement, et qu'elle sera très vigilante à l'avenir au soutien qui peut être apporté à toutes les associations qui luttent contre les discriminations, et notamment contre l'homophobie".
Au sein du gouvernement, toutefois, la température a du mal à baisser. La secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale, Marlène Schiappa, dénonce sur France Inter des propos "bien évidemment très blessants". Clément Beaune affirme sur franceinfo en avoir discuté avec Caroline Cayeux elle-même : "J'ai pensé très important de ne pas le cacher, de le dire, en privé comme en public, parce qu'on parle de sujets fondamentaux."
6Une tribune de la majorité remet en cause son maintien au gouvernement
Malgré les appels d'Elisabeth Borne à clore le débat, l'affaire pourrait ne pas en rester là. Une centaine de personnalités de tous horizons, y compris de la majorité présidentielle, ont dénoncé les "propos homophobes" de la ministre chargée des Collectivités territoriales, Caroline Cayeux, dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche (éditions abonnés), samedi. Parmi les signataires figurent entre autres, sur le plan politique, l'ancien Premier ministre Manuel Valls, les députés de la majorité Joël Giraud, David Valence, Raphaël Gérard ou encore Quentin Bataillon.
"La question est de savoir si le gouvernement, dans son devoir de solidarité, valide la position d'un de ses membres, et si la majorité souscrit à son attitude", soulignent ces personnalités. "Ses propos meurtrissent personnellement beaucoup d'entre nous, mais surtout ils mettent à mal nos efforts quotidiens pour faire respecter les principes républicains dans nos territoires", poursuivent les signataires de la tribune, estimant que les "regrets" de Caroline Cayeux n'ont pas la "force de la sincérité".
Un conseiller de premier plan assure à franceinfo qu'une dizaine de ministres actuels sont scandalisés, en coulisses, par l'affaire Caroline Cayeux et soutiennent cette tribune. Toujours selon cette source, Matignon avait relu l'interview accordée au Parisien par la ministre. Autant dire que l'affaire est suivie de près.
Le taux du livret A doublera au 1er août. Il passera à 2%
Bruno Le Maire a annoncé, jeudi 14 juillet, le doublement du taux du Livret A à partir du 1er août. "Il passera à 2%", explique le ministre de l'Economie dans une interview accordée au Parisien. "Le taux du Livret d'épargne populaire (LEP) passera lui de 2,2% à 4,6%."
Bercy choisit donc de suivre la proposition de la Banque de France, en charge du calcul chaque semestre du taux du Livret A. Ces hausses "permettent de soutenir la rémunération des épargnants face à la hausse des prix", explique un communiqué de la banque centrale française.
Inférieur à l'inflation
Produit d'épargne favori des Français, le Livret A voit son taux calculé automatiquement deux fois par an. La formule de calcul fait la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme. Cette règle a été appliquée à la lettre, précise la Banque de France.
En février, la rémunération du Livret A avait déjà doublé, passant de 0,5%, un plancher historique, à 1%. Si cette hausse peut sembler une bonne nouvelle pour les épargnants français, elle ne doit pas faire oublier que le taux, même revalorisé, va rester très nettement inférieur à l'inflation, mesurée par l'Insee à 5,8% sur un an en France en juin.
Selon le ministre, "le LEP est le placement le plus efficace pour protéger contre l'inflation". Le Livret d'épargne populaire, qui voit lui son taux revalorisé à 4,6%, est réservé aux personnes ayant des revenus ne dépassant pas certains plafonds (20 297 euros annuels par exemple pour une personne seule).
Résultats Présidentielle 2022 : Macron (28,1%) et Le Pen (23,3%) s'affronteront à nouveau au second tour, Mélenchon troisième (20,1%), selon notre estimation
Les Français ont tranché : ils veulent rejouer le match d'il y a cinq ans. Dimanche 10 avril, jour du premier tour de l'élection présidentielle 2022, les électeurs ont choisi de qualifier Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour le second tour. Le président de la République sortant fait mieux qu'en 2017. Il obtient 28,1% des suffrages, selon notre estimation Ipsos-Sopra Steria, contre 24% il y a cinq ans. La candidate du RN, en lice pour la troisième fois, récolte 23,3% des voix, toujours selon notre estimation Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, Le Point, Le Monde, France 24 et les chaînes parlementaires. C'est mieux qu'en 2017, où elle avait obtenu 21,3% des suffrages. Suivez dans notre direct les résultats de ce premier tour, marqué également par une forte abstention.
Mélenchon troisième homme, suivi de Zemmour, Pécresse et Jadot. Il ne termine pas quatrième comme en 2012 et 2017, mais troisième. Avec 20,1% des suffrages, selon notre estimation, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, fait mieux qu'il y a cinq ans, où il avait obtenu 19,58% des voix. Loin derrière lui suit le candidat d'extrême droite Eric Zemmour, qui finit bien en deçà de ses ambitions initiales avec 7,2% des suffrages. Il est talonné par la candidate LR Valérie Pécresse qui, avec 5% des voix, réalise le pire score pour le parti traditionnel de droite sous la Ve République. En 2017, le candidat de sa famille politique, François Fillon, avait totalisé 20,01% des suffrages malgré les affaires. Yannick Jadot, le candidat EELV, obtient, lui, 4,4% des voix, un score bien éloigné des prétentions des écologistes en début de campagne. Impossible néanmoins de comparer à 2017 puisque ces derniers s'étaient rangés derrière le candidat du PS.
Les scores des autres candidats. Avec 2,7% des voix, le candidat communiste, Fabien Roussel est en-dessous de la barre fatidique des 5%, qui lui permet de se faire rembourser ses frais de campagne. Il est devancé par le député des Pyrénées-Atlantiques, Jean Lassalle, qui avec 3,3% des suffrages, triplent son score de 2017 (1,21%). La catastrophe était annoncée, elle s'est bien réalisée : avec 2,1% des voix, la candidate du PS, Anne Hidalgo, entraîne le parti socialiste dans une crise profonde. Nicolas Dupont-Aignan fait lui moins bien qu'en 2017 (4,70%) puisqu'il totalise 2,3% des voix. Les deux candidats trotkistes ferment le bal : Nathalie Arthaud obtient 0,8% et Philippe Poutou 0,7%.
L'abstention estimée à 26,2%. Selon notre estimation Ipsos-Sopra Steria, un peu plus d'un quart des Français ont boudé les urnes dimanche 10 avril.
Lundi 7 février 2022, sur France 2, Marine Le Pen a opéré un recadrage d'Anne-Sophie Lapix. Selon la candidate, la journaliste aurait dit une erreur concernant l'une de ses propositions.
Le rythme de la campagne présidentielle de Marine Le Pen s'accélère. Samedi 5 février 2022, la candidate du Rassemblement national était à Reims, devant 4.000 personnes afin de présenter son programme. L'occasion aussi pour la femme politique d'en dire plus sur son histoire personnelle, et notamment sur ses trois enfants, une fille et des jumeaux nés à seulement dix mois d'écart. "Je suis devenue maman, vite, d'une famille nombreuse, vite : trois enfants en moins d'un an. Des enfants merveilleux !", a-t-elle expliqué, comme l'ont rapporté nos confrères de Franceinfo, le 5 février. Lundi 7 février 2022, Marine Le Pen était de retour dans la capitale française pour un entretien accordé à Anne-Sophie Lapix sur le plateau de 20H22, l'entretien qui clôture le journal télévisé de France 2. Alors que la journaliste évoquait "l’exonération des entreprises pour augmenter les salaires", prévue par le programme de Marine Le Pen et qui "pourrait coûter des dizaines de milliards", la candidate l'a recadrée.
Marine Le Pen ferme avec Anne-sophie Lapix
Vidéo: Marine Le Pen interpelle Anne-Sophie Lapix (Dailymotion)
Fronçant les sourcils, Marine Le Pen a demandé : "Qu’est-ce que vous avez dit, là ? Vous avez dit quoi là, la dernière mesure c’est quoi ?" Anne-Sophie Lapix a réussi à répondre à Marine Le Pen sans se démonter : "Alors, j’ai dit : ‘l’exonération des charges patronales sur les salaires, quand les entreprises accepteront d’augmenter de 10% les salaires.’ Cette mesure, vous ne l’avez pas chiffrée, mais comme Nicolas Dupont-Aignan l’a chiffrée à 20 milliards…", a insisté la journaliste, qui reprochait à la candidate de ne pas avoir présenté les comptes de son programme.
Selon Marine Le Pen, qui a précisé que les comptes de son programme seraient bientôt publiés, a estimé que cette proposition ne coûterait rien à la France. "En réalité, ça ne coûte rien. Ça peut être, éventuellement, un manque à gagner". Après ce léger recadrage, Marine Le Pen a tenu à affirmer de nouveau : "Il n’y aura pas d’augmentation d’impôts, il y a même des baisses d’impôts. Je rends beaucoup d’argent aux Français, parce que c’est un des grands axes de mon projet".
Communautarisme, insécurité : Bernard Cazeneuve s’inquiète pour la France
L’ancien ministre de l’Intérieur a accordé une longue interview au Parisien. Bernard Cazeneuve est revenu sur la crise qu’a provoqué l’attentat de Charlie Hebdo. Il a aussi confié que la société a empiré depuis 2011…
Alors que le procès historique sur les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et de Montrouge commencera mercredi prochain, Bernard Cazeneuve est revenu sur cette crise qui a frappé le pays en 2015. Cet ancien ministre de l’Intérieur a accordé une interview au Parisien ce dimanche 30 août. Il a par ailleurs confié son point de vue concernant l’insécurité qui règne en France. Selon lui, « la violence s'est nouée au cœur de la société, la culture de la confrontation a prospéré, les fractures sont plus profondes désormais qu'à l'époque, le communautarisme a progressé et l'esprit républicain s'est affaissé ». Bernard Cazeneuve s’est dit préoccupé par « tout ce qui contribue à ruiner la confiance » des Français.
Les réseaux sociaux, cause de tous les maux ?
Le membre du Parti socialiste a délimité la principale cause de ces problèmes grandissants dans la société française : les réseaux sociaux. D’après lui, ils seraient devenus « le vecteur d'expression de toutes les pulsions et parfois des instincts les plus vils ». Il a poursuivi dans Le Parisien : « On peut y insulter son prochain à chaque instant, y détruire des réputations ou des personnes, avec le sentiment narcissique d'avoir administré une correction, ou pire encore d'avoir contribué à une révolution utile. » Bernard Cazeneuve en a profité pour critiquer l’usage de ces plateformes par les hommes et femmes politiques : « Nombreux sont ceux qui se sont emparés des réseaux sociaux pour en faire un outil de communication où l'outrance domine et où, à longueur de journée, les phrases les plus brèves sont débitées, au service des idées les plus courtes. »
Mais Bernard Cazeneuve est particulièrement inquiet des politiques qui comparent les policiers à des « barbares ». « Quand certains soutiennent que le racisme est dans l'ADN de la police, ils sapent l'autorité de l'Etat et la nécessaire confiance dans les institutions », a-t-il ajouté. Il redouterait même « des risques d'embrasement et la possibilité de continuer à faire Nation autour du Pacte républicain ». En effet, l’ex-ministre a glissé au quotidien que le rapport entre la police et la population s’est « incontestablement » abîmé. Il a développé : « Il faut d'abord être intraitable quant au respect par la police des principes déontologiques auxquels elle doit se conformer et sanctionner sévèrement tous les policiers qui manquent à leurs obligations. » Bernard Cazeneuve a d’ailleurs trouvé que l’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, était souvent « derrière » les forces de l’ordre alors qu’il devrait, selon lui, les diriger, leur « montrer la direction et le chemin ».
Enfin, Bernard Cazeneuve n’a pas détourné les yeux concernant la montée du communautarisme qui s’apparente à un « affaissement de la pensée républicaine ». Il a rappelé que « l'adhésion à des valeurs communes, par-delà les appartenances et les croyances de chacun », a permis au pays de faire Nation. Sa remise en cause serait d’ailleurs « un poison lent et funeste », a-t-il affirmé, pointant du doigt « ceux qui l'ont oublié notamment au sein de la gauche ». Sa propre famille politique.
Fin du 100% télétravail : ce qu'il faut retenir du nouveau protocole sanitaire si vous revenez en présentiel aujourd'hui
Le retour au bureau est possible à partir de mercredi, mais il reste encadré par des règles sanitaires strictes.
C'est le début du retour au bureau. Depuis le mercredi 9 juin et la nouvelle phase de déconfinement, les salariés peuvent revenir sur leur lieu de travail, délaissé depuis de nombreux mois, et saluer de vive voix leurs collègues. Afin de faciliter cette rentrée, le protocole sanitaire pour lutter contre la propagation du Covid-19 s'allège. Mais les gestes barrières restent de rigueur, rappelle le ministère du Travail dans sa nouvelle version du protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise.
Pour réussir votre retour en présentiel, franceinfo fait le point sur les nouvelles régles en vigueur à compter du 9 juin.
Le télétravail reste la règle
Travailler depuis chez soi reste "une des mesures les plus efficaces pour prévenir le risque d’infection au Covid-19", rappelle en préambule le ministère du Travail dans son protocole sanitaire. Cependant, les règles s'assouplissent et le "100% télétravail" n'est plus obligatoire afin de permettre un retour progressif au bureau. Pour cela, le ministère a laissé la main aux entreprises, en concertation avec leurs partenaires sociaux, pour décider du nombre minimum de jours télétravaillés pour les activités qui le permettent.
Interrogée mercredi 9 juin sur franceinfo, Elisabeth Borne, la ministre du Travail, a d'ailleurs réitéré son invitation à toutes les entreprises du secteur privé de négocier un accord sur le télétravail avec leurs salariés. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre service des ressources humaines pour connaître le rythme de télétravail possible dans votre entreprise.
Pour les travailleurs de la fonction publique, la règle est de trois jours de télétravail par semaine jusqu'au 1er juillet 2021, date à laquelle le nombre passera à deux jours si la situation sanitaire le permet. A compter du 1er septembre 2021, le régime de droit commun s'appliquera ainsi que le nouvel accord-cadre télétravail s'il est signé, précise le site Service-public.fr.
Les personnes vulnérables continuent de travailler depuis leur domicile
Si vous faites partie des personnes vulnérables identifiées dans le décret 2020-1365 du 10 novembre 2020, votre employeur doit vous proposer de télétravailler quand cela est possible. C'est le cas des plus de 65 ans, des personnes avec des antécédents cardiovasculaires, atteintes de diabète, d'immunodépression ou d'une maladie rare, mais aussi des femmes entrant dans leur troisième trimestre de grossesse.
En cas d'impossibilité de travailler à domicile, l'employeur doit assurer la sécurité de ses salariés vulnérables en mettant notamment à leur disposition un bureau individuel quand cela est possible, en adaptant leurs horaires de travail afin d'éviter un trop grand nombre de contacts et en assurant une désinfection régulière de leur poste de travail au moins en début et en fin de vacation.
Les règles sanitaires doivent être respectées
La pandémie étant toujours d'actualité les règles sanitaires le sont aussi. L'employeur est tenu de veiller à la sécurité sanitaire de ses salariés en assurant le nettoyage et la ventilation ou l'aération des locaux et en évitant au maximum les contacts rapprochés. Dès l'entrée dans votre entreprise, un sens unique de circulation doit être mis en place avec un marquage lisible au sol pour éviter les croisements et les retours en arrière. Les horaires d'arrivée et de départ peuvent être également adaptés, pensez à vérifier si c'est le cas dans votre entreprise. Si vous devez participer à des réunions, le nombre maximum de personnes à l'intérieur de la salle doit être indiqué à l'entrée de celle-ci.
Le masque n'est pas obligatoire dans les bureaux individuels
Le port du masque est systématique au sein des entreprises et dans les lieux collectifs clos. Mais si vous travaillez seul dans un bureau, vous pouvez l'enlever. Gardez-le toutefois à portée de main au cas où une personne entre dans votre bureau.
Pour les salariés travaillant dans un atelier, il est possible de retirer le masque si les locaux sont ventilés ou aérés, qu'une distance d'au moins deux mètres est respectée entre les personnes présentes et qu'elles portent une visière.
En extérieur, le port du masque est nécessaire en cas de regroupement ou d’incapacité de respecter la distance de deux mètres entre les personnes. Si vous devez vous déplacer à plusieurs dans un véhicule, préalablement désinfecté, alors le masque pour tous est de rigueur.
Les open spaces sont soumis à certaines mesures
Le ministère du Travail invite aussi à privilégier quand cela est possible les bureaux ou pièces à une personne. A défaut, dans les bureaux partagés, il est demandé d'éviter le face-à-face et de veiller à une distance physique d’au moins un mètre entre les personnes présentes. L'idéal est la mise en place de dispositifs de séparation et une aération ou ventilation régulière.
Pour les espaces de travail habituellement en open flex, il est conseillé d'avoir un poste fixe dédié et d'éviter de partager les outils de travail comme le clavier ou la souris. Pensez à les désinfecter régulièrement s'il y a du passage à votre poste. Quant aux portes, hormis les portes coupe-feux, elles doivent rester ouvertes dans la mesure du possible.
Les règles à la cantine s'assouplissent
Ce n'est pas encore le retour des grandes tablées à la cantine, dont la capacité d'accueil est augmentée à 50% de leur jauge. Mais les tables de six personnes sont à nouveau autorisées, avec une distance de deux mètres entre chaque table sauf si elles sont séparées par une paroi, détaille la fiche d'organisation des restaurants d'entreprise éditée par le ministère du Travail.
Par ailleurs, il faudra encore patienter pour le retour des salad-bar car les offres alimentaires en vrac sont toujours proscrites. Et si vous souhaitez déjeuner seul, votre employeur doit vous donner la possibilité de manger dans votre bureau s'il est individuel ou dans un local aménagé à cet effet.
Ce retour au bureau est aussi synonyme de retrouvailles avec les collègues autour de la machine à café ou dans tout autre lieu dédié à la pause. Ce moment de convivialité ne doit pas vous faire oublier les gestes barrières et si l'envie vous prend d'organiser ou de participer à un pot, le ministère recommande de le faire en extérieur et avec 25 personnes maximum.
Adoption du passe vaccinal par le Parlement : le point sur les nouvelles règles qui vont bientôt entrer en vigueur
En attendant la promulgation de la loi instaurant le pass vaccinal, adoptée dimanche 16 janvier, franceinfo revient sur les nouvelles mesures qui vont s'appliquer.
Les passes d'armes dans l'Hémicycle ont été âpres. Au terme de deux semaines de débat, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, lors d'un ultime vote à l'Assemblée nationale, dimanche 16 janvier. La promulgation de cette loi, qui instaure notamment le controversé pass vaccinal, n'est plus qu'une affaire de jours selon le gouvernement. La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon a toutefois annoncé avoir réuni les 60 parlementaires nécessaires pour saisir le Conseil constitutionnel, selon les informations de franceinfo.
Différences avec le pass sanitaire, classes d'âge concernées, contrôles et sanctions : voici le détail des nouvelles règles qui vont s'appliquer.
Les tests ne permettront plus d'activer le pass
Pour être valide, le pass vaccinal ne prendra en compte que le schéma vaccinal, qui doit être complet, ou un certificat de rétablissement attestant d'une guérison du Covid-19 datant de moins de six mois. Les tests de dépistage du Covid-19, qu'ils soient de type PCR ou antigéniques, ne sont plus suffisants pour obtenir le précieux sésame.
Pour rappel, le pass vaccinal sera obligatoire pour accéder aux lieux où le pass sanitaire était déjà demandé, comme de nombreux établissements recevant du public (bars, restaurants, cinémas, centres commerciaux de plus 20 000 m2), mais aussi pour emprunter certains moyens de transport, comme les trains, les avions domestiques, les bus, les cars et le covoiturage. Pour voyager par ces moyens, la loi précise que les non-vaccinés devront obligatoirement justifier d'un "motif impérieux d’ordre familial ou de santé" ainsi que d'un test négatif.
Le pass sanitaire ne disparaît pas pour autant
Le pass vaccinal ne va pas remplacer purement et simplement le pass sanitaire, car plusieurs exceptions sont à signaler. Cette version du document restera suffisante pour accéder aux hôpitaux, aux centres de santé et aux Ehpad. Précision importante : le pass vaccinal ne concernera que les personnes âgées de 16 ans ou plus. Les jeunes âgés de 12 à 15 ans pourront (et devront) continuer à présenter un pass sanitaire pour entrer dans un lieu à accès restreint.
Une activation temporaire est proposée aux personnes en cours de vaccination
Le pass vaccinal bénéficiera d'une mise en œuvre progressive. Ainsi, un sésame sera temporairement attribué aux personnes non vaccinées, mais engagées dans un schéma vaccinal, ainsi qu'aux personnes qui n’ont pas encore reçu leur dose de rappel sept mois après leur dernière dose. Le temps que ces personnes atteignent un schéma vaccinal complet, elles pourront présenter un résultat de test négatif à la place du pass vaccinal.
Un contrôle d'identité pourra être réalisé en plus de la vérification du pass
Les responsables d'établissements concernés par le pass vaccinal ou sanitaire pourront réclamer un document officie avec photographie pour vérifier la concordance entre les différents justificatifs. Ce contrôle sera autorisé dès lors qu'il existe "des raisons sérieuses de penser que le document présenté ne se rattache pas à la personne qui le présente", détaille le texte adopté.
Les fraudeurs risqueront des sanctions plus lourdes
Toute détention frauduleuse d'un faux pass sanitaire (qu'il soit falsifié ou emprunté à un tiers) est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Une peine loin d'être anodine, qui est portée à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende en cas de détention frauduleuse de plusieurs faux documents. La loi prévoit toutefois une certaine souplesse sur ces sanctions : si le fraudeur se fait administrer la dose manquante dans les trente jours après la date de l'infraction, il pourra échapper à ces condamnations.
Des amendes pourront être infligées aux entreprises réfractaires au télétravail
La loi prévoit des amendes pour faire respecter l'incitation du gouvernement à instaurer le télétravail"trois jours minimum" par semaine, quatre quand c'est possible, "dans toutes les entreprises et pour tous les salariés pour lesquels cela est possible". Ainsi, les entreprises ne jouant pas le jeu du télétravail risqueront une amende administrative allant jusqu'à 500 euros par salarié concerné, dans la limite de 50 000 euros par amende.