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Décès - Mort - Hommage - Page 4

  • Béziers (Hérault) : cinq (5) femmes interpellées dans une enquête pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste"

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    Béziers (Hérault) : (5) cinq femmes interpellées dans une enquête pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste"

    Selon les informations de France Télévisions, l'une des femmes interpellées à Béziers est soupçonnée d'avoir préparé un attentat visant une cible à Montpellier.

    Cinq femmes soupçonnées de vouloir commettre un attentat ont été interpellées dans la nuit de samedi 3 à dimanche 4 avril, à Béziers (Hérault), a appris France Télévisions. Une jeune femme de 18 ans était particulièrement visée par l'opération. Ses trois sœurs et sa mère ont également été arrêtées. Au moins une mineure figure parmi les personnes interpellées. Selon nos informations, elles préparaient une attaque dans la ville voisine de Montpellier.

    Les gardes à vue des quatre femmes majeures ont de nouveau été prolongées pour 48 heures, a appris France info de source judiciaire, lundi soir. La garde à vue de la sœur mineure a en revanche été levée.

    Contrairement à ce qui avait été avancé dans un premier temps, aucune arme n'a été saisie sur les lieux, affirme une source judiciaire à France info. Néanmoins, des produits, en cours d'analyse, pouvant entrer dans la composition d'explosifs ont été découverts, dans la chambre de la jeune femme.

    Selon France 3 Occitanie, l'interpellation s'est déroulée rue Franco et à La Résidence Le Triangle (quartier voisin) , dans le quartier de La Devèze à Béziers, et les forces de l'ordre étaient toujours sur place, dimanche midi. Le parquet national antiterroriste mène l'enquête pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Les téléphones et ordinateurs de ces cinq personnes vont être exploités. La principale suspecte va être entendue dès ce dimanche. Sa garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures.

    En déplacement dans un centre de vaccination à Marcq-en-Barœul (Nord), le ministre de l'Intérieur a fait valoir que "la menace terroriste" en France était "extrêmement forte". "Je ne sais pas encore si c'est un attentat déjoué, a aussi dit Gérald Darmanin. Mais des menaces graves étaient concordantes et c'est à bon droit que la DGSI, sous mon autorité et celle de la justice, est intervenue".

  • L’acteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l’âge de 69 ans L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public.

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    L’acteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l’âge de 69 ans

    L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public.

    L'acteur, auteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort lundi 18 janvier d'un cancer, annonce son agente, Anne Alvares-Correa à l'AFP. Il était âgé de 69 ans. L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public pour ses rôles d'anti-héros râleurs et désabusés mais profondément humains.

    Césarisé cinq fois

     

    Il avait ainsi reçu cinq César, quatre fois le trophée du meilleur scénario avec son ex-compagne Agnès Jaoui (pour Smoking/No SmokingUn air de familleOn connaît la chanson et Le Goût des autres) et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour On connaît la chanson. Il a été nommé six fois pour le César du meilleur acteur (pour Kennedy et moiLe Goût des autresLes SentimentsCherchez HortenseLa Vie très privée de Monsieur Sim et Le Sens de la fête).


    Parfois catalogué comme l'acteur d'un seul rôle, celui de l'éternel bougon, il détestait pourtant qu'on lui colle "cette étiquette" : "Je ne joue pas toujours des personnages râleurs !", s'était emporté l'acteur auprès de l'AFP en 2015.
    Pour Bacri, qui n'aimait pas les héros et "ne cro(yait) pas aux types éclatants de bonheur""traquer le vécu, la sobriété, la pudeur" et "refuser la tricherie" étaient une profession de foi.

    Contre toute chapelle

    Dans les rôles qu'il choisissait, ou ceux qu'il écrivait avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri pourfendait le sectarisme culturel, le conformisme, les chapelles, la servilité...
    C'est son père qui lui avait transmis cette morale, lors de son enfance à Castiglione (Algérie), où il naît en mai 1951. Facteur, il travaillait le week-end dans le cinéma de la ville et avait fait découvrir le 7e Art à son fils.

     


    En 1962, la famille émigre à Cannes, où Jean-Pierre Bacri entreprend des études de lettres. Quand il monte à Paris et pousse la porte d'un cours d'art dramatique, c'est d'abord l'écriture qui l'intéresse. En 1977, il écrit sa première pièce, Tout simplement, vite suivie de trois autres. Parallèlement, Jean-Pierre Bacri décroche de petits rôles à la télévision et sur les planches. En 1982, son personnage de proxénète dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady le fait connaître du grand public. Deux ans plus tard, il est nommé aux César comme meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de flic dépassé et taciturne dans Subway de Luc Besson.

     

    Les "Jacri"

    Mais son talent n'éclate vraiment qu'au côté d'Agnès Jaoui qu'il rencontre en 1987 au théâtre dans L'anniversaire de Pinter. Très vite, les "Jacri" - comme les surnommait Resnais - mettent en commun leur humour acide et leur don d'observation pour écrire à quatre mains. Leur première pièce, Cuisine et dépendances (1992) est un succès vite adapté au cinéma, tout comme Un air de famille (1996).

     


    Alain Resnais fait appel à eux pour les scenarii de Smoking/NoSmoking (1993) et On connaît la chanson (1997). Puis Agnès Jaoui passe derrière la caméra pour Le goût des autres (2000).

     

    "Droit à la paresse"

    Ces dernières années, l'acteur tournait moins, se limitant à deux films par an et revendiquant son droit à la paresse. En 2017, il avait également joué dans Grand froid de Gérard Pautonnier et Santa et Cie d'Alain Chabat.

     

    Et dans Le Sens de la fête d'Olivier Nakache et Eric Toledano, il est irrésistible dans le rôle de Max, organisateur d'un mariage où rien ne se déroule comme prévu, un rôle d'éternel bougon taillé sur mesure. Parmi ses tout derniers films, Place publique, d'Agnès Jaoui, en 2018.

     

  • L’acteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l’âge de 69 ans L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public.

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    L’acteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l’âge de 69 ans

    L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public.

    L'acteur, auteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort lundi 18 janvier d'un cancer, annonce son agente, Anne Alvares-Correa à l'AFP. Il était âgé de 69 ans. L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public pour ses rôles d'anti-héros râleurs et désabusés mais profondément humains.

    Césarisé cinq fois

     

    Il avait ainsi reçu cinq César, quatre fois le trophée du meilleur scénario avec son ex-compagne Agnès Jaoui (pour Smoking/No SmokingUn air de familleOn connaît la chanson et Le Goût des autres) et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour On connaît la chanson. Il a été nommé six fois pour le César du meilleur acteur (pour Kennedy et moiLe Goût des autresLes SentimentsCherchez HortenseLa Vie très privée de Monsieur Sim et Le Sens de la fête).


    Parfois catalogué comme l'acteur d'un seul rôle, celui de l'éternel bougon, il détestait pourtant qu'on lui colle "cette étiquette" : "Je ne joue pas toujours des personnages râleurs !", s'était emporté l'acteur auprès de l'AFP en 2015.
    Pour Bacri, qui n'aimait pas les héros et "ne cro(yait) pas aux types éclatants de bonheur""traquer le vécu, la sobriété, la pudeur" et "refuser la tricherie" étaient une profession de foi.

    Contre toute chapelle

    Dans les rôles qu'il choisissait, ou ceux qu'il écrivait avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri pourfendait le sectarisme culturel, le conformisme, les chapelles, la servilité...
    C'est son père qui lui avait transmis cette morale, lors de son enfance à Castiglione (Algérie), où il naît en mai 1951. Facteur, il travaillait le week-end dans le cinéma de la ville et avait fait découvrir le 7e Art à son fils.

     


    En 1962, la famille émigre à Cannes, où Jean-Pierre Bacri entreprend des études de lettres. Quand il monte à Paris et pousse la porte d'un cours d'art dramatique, c'est d'abord l'écriture qui l'intéresse. En 1977, il écrit sa première pièce, Tout simplement, vite suivie de trois autres. Parallèlement, Jean-Pierre Bacri décroche de petits rôles à la télévision et sur les planches. En 1982, son personnage de proxénète dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady le fait connaître du grand public. Deux ans plus tard, il est nommé aux César comme meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de flic dépassé et taciturne dans Subway de Luc Besson.

     

    Les "Jacri"

    Mais son talent n'éclate vraiment qu'au côté d'Agnès Jaoui qu'il rencontre en 1987 au théâtre dans L'anniversaire de Pinter. Très vite, les "Jacri" - comme les surnommait Resnais - mettent en commun leur humour acide et leur don d'observation pour écrire à quatre mains. Leur première pièce, Cuisine et dépendances (1992) est un succès vite adapté au cinéma, tout comme Un air de famille (1996).

     


    Alain Resnais fait appel à eux pour les scenarii de Smoking/NoSmoking (1993) et On connaît la chanson (1997). Puis Agnès Jaoui passe derrière la caméra pour Le goût des autres (2000).

     

    "Droit à la paresse"

    Ces dernières années, l'acteur tournait moins, se limitant à deux films par an et revendiquant son droit à la paresse. En 2017, il avait également joué dans Grand froid de Gérard Pautonnier et Santa et Cie d'Alain Chabat.

     

    Et dans Le Sens de la fête d'Olivier Nakache et Eric Toledano, il est irrésistible dans le rôle de Max, organisateur d'un mariage où rien ne se déroule comme prévu, un rôle d'éternel bougon taillé sur mesure. Parmi ses tout derniers films, Place publique, d'Agnès Jaoui, en 2018.

     

  • La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez Est Morte D'Une Leucémie, figure du MoDem; elle est morte à l'âge de 69 ans

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    La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez Est Morte D'Une Leucémie, figure du MoDem; elle est morte à l'âge de 69 ans

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    La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez, figure du MoDem, est morte à l'âge de 69 ans

    Marielle de Sarnez a été le bras droit de François Bayrou et la première vice-présidente du MoDem. Elle présidait la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

    Marielle de Sarnez, députée et ancienne ministre chargée des Affaires européennes, est morte à l'âge de 69 ans, a annoncé mercredi 13 janvier François Bayrou"Voici le jour en trop. Marielle, si talentueuse et si courageuse, (...) vient de partir. Notre chagrin est immense", a tweeté le président du MoDem.

    Marielle de Sarnez, députée et ancienne ministre chargée des Affaires européennes, est morte à l'âge de 69 ans, a annoncé mercredi 13 janvier François Bayrou"Voici le jour en trop. Marielle, si talentueuse et si courageuse, (...) vient de partir. Notre chagrin est immense", a tweeté le président du MoDem.

    L'éphémère ancienne ministre des Affaires européennes, qui souffrait d'une leucémie, est morte à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Elle a joué un rôle essentiel dans la définition d'un MoDem affranchi du clivage droite-gauche. Elle a été le bras droit de François Bayrou et la première vice-présidente du MoDem. En 2007 et 2012, elle a été la directrice de campagne de François Bayrou. 

    Silhouette longiligne, cheveux blonds, allure décontractée chic - veste, jean et baskets - Marielle de Sarnez a partagé sa vie politique entre Paris et l'Europe. Elue municipale dans la capitale, après avoir fait alliance avec Nathalie Kosciusko-Morizet, elle est aussi députée européenne de 1999 à 2017 et exerce la fonction de secrétaire générale du Parti démocrate européen. 

    L'alter ego de François Bayrou

    Sa nomination en mai 2017 dans le premier gouvernement d'Edouard Philippe comme ministre des affaires européennes aurait dû être le couronnement de sa carrière. Mais elle ne restera en poste qu'un mois et quatre jours. L'ouverture en juin suivant d'une enquête préliminaire du parquet dans l'affaire des emplois présumés fictifs des assistants des députés européens du parti centriste la conduit à démissionner tout comme François Bayrou, éphémère ministre de la Justice.

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    Investie dans la foulée aux législatives par LREM, elle est élue députée de Paris (11e circonscription) et prend la présidence de la prestigieuse commission des Affaires étrangères de l'Assemblée. En décembre 2019, Mme de Sarnez a été mise en examen comme eurodéputée pour "détournement de fonds publics", pour avoir utilisé son ancienne assistante Karine Aouadj à des tâches personnelles bien qu'elle fut rémunérée sur des fonds européens.

    Reconduite en décembre 2020 à la fonction de 1ere vice-présidente du MoDem, elle n'était jamais très loin de son président François Bayrou, et formait avec lui un couple politique assez singulier. "Marielle, c'est mon alter ego. Elle est la personne de ma vie politique dans le jugement de laquelle j'ai le plus confiance. Sa boussole est juste à 95%", disait d'elle en 2017 celui devenu depuis Haut-commissaire au Plan.

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  • Robert Hossein, le metteur en scène des grands spectacles populaires, est mort à l'âge de 93 ans

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    Robert Hossein, le metteur en scène des grands spectacles populaires, est mort à l'âge de 93 ans

    Homme de théâtre et de cinéma, il avait notamment marqué des générations de spectateurs pour son rôle dans la série de films "Angélique".

    C'était un homme de théâtre comme de cinéma. Le comédien, réalisateur et metteur en scène Robert Hossein est mort jeudi 31 décembre, à l'âge de 93 ans. Il est décédé "ce matin à l'hôpital", après "un problème respiratoire", a indiqué son épouse, la comédienne Candice Patou, confirmant une information du Point.".Si son rôle dans la série de films Angélique a marqué des générations de téléspectateurs, Robert Hossein a aussi servi de nombreux grands réalisateurs, dont Henri Verneuil et Claude Lelouch. En août, il avait reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière, lors d'une cérémonie symbolique organisée à Vittel (Vosges), la ville où il résidait.

     

     

    Infatigable metteur en scène

    Fils d'un compositeur d'origine azérie et d'une comédienne moldave, Robert Hossein suit très tôt des cours de théâtre et c'est sur les planches qu'il fera ses débuts. Comme acteur, il se fait connaître sur grand écran dès la fin des années 40 (Le Diable boiteux, de Sacha Guitry). Son rôle dans la série Angélique Marquise des anges a marqué des générations de téléspectateurs, le figeant parfois un peu trop dans son rôle de beau ténébreux balafré (le fameux Geoffrey de Perrac). Mais Robert Hossein a aussi servi de nombreux grands réalisateurs, Roger Vadim, Henri Verneuil, Claude Lelouch et Toni Marshall.

    Dans cette archive de la RTS (Radio Télévision Suisse) du 29 décembre 1986, on le voit entouré de ses amis Frédéric Dard, Lino Ventura et Jacques Weber lors d'une émission spéciale pour son anniversaire. 

    Mais c'est peut-être dans le rôle de metteur en scène que Robert Hossein s'est le plus épanoui, déployant énergie et créativité. Dès les années 50, il réalise ses premiers films (Les salauds vont en enferPardonnez nos offenses)  avant de se lancer dans la création théâtrale puis dans la fabrication de grands spectacles où il fait interagir le public : Le Cuirassé PotemkineLes MisérablesJules CésarJésusDanton et RobespierreBen-Hur et Une Femme nommée Marie (en 2011).

    Le succès Notre-Dame de Paris

    Au total, Robert Hossein a signé plus d'une vingtaine de grands spectacles. Pour lui, l'important, c'était de créer et de toucher le grand public.

    Tous ceux qui font des films, du théâtre vous diront que c'est la même passion, la même folie, le même amour, la même foi !

    Robert Hossein

     

    Dans cette liste, il ne faut pas oublier Notre-Dame de Paris, un spectacle musical créé en 1978 au Palais des Sports de Paris avec Michel Creton et Anne Fontaine dans les rôles respectifs de Quasimodo et Esmeralda. A l'époque, il avait connu un gros succès avec plus de 580 000 spectateurs.

    En 1955, il s'est marié avec Marina Vlady avec qui il a deux fils, Igor et Pierre.  À 34 il se marie avec la fille de la journaliste Françoise Giroud, Caroline Eliacheff, alors âgée de 15 ans et fait scandale. En 1976, il épouse la comédienne Candice Patou.

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  • La chanteuse Rika Zaraï est Morte

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    La chanteuse Rika Zaraï inhumée dans la Nièvre, à Oisy

    La dernière demeure de Rika Zaraï se situe au cimetière d’Oisy. La chanteuse possédait une propriété dans cette petite commune de trois cent dix habitants proche de Clamecy.

    Mise à jour mercredi 30 décembre, à 16 h : Une cérémonie a eu lieu à la salle des fêtes d'Oisy, en présence de la famille et de quelques proches. La rue était barrée de part et d'autre par les gendarmes du peloton de surveillance et intervention de la gendarmerie de Cosne-sur-Loire, avec ordre formel de la famille de ne laisser approcher personne. La chanteuse reposera au cimetière de la commune.


    La chanteuse Rika Zaraï, décédée le 23 décembre à l’âge de 82 ans, pourrait être inhumée, mercredi 30 décembre, dans le petit cimetière d’Oisy, près de Clamecy, commune où elle possèdait une maison depuis quelques années.

    Jointe mardi 29 décembre après-midi, Brigitte Picq, maire, indiquait qu’elle « ne [se] permettrai[t] pas de confirmer quelque information que ce soit ». Mais ajoutait, presque en contradiction, espérer que rien ne soit publié ce jour-là.

    Un élu du département voisin de l’Yonne, où la chanteuse avait quelques connaissances et avait dédicacé des ouvrages lors d’une fête en 2017, confirme l’inhumation dans cette petite localité de la Nièvre. Dans l’intimité familiale.

    « Elle était très discrète »

    D’après nos informations, la vedette franco-israélienne venait se ressourcer à Oisy depuis environ une dizaine d’années. « Au départ, chez une amie », affirme une habitante, « puis dans la maison qu’elle avait achetée il y a trois ou quatre ans. Des gros travaux y ont été engagés et sont terminés depuis un an. Elle est entourée de murs de trois mètres de haut. »

  • L'univers du Chanteur Christophe vendu aux enchères

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    L'univers de Christophe vendu aux enchères

    Le chanteur Christophe, décédé en avril, vivait dans une caverne aux trésors: les objets qui l'entouraient, des juke-boxes aux peintures érotiques, ont fait l'objet d'une vente aux enchères samedi à Paris.

    Une belle bataille a notamment eu lieu autour d'une guitare ayant appartenu à l'artiste, peinte à son effigie par Enki Bilal: pour une offre à 4.000 euros, l'instrument a finalement été adjugé à 25.000 euros.

    La maison de vente aux enchères Cornette de Saint-Cyr s'est chargée de l'évènement, à huis clos, par téléphone et internet, confinement oblige.

    L'appartement parisien de Christophe était un véritable musée de collectionneur. Furent ainsi proposés à la vente ses pin-ups en tôle sérigraphiée, ses tableaux - caricatures politiques ou représentations de prostituées -, ses modèles réduits de voitures américaines, postes de radio vintage des années 1940 ou encore juke-boxes d'avant et d'après-guerre, table de poker, flippers, etc. 

    Les fans et les autres pouvaient aussi acquérir ses vêtements de scène, entre marinières et blousons de cuir, des éléments de son studio d'enregistrement - des synthés à la console de mixage - mais aussi le disque d'or de son tube "Aline".

    D'autres objets plus rares figuraient dans le catalogue, comme une statuette de vierge noire, une boîte de boules de pétanque - marquées du nom du musicien - ou encore ce "pot de fleur fétichiste", ainsi présenté par la maison de vente, soit un vase en bronze en forme de bottine à lacets.

    Daniel Bevilacqua, de son vrai nom, est décédé le 16 avril à 74 ans "des suites d'un emphysème", une maladie pulmonaire, avait annoncé à l'AFP le jour de son décès son épouse Véronique. 

    Quelques mois plus tard, elle a confessé que le chanteur avait succombé des suites du Covid-19. 

    "Je n'ai jamais voulu cacher le Covid, c'est juste que je ne le savais pas. Lorsqu'il est arrivé à l'hôpital, c'était pour sa crise d'emphysème", avait-elle confié sur RTL.

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  • États-Unis : Joe Biden vainqueur, mais…

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    États-Unis : Joe Biden vainqueur, mais…

    Ce n'est pas tout à fait le scénario dont il rêvait et auquel il s'était préparé. Certes, à près de 78 ans, Joe Biden a enfin été élu président. Mais il espérait un raz de marée démocrate qui aurait remisé le trumpisme aux oubliettes, lui aurait donné le contrôle du Sénat et lui aurait permis de lancer de grandes réformes. Au lieu de ça, il se retrouve avec un pays coupé en deux, divisé comme jamais, un Parti démocrate affaibli qui a perdu des voix chez les Noirs et les Latinos, et probablement une situation de cohabitation très inconfortable. En effet, il faudrait que les démocrates s'emparent de deux sièges au Sénat ? scénario hautement improbable ? pour parvenir à une simple égalité à la chambre haute 50-50.

    Lire aussi Joe Biden, anti-Trump et « réconciliateur en chef »

    Pour le moment, Joe Biden n'a aucun pouvoir sur ce qui va se passer d'ici à l'investiture le 20 janvier. Est-ce que Donald Trump va concéder sa victoire ? Va-t-il y avoir une passation de pouvoir en douceur ? Donald Trump ne semble guère enclin à laisser la place gracieusement à son successeur. Il a dépêché des armadas d'avocats pour essayer de contester les élections dans une demi-douzaine d'États. Vendredi soir, il a tweeté : « Joe Biden ne devrait pas revendiquer faussement la présidence. Je peux le faire aussi. La bataille juridique commence seulement. » Ensuite, dans les deux mois qui lui restent à la Maison-Blanche Donald Trump pourra agir à peu près comme il l'entend. Il risque d'octroyer des contrats à des proches, d'accorder des grâces à des multiples conseillers sous le coup de la justice, et surtout de faire passer toutes sortes de mesures de dernière minute. Ces derniers temps, par exemple, l'administration Trump a imposé de multiples sanctions contre l'Iran qui rendent plus difficile un retour à des négociations futures.

    Un opposant en chef nomme Mitch McConnell

    Une fois en place, Joe Biden va devoir gérer une multitude de crises allant de la pandémie de Covid à la récession économique? Surtout, il va être confronté probablement à un Sénat républicain qui va avoir un droit de veto. Il a face à lui l'homme le plus puissant de Washington, Mitch McConnell, le chef de file des républicains. Si l'on en juge par la présidence Obama, ce dernier va faire de l'obstruction systématique bloquant les nominations et toutes les réformes. En 2008, par exemple, alors que le pays était en pleine crise économique, les républicains avaient freiné tant qu'ils pouvaient le plan de relance de Barack Obama l'obligeant à réduire son montant.

    Les républicains ont déjà commencé. Après avoir laissé le président Trump creuser le déficit, ils se positionnent en chantres de la rigueur fiscale et freinent des quatre fers pour le nouveau plan de relance.

    L'équipe Biden va donc devoir sélectionner des membres de son administration assez modérés pour avoir une chance de plaire à Mitch McConnell et d'être confirmés au Sénat. Ce qui va faire enrager l'aile gauche démocrate. Des Elizabeth Warren ou Bernie Sanders ? jugés beaucoup trop à gauche ? n'ont aucune chance d'être acceptés. Et même Susan Rice, l'ex-conseillère à la Sécurité nationale de Barack Obama pressentie pour prendre la tête du Département d'État risque d'être rejetée, car les républicains lui en veulent pour l'attaque terroriste en Libye contre le consulat américain à Benghazi.

    Lire aussi Philippe Labro ? « Good luck, Mister President ! »

    Finis aussi les rêves d'une présidence à la Franklin Roosevelt, le président qui avait profité de la grande crise de 1929 pour instaurer des réformes profondes. Oubliés ses grands projets en matière d'infrastructures, de lutte contre le réchauffement climatique?

    Comment va-t-il s'y prendre pour faire voter des hausses d'impôts sur les hauts salaires, réformer la Santé, imposer un congé maternité de douze semaines, et surtout lancer un plan de relance pour sauver l'économie ?

    Le seul aspect positif pour les démocrates c'est que Joe Biden et McConnell, qui ont à peu près le même âge, se connaissent et ont forgé des liens sur les bancs du Sénat. McConnell est le seul républicain à avoir assisté à l'enterrement de Beau, le fils de Biden, en 2015. Et il a évité d'attaquer le démocrate sur les affaires douteuses de son autre fils Hunter pendant la campagne. Peut-être vont-ils pouvoir trouver quelques terrains d'entente sur la baisse du prix des médicaments, par exemple, ou sur la nécessité d'injecter de nouvelles aides pour aider l'économie.

    Au pire, si les républicains bloquent tout, Joe Biden pourra toujours imiter Donald Trump et agir par décret et nommer des ministres sans l'aval du Sénat. Mais le plus gros blocage risque de venir de la branche judiciaire qui décide in fine dans ce pays de toutes les réformes. Plus de 220 juges conservateurs ont été nommés à des cours d'appel sous Donald Trump. Et la Cour suprême est dominée aujourd'hui largement par six juges conservateurs contre trois démocrates. Dans son discours vendredi, Joe Biden a appelé à un retour à la civilité en politique. « Il est temps que notre nation se rassemble et se réconcilie. Ça ne va pas être facile mais nous devons essayer. »