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Réseaux Sociaux - Internet - WebMaster - Page 6

  • “On va te violer dans une cave” : Mila menacée pendant ses vacances

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    “On va te violer dans une cave” : Mila menacée pendant ses vacances

    La jeune fille qui avait osé critiquer la religion musulmane et avait été cyberharcelée par la suite a été reconnue lors d’un voyage à Malte.

    Mila et la quiétude, ce n’est pas encore pour maintenant. Selon une information du Canard enchaîné reprise par Marianne, la jeune lycéenne déscolarisée depuis le début de l’année, était en séjour linguistique à Malte au mois d’août. Mais ses vacances ne se sont pas déroulées comme prévu. La jeune adolescente a été une nouvelle fois harcelée, menacée de mort et de viol sur l’île où elle a été reconnue. Le 15 août, dans un restaurant, un homme lui a demandé si elle était Mila. Vérification faite, il s’en est violemment pris à elle dans un premier temps : « On va te violer dans une cave », et lui assénant : « On va violer ta mère ».
     
    Selon la jeune fille, les insultes auraient été proférées « au nom d’Allah ». L’homme l’a également menacée de mort : « Que je ne te revoie pas, sinon je vais t’étrangler ». D’après le Canard enchainé, il aurait également menacé de dévoiler le lieu où elle était en vacances sur les réseaux sociaux.

    Un an avec sursis

    Alerté, le responsable du séjour linguistique auquel elle participait a prévenu la police. L’homme habite en France et a été arrêté le lendemain des faits. Il a été condamné à un an de prison avec sursis.
     
    En juillet, l’avocat de la jeune fille révélait qu’elle avait reçu plus de 30 000 menaces de morts depuis sa sortie sur l’islam. Parmi elles, de violentes diatribes comme : « Je vais t’égorger, je vais te sortir tes tripes et te les faire manger puis je te violerai ensuite », toujours « au nom du Prophète ». En juin, un mineur avait été interpellé pour « menaces de mort »« usurpation d'identité d'un tiers » et « envoi réitéré de messages malveillants ». Il avait déclaré aux enquêteurs « assumer totalement » ses propos et avoir fait « le boulot que les juges et la police ne font pas… ou trop lentement ». Déscolarisée puisque l’Education nationale n’a pas trouvé de structure garantissant sa scolarité, la jeune Mila est désormais dans un internat.

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  • “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

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    “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

    La députée LREM aurait mal vécu, le 6 juillet dernier, de ne pas être nommée au gouvernement.

    En convolant d’une famille politique à l’autre, Aurore Bergé espérait probablement satisfaire à ses hautes ambitions. À tout le moins, elle s’imaginait ministre sous la macronie, en atteste l’anecdote rapportée par Le Point, ce jeudi 30 juillet.

    « Elle est partie en courant »

    Le 6 juillet, les parlementaires de la majorité sont invités à un pot d’arrivée, à Matignon, du nouveau locataire des lieux, Jean Castex. Aurore Bergé, présente, est « stupéfaite de ne pas avoir été nommée ministre de plein exercice lors du remaniement », explique l’hebdomadaire. Ce jour-là, le Premier ministre vient à peine de dévoiler les noms de ceux qu’Emmanuel Macron et lui-même ont choisis pour la fin du quinquennat. Alors, déçue de ne pas en être, l’élue de 33 ans « craque », explique Le Point.

    Un participant à l’événement raconte la scène : « C'était lunaire ! Elle est partie en courant dans le parc et en est revenue peu après avec les yeux encore rougis. On l'entendait dire tout haut : ‘J’ai tout donné à la Macronie !’ » Cet indiscret du Point fait écho à un autre, celui-ci de L’Opinion : Aurore Bergé, qui n’a même pas obtenu un secrétariat d’État dans la nouvelle équipe gouvernementale, « insupporte en haut lieu », explique le journal. En cause, notamment, « sa façon de survaloriser les attaques dont elle fait l’objet ».

    Aurore Bergé dément

    « Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée). En attendant, je préfère être en séance à l'Assemblée nationale afin que nous puissions voter la PMA pour toutes », a-t-elle réagi, jeudi, sur Twitter, à l'information dévoilée par Le Point.

    Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée).

    En attendant, je préfère être en séance à l'assemblée nationale afin que nous puissions voter la #PMApourToutes. Ça me paraît plus important.

    Lien permanent Catégories : Anne Hidalgo, Association, Aurore Bergé, Blog, Décès - Mort - Hommage, Elections, Europe - (Union Européenne), Fait-Divers, Gabriel Attal, Gay & Lesbien, Gérald Darmanin, Homophobie, Homosexualité, Jeux, Journalisme, La République En Marche (LaREM), Législatives, Livre, Loisirs, Mouvement Démocrates (MoDem), Municipales, Musique, People, Photos, Pôle Emploi, Politique, Premier Ministre, Présidentielle, Presse, Réformes, Réseaux Sociaux - Internet - WebMaster, Santé, Science, Shopping, Sida -Aids, Sport, Vinyle Is Back, Voyage, Web 0 commentaire
  • Star Academy : pourquoi Elodie Frégé aimerait ne plus voir certaines images

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    Star Academy : pourquoi Elodie Frégé aimerait ne plus voir certaines images

    Élodie Frégé est récemment revenue sur ses débuts à la Star Academy, révélant qu'il existe certains enregistrements de ses prestations qu'elle souhaiterait voir disparaître.

    Il y a quelques mois, Olivia Ruiz revenait avec amertume sur sa participation à la seconde saison de la Star Academy. C'est aujourd'hui au tour d'Elodie Frégé d'exprimer quelques regrets quant à cette expérience qui l'a révélée au public. La grande gagnante de la Star Academy 3 a confié dans les colonnes de Télé Cable Sat son envie de voir disparaître les images de ses prestations dans l'émission culte, avant de préciser sa pensée sur Instagram.

     

    Ce n'est pas la première fois qu'Élodie Frégé revient sur son passage par la Star Academy. Invitée d'Eric Naulleau en octobre 2019 dans le cadre de l'émission "De quoi j'me mêle" sur C8, la chanteuse avait déjà évoqué cette expérience : "Ça fait 16 ans, je suis passée à autre chose. Je m'en suis servie comme d'un tremplin. Je vivais dans un coin paumé de la France, je n'avais pas assez d'argent pour me payer une école (...) J'ai dit non au début, et puis finalement j'ai gagné."

    "J'étais tellement désincarnée, à côté de mes pompes"

    Si aujourd'hui, la chanteuse de 38 ans reste reconnaissante à l'émission de lui avoir permis d'accomplir son rêve, elle ne semble plus assumer celle qu'elle était à l'époque : "Si les images pouvaient disparaître, cela m'arrangerait. J'étais tellement désincarnée, à côté de mes pompes. Je n'assumais pas mon premier album." Et si celui-ci a tout de même été vendu à 200 000 exemplaires, pour la chanteuse, c'est sa collaboration avec Benjamin Biolay qui a réellement marqué son envol artistique. Pour elle, c'est son second disque "Le jeu des 7 erreurs", composé par l'interprète de Comment est ta peinequi a été le vrai "tournant" de sa carrière : "Il m'a écrit de magnifiques chansons."

    Au lendemain de la publication de l'interview rapportée par Télé Cable Sat, la chanteuse a souhaité apporter quelques précisions concernant ses propos, et s'est expliquée dans une story publiée sur son compte Instagram. "Je n'ai aucun regret concernant ma participation à l'émission qui m'a révélée en 2003, bien au contraire. En revanche, je serais d'accord pour ne plus revoir certaines de mes prestations peu glorieuses qui continuent de circuler sur le Net : J'AI LE DROIT OUI OU NON ?", a écrit la chanteuse avant de conclure "J'en profite pour envoyer mon coeur à tous ceux qui m'ont soutenue à l'époque malgré mes grands doutes et mon hypersensibilité, souvent causes de certaines prestations que personnellement j'estime bancales."

    Un beau témoignage de reconnaissance de la part de celle qui serait actuellement au travail sur son cinquième album.

  • Marine Le Pen et Emmanuel Macron au coude-à-coude au premier tour de la Présidentielle 2022, selon un sondage

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    Le Pen et Macron au coude-à-coude au premier tour, selon un sondage

    Une enquête pour le Journal du dimanche et Sud Radio donne Emmanuel Macron entre 23 et 26% au premier tour, en fonction des différents candidats potentiels à droite et à gauche. Marine Le Pen se situe, elle, entre 24 et 27%, là aussi selon les différentes hypothèses de candidatures à droite et à gauche.

    © Michel GILE/Gamma-Rapho via Getty Images Macron Le Pen

    Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient au coude-à-coude au premier tour de l'élection présidentielle, loin devant tous les autres candidats, si le scrutin avait lieu dimanche, selon un sondage Ifop-Fiducial. Cette enquête pour le Journal du dimanche et Sud Radio donne Emmanuel Macron entre 23 et 26% au premier tour, en fonction des différents candidats potentiels à droite et à gauche.

    Marine Le Pen se situe, elle, entre 24 et 27%, là aussi selon les différentes hypothèses de candidatures à droite et à gauche. En 2017, Emmanuel Macron avait recueilli 24% des voix au premier tour, contre 21,3 à Marine Le Pen. Il l'avait emporté au second tour avec 66,1% contre 33,9% à la présidente du Rassemblement national.

    La concurrence loin derrière

    A moins de deux ans de la présidentielle, le couple Macron/Le Pen continue de dominer le rapport de forces et relègue la concurrence loin derrière. A droite, une candidature de Xavier Bertrand recueillerait 16% des voix, devant François Baroin (14%), Valérie Pécresse (11%), Bruno Retailleau (8%) et Rachida Dati (8%).

    A gauche, une candidature d'Anne Hidalgo recueillerait 9% des voix, devant François Hollande (7%) et Ségolène Royal (5%) dans l’hypothèse où Jean-Luc Mélenchon (LFI, 11%) et Yannick Jadot (EELV, 6%) se présentaient. En cas de candidature unique à gauche, Jean-Luc Mélenchon recueillerait 15% des voix, devant Anne Hidalgo et Yannick Jadot (13% tous les deux).

    Enquête réalisée en ligne entre le 28 septembre et le 1er octobre auprès de 1.608 personnes inscrites sur les listes électorales, tirées d'un échantillon de 1.805 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication des rapports de force au jour de la réalisation du sondage.

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  • Pour Jean-Michel Aphatie, la robe d'Aurore Bergé à Salut Les Terriens n'était pas "très adaptée"

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    Pour Jean-Michel Aphatie, la robe d'Aurore Bergé à SLT n'était pas "très adaptée"

    Aurore Bergé sur le plateau de "C à vous" lundi.France 5

    Après son passage sur le plateau de «Salut Les Terriens» samedi, Aurore Bergé a subi de nombreuses remarques sexistes sur les réseaux sociaux. Lundi, c'est Jean-Michel Aphatie qui a fait remarquer à la députée LREM à «C à vous» que sa tenue de samedi n'était «peut-être pas très adaptée» à un plateau télé. 

    La députée LREM Aurore Bergé a beaucoup fait parler d'elle après son passage à «Salut les Terriens» samedi. Non pas pour son discours ou ses idées, mais parce que de nombreux internautes ont jugé que sa robe était trop courte. Face à un flot de remarques sexistes sur sa tenue vestimentaire, la porte parole du groupe La République en Marche à l'Assemblée avait réagi sur Twitter. «Alors vous savez quoi ? Je n'ai pas à être jugée sur la longueur de ma robe. Ni moi, ni aucune femme. Je n'ai pas à subir d'insultes, de harcèlement ou pire, en raison d'une robe. Ni moi, ni aucune femme. Rien ne justifie ou n'excuse cela», avait-elle écrit. Lundi, sur le plateau de «C à vous», la politique a évoqué une nouvelle fois l'incident. «J'ai choisi de mettre une robe sur un précédent plateau et je ne pensais pas que la longueur de ma robe allait être un débat (...) Je me dis que j'aimerais pas être dans la tête de celles et ceux qui passent leur temps à commenter la vie des autres et qui prennent beaucoup de temps pour ça», a-t-elle dit avant de se déclarer surprise «qu'en 2018, une femme soit encore jugée par rapport à la tenue qu'elle porte plutôt que par rapport aux propos qu'elle tient».

     

    A lire aussi :SLT : Visée par des remarques sexistes sur sa robe, la députée Aurore Bergé monte au créneau

    "On s'habille en fonction du lieu où l'on va" estime Jean-Michel Aphatie

     
     

    Face à elle, Jean-Michel Aphatie a lui estimé que toute personne doit adapter sa tenue aux circonstances. «Mettons de côté les insultes, bien sûr rien ne les justifie, "On s'habille comme on veut". Pas tout à fait. On s'habille en fonction du lieu où l'on va. Quand on va à un enterrement, on réfléchit à comment on s'habille. De la même manière quand on va à la télévision, on ne vient pas en t-shirt par exemple (...) La manière dont on s'habille, pour une femme comme pour un homme, peut être un parasite par rapport au discours, au propos que l'on tient. Peut-être que votre tenue, pour le dire clairement, n'est pas très adaptée à une prise de parole politique qui a toujours un peu de solennité au fond».

    A lire aussi :Aurore Bergé témoigne sur le sexisme en politique : «Il faut faire le ménage»

    «Je ne suis pas à l'Assemblée nationale, je suis sur un plateau de télévision, ça n'est pas exactement la même chose», a rétorqué Aurore Bergé. «Je réclame que les femmes aient le droit de s'habiller comme elles veulent qu'elles soient députées, qu'elles soient salariées du privé, du public, fonctionnaires, retraitées, peu importe, elles s'habillent comme elles veulent, a-t-elle fait valoir avant de conclure : Ce n'est pas parce que je suis une femme et que je suis députée par ailleurs que je n'ai pas le droit de choisir la robe que je vais mettre ou si je ne mets pas une robe».

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  • Les avocats de Johnny Depp tentent d'accréditer la thèse d'une Amber Heard violente

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    Les avocats de Johnny Depp tentent d'accréditer la thèse d'une Amber Heard violente

    Les avocats de Johnny Depp ont tenté vendredi d'accréditer la thèse selon laquelle c'est Amber Heard, l'ex-femme de l'acteur américain, qui était capable de violence, présentant à l'appui des extraits de vidéos reçus anonymement.

    L'acteur de 57 ans poursuit en diffamation la société éditrice du tabloïd The Sun, NGN pour l'avoir qualifié en avril 2018 de mari violent.

    Le héros de "Pirates des Caraïbes" rejette fermement cette accusation, affirmant n'avoir jamais levé la main sur une femme et accuse en retour de violences son ex-épouse, qu'il dépeint comme une calculatrice narcissique et sociopathe qui veut détruire sa vie.

    A la fin de la troisième semaine de ce procès devant la Haute Cour de Londres, l'équipe de Johnny Depp a versé à la procédure des extraits vidéos issus du tournage d'une émission de téléréalité datant de 2006-2007. Ces preuves de dernière minute, reçues la veille d'une source anonyme, seraient à leurs yeux de nature à accréditer la thèse d'une Amber Heard violente.

    Ces images montrent la sœur de l'Américaine de 34 ans, Whitney Henriquez, questionnée autour d'une piscine par d'autres participantes sur des marques sur son visage et le haut de sa poitrine, qui n'apparaissent pas néanmoins de manière évidente sur les images de médiocre qualité. 

    -"Botté les fesses"-

     

    "Je n'arrive pas à croire qu'Amber t'ait botté les fesses", entend-on l'une des participantes dire à Mme Henriquez. "Tu t'es battue ?", continue-t-elle en inspectant le corps de la jeune femme, ajoutant : "Elle t'a vraiment botté les fesses". Face aux questions pressantes, Whitney Henriquez rétorque qu'elle ne veut pas en parler.

    "D'abord, c'était vraiment une mauvaise émission de téléréalité", a dénoncé la sœur de l'actrice, questionnée vendredi après le visionnage de ces extraits.

    La jeune femme a expliqué qu'elle faisait référence à une "dispute verbale", pas "physique". Sous le feu roulant des questions de l'avocate Eleanor Laws, elle a répété que les autres participantes n'avaient d'autre but que de tenter de pimenter une conversation d'une totale platitude, de "créer une histoire", en "cherchant des blessures qui n'étaient pas là".

    "On ne voit aucune marque", a-t-elle souligné, répétant que sa sœur avait bien été victime de "violences domestiques".

    Amber Heard et Johnny Depp s'étaient rencontrés en 2011 sur le tournage de "Rhum Express" et ont divorcé début 2017, après moins de deux ans d'un mariage orageux.

    Le procès se poursuit lundi et mardi avec les plaidoiries des avocats.

  • Cannabis thérapeutique : une association interpelle Dupond-Moretti

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    © Dolph CANTRIJN / HOLLANDSE HOOGTE L’expérimentation du cannabis thérapeutique en France est au point mort.

    Cannabis thérapeutique : une association interpelle Dupond-Moretti

    L'association L630, spécialisée dans le droit des drogues, demande au nouveau ministre de la Justice la fin des poursuites pour les patients consommateurs de cannabis.

    Alors que les travaux de la mission d’information menée à l’Assemblée nationale autour du cannabis vient d’achever le chapitre consacré à l’usage thérapeutique, une lettre demandant la fin des poursuites concernant les consommateurs de cannabis atteints de pathologies graves ou lourdes vient d’atterrir sur le bureau du nouveau garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. Déposée par l’association L630, spécialisée dans le droit des drogues et connue pour proposer une aide juridique aux personnes poursuivies, la missive entend mettre en avant la question de la dignité des malades. «Nous travaillons depuis de nombreuses années sur les politiques publiques des drogues. Nous avons l’occasion, chaque jour, de défendre de nombreux usagers et de rappeler devant des juridictions diverses le caractère incompréhensible de la prohibition actuelle. Nous constatons pourtant que les malades qui consomment du cannabis pour pallier leurs douleurs continuent d’être condamnés, peut-on lire dans la lettre. Il en va de même pour leurs aidants et proches qui prennent aujourd’hui un risque pénal inconsidéré.»

    Lors de la passation de pouvoir, mardi place Vendôme, le nouveau garde des Sceaux déclarait que son ministère serait celui des droits de l’homme. Une occasion à saisir pour les défenseurs du cannabis médical. «Il ne s’agit pas d’un sujet de santé mais bien de dignité humaine, explique Béchir Bouderbala, membre fondateur de L630. Il y a dans ce chemin vers la dignité des produits qui ne sont peut-être pas conseillés par l’Etat ni autorisés, mais qui sont les éléments constitutifs du bien vivre de nombreux malades. Il faut que l’Etat arrête de condamner ces personnes qui souffrent.» Leur proposition : la mise en place d’une circulaire mettant un terme aux poursuites lorsque les consommateurs de cannabis sont atteints de pathologies graves ou lourdes et qu’un médecin atteste de l’intérêt thérapeutique de leur consommation. «Nous avons reçu des appuis des députés, aussi bien de la majorité que de l’opposition, qui soutiennent cette proposition et considèrent qu’il n’est plus possible de continuer à pénaliser des usagers médicaux», indique Bouderbala. 

    «Blocage politique»

    Cette initiative intervient alors que l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France est au point mort. Pilotée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), elle a pour but d’évaluer la faisabilité d’une politique publique de distribution de cannabis à des fins thérapeutiques. En octobre 2019, l’Assemblée nationale donnait son feu vert à l’amendement défendu à l’époque par le rapporteur Olivier Véran, aujourd’hui ministre de la Santé, qui autorisait pour deux ans la tenue de cette expérimentation concernant 3 000 patients français. Une phase de test qui vise les personnes souffrant de certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou encore de spasticité musculaire due à la sclérose en plaques. Bousculée par la crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19, l’expérimentation a finalement été reportée à janvier 2021 et le décret se fait attendre. Pour Mado Gilanton, présidente de l’association Apaiser S&C et victime de syringomyélie, une malformation de Chiari de type 1 qui touche la moelle épinière et le cervelet, «on est dans un blocage politique et technocratique, alors que la décision a été prise à l’unanimité au Parlement. En attendant, les patients continuent de souffrir et d’être menacés.»

    En matière pénale, la qualification des usages du cannabis ne diffère pas. Le ministère de la Justice ne distingue pas les usagers en général des patients malades qui consomment. Les associations militent pour une adaptation de la politique pénale au contexte d’un usage thérapeutique du cannabis qui n’est plus à prouver dans le traitement des douleurs. Depuis la loi du 31 décembre 1970, l’usage de stupéfiants, y compris de cannabis, est puni d’un emprisonnement d’un an et de 3 750 euros d’amende. Une procédure d’amende forfaitaire délictuelle prévue par l’article 58, I., 3 de la loi du 23 mars 2019 pourra permettre sous certaines circonstances, de substituer à cette peine une amende de 200 euros. 

    Marché parallèle

    Mado Gilanton évoque le cas d’un patient épileptique de 42 ans, récemment poursuivi par la justice : «Il m’a contacté car il cherchait un avocat. Grâce à ses propres plants, il avait réussi à stabiliser son traitement et il n’en cultivait que pour lui. Le cannabis lui permettait de travailler et de diminuer les médicaments antiépileptiques graves, explique-t-elle. Il a été dénoncé par un voisin. Tout a été détruit et ses médicaments ont été saisis.» Pour Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien et ancien président de la Fédération addiction, «une prohibition absolue telle qu’on le voit autour du cannabis ne permet pas d’atteindre un objectif efficace, alors qu’on voit de plus en plus émerger l’idée selon laquelle il ne faut pas se priver des usages bénéfiques du cannabis. Les plus hautes autorités de santé du pays ont déterminé cinq familles de pathologies qui pourront bénéficier de l’expérimentation. Mais elle ne débute pas et en attendant, ceux qui pourraient en bénéficier continuent d’être susceptibles d’être interpellés et de devoir acheter via le marché parallèle.» A ce jour, dix-sept pays de l’Union européenne, tels que l’Allemagne ou l’Italie, autorisent le cannabis médical sous différentes formes.

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  • Erdogan traite les dirigeants français de “cupides et incompétents”

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    Erdogan traite les dirigeants français de “cupides et incompétents”

    Le président turc a attisé les tensions naissantes entre son pays et le duo Grèce-France.

    À ceux qui craignaient de voir la Grèce et la France s’opposer frontalement à la Turquie, Recep Tayyip Erdogan a envoyé un signal clair, dimanche 30 août : si désescalade verbale il doit y avoir, il n’en sera pas l’instigateur… Le président turc a tout simplement accusé les dirigeants grecs et français d’être « cupides et incompétents », rapporte notamment Le Point.

    « À nos ennemis, nous disons : Chiche ! »

    « Le peuple grec accepte-t-il ce qui risque de lui arriver à cause de ses dirigeants cupides et incompétents ? », a lancé le président turc, alors qu’Ankara et Athènes se disputent le partage de très importantes ressources gazières en Méditerranée. Et le chef d’État de poursuivre, comme une mise en garde pour Paris : «  Le peuple français sait-il le prix qu'il devra payer à cause de ses dirigeants cupides et incompétents ? ».

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    Le président turc a même laissé entendre que son pays était prêt à prendre les armes. « Lorsqu'il s'agit de combattre, nous n'hésitons pas à donner des martyrs (…) La question est la suivante : ceux qui s'érigent contre nous en Méditerranée et (au Proche-Orient) sont-ils prêts aux mêmes sacrifices ? », a-t-il interrogé. Et de poursuivre : « À nos ennemis, nous disons : Chiche ! ». Dimanche, le vice-président turc Fuat Oktay, a par ailleurs assuré que l’extension des eaux territoriales grecques à 12 milles marins, contre six actuellement, serait un « casus belli ». Les autorités françaises ont, de leur côté, dénoncé le « comportement escalatoire » de la Turquie.

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