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Covid-19 - Coronavirus - Page 2

  • Sida : un Brésilien pourrait être le premier patient séropositif en rémission après un traitement par antirétroviraux, avancent des chercheurs

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    Ce patient, un trentenaire diagnostiqué séropositif en 2012, a reçu plusieurs médicaments antirétroviraux puissants, notamment du maraviroc (nom commercial Celsentri) et du dolutégravir (Tivicay).

    Un homme porteur du virus du sida, en rémission depuis plus d'un an, pourrait être le premier patient adulte à guérir de la maladie sans avoir eu besoin d'une greffe de moelle osseuse, ont annoncé des chercheurs, mardi 7 juillet. Cette percée potentielle (p. 5 du PDF) a été révélée à l'occasion de la 23e conférence internationale sur le sida, pour la première fois entièrement tenue en ligne du 6 au 10 juillet, en raison de l'épidémie de Covid-19.

    Le VIH affecte plusieurs dizaines de millions de gens dans le monde. Bien que la maladie ne soit plus synonyme de mort certaine comme autrefois, les patients séropositifs doivent prendre un traitement à vie. Ces dernières années, deux hommes – baptisés patients "Berlin" et "Londres" – semblent avoir été guéris après avoir subi une greffe de moelle osseuse à haut risque pour traiter un cancer. Une équipe internationale de chercheurs pense avoir un troisième patient qui ne montre plus de signe d'infection, après avoir suivi un traitement différent.

    Ce patient, un Brésilien de 34 ans dont le nom n'a pas été divulgué, a été diagnostiqué séropositif en 2012. Dans le cadre de l'étude, il a reçu plusieurs médicaments antirétroviraux puissants, notamment du maraviroc (nom commercial Celsentri) et du dolutégravir (Tivicay), pour voir s'ils pouvaient l'aider à éliminer le virus. Après plus de 57 semaines sans traitement anti-VIH, ce patient reste négatif au test de détection d'anticorps anti-VIH.

     

    Des résultats à prendre avec précaution

    Ricardo Diaz, expert en maladies infectieuses à l'université de Sao Paulo (Brésil), qui a présenté cette étude, a souligné lors de la conférence internationale que ces résultats étaient excitants mais préliminaires, et que des analyses plus poussées étaient en cours. "L'important pour moi est d'avoir un patient qui était sous traitement et qui contrôle désormais le virus sans traitement", explique-t-il à l'AFP. "Nous ne sommes pas en mesure de détecter le virus et il perd la réponse spécifique au virus – si vous n'avez pas d'anticorps, vous n'avez pas d'antigène", c'est-à-dire pas de virus, ajoute l'expert.

    Selon l'ONU, 1,7 million de personnes ont contracté le VIH l'an dernier et plus de 40 millions de personnes vivent avec actuellement. Selon le docteur Diaz, le mode de traitement de son équipe, qui nécessite des recherches supplémentaires, est une piste plus éthique pour les personnes gravement malades vivant avec le VIH que celle de la greffe de moelle osseuse.

    Sharon Lewin, directrice du Doherty Institute for Infection and Immunity à Melbourne (Australie), estime que les conclusions de Ricardo Diaz sont "très intéressantes", même si elle remarque des limites à l'étude. "Ces données très provocatrices doivent faire l'objet d'une analyse plus approfondie", dit-elle. Plusieurs rémissions prolongées ont par ailleurs été signalées dans le monde sans qu'une guérison puisse être affirmée.

  • Coronavirus : Covid-19 la quarantaine obligatoire pour entrer en France va être étendue à plusieurs pays, dont la Turquie, Le Bangladesh ou encore Sri-Lanka...

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    Covid-19 : la quarantaine obligatoire pour entrer en France va être étendue à plusieurs pays, dont la Turquie

    La mesure entrera en application samedi à minuit, a précisé une source gouvernementale à l'AFP.

    Les voyageurs en provenance de plusieurs pays supplémentaires devront observer une quarantaine obligatoire de dix jours à l'arrivée en France, pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, a confirmé le ministre de la Santé vendredi 7 mai. Cette restriction, qui prévaut déjà pour l'Inde ou encore le Brésil, s'appliquera également à la Turquie et à plusieurs Etats "dans la périphérie immédiate de l'Inde", a précisé Olivier Véran. La mesure entrera en application samedi à minuit, selon une source gouvernementale à l'AFP.

    >> Retrouvez les dernières informations sur la pandémie de Covid-19 et la campagne de vaccination dans notre direct

    Cette restriction s'appliquera également au Bangladesh, au Sri Lanka, au Pakistan, au Népal, aux Emirats arabes unis et au Qatar.  Les voyageurs en provenance de ces territoires doivent justifier à leur arrivée d'un test PCR de moins de 36 heures. Sur ce point, "une tolérance sera accordée ce week-end pour les nouveaux pays concernés", a indiqué la même source gouvernementale à l'AFP.

    Permission de sortie entre 10 heures et midi

    Les passagers devront déclarer à la compagnie aérienne leur lieu de quarantaine en France, justificatif à l'appui. Cette quarantaine s'assortit cependant d'une permission de sortie entre 10 heures et midi. Tout contrevenant s'expose à une amende de 1 000 à 1 500 euros en cas de récidive. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait indiqué mercredi que "1 500 contrôles" avaient déjà été effectués "auprès des personnes en quarantaine et 141 personnes verbalisées".

    Ces mesures supplémentaires interviennent alors que l'épidémie flambe en Inde, qui a enregistré cette semaine près de la moitié des cas mondiaux, et dans ses pays limitrophes. La Turquie connaît, elle, une décrue du nombre de cas, mais à un seuil encore élevé (moyenne de 27 000 cas par jour).

  • L'univers du Chanteur Christophe vendu aux enchères

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    L'univers de Christophe vendu aux enchères

    Le chanteur Christophe, décédé en avril, vivait dans une caverne aux trésors: les objets qui l'entouraient, des juke-boxes aux peintures érotiques, ont fait l'objet d'une vente aux enchères samedi à Paris.

    Une belle bataille a notamment eu lieu autour d'une guitare ayant appartenu à l'artiste, peinte à son effigie par Enki Bilal: pour une offre à 4.000 euros, l'instrument a finalement été adjugé à 25.000 euros.

    La maison de vente aux enchères Cornette de Saint-Cyr s'est chargée de l'évènement, à huis clos, par téléphone et internet, confinement oblige.

    L'appartement parisien de Christophe était un véritable musée de collectionneur. Furent ainsi proposés à la vente ses pin-ups en tôle sérigraphiée, ses tableaux - caricatures politiques ou représentations de prostituées -, ses modèles réduits de voitures américaines, postes de radio vintage des années 1940 ou encore juke-boxes d'avant et d'après-guerre, table de poker, flippers, etc. 

    Les fans et les autres pouvaient aussi acquérir ses vêtements de scène, entre marinières et blousons de cuir, des éléments de son studio d'enregistrement - des synthés à la console de mixage - mais aussi le disque d'or de son tube "Aline".

    D'autres objets plus rares figuraient dans le catalogue, comme une statuette de vierge noire, une boîte de boules de pétanque - marquées du nom du musicien - ou encore ce "pot de fleur fétichiste", ainsi présenté par la maison de vente, soit un vase en bronze en forme de bottine à lacets.

    Daniel Bevilacqua, de son vrai nom, est décédé le 16 avril à 74 ans "des suites d'un emphysème", une maladie pulmonaire, avait annoncé à l'AFP le jour de son décès son épouse Véronique. 

    Quelques mois plus tard, elle a confessé que le chanteur avait succombé des suites du Covid-19. 

    "Je n'ai jamais voulu cacher le Covid, c'est juste que je ne le savais pas. Lorsqu'il est arrivé à l'hôpital, c'était pour sa crise d'emphysème", avait-elle confié sur RTL.

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  • États-Unis : Joe Biden vainqueur, mais…

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    États-Unis : Joe Biden vainqueur, mais…

    Ce n'est pas tout à fait le scénario dont il rêvait et auquel il s'était préparé. Certes, à près de 78 ans, Joe Biden a enfin été élu président. Mais il espérait un raz de marée démocrate qui aurait remisé le trumpisme aux oubliettes, lui aurait donné le contrôle du Sénat et lui aurait permis de lancer de grandes réformes. Au lieu de ça, il se retrouve avec un pays coupé en deux, divisé comme jamais, un Parti démocrate affaibli qui a perdu des voix chez les Noirs et les Latinos, et probablement une situation de cohabitation très inconfortable. En effet, il faudrait que les démocrates s'emparent de deux sièges au Sénat ? scénario hautement improbable ? pour parvenir à une simple égalité à la chambre haute 50-50.

    Lire aussi Joe Biden, anti-Trump et « réconciliateur en chef »

    Pour le moment, Joe Biden n'a aucun pouvoir sur ce qui va se passer d'ici à l'investiture le 20 janvier. Est-ce que Donald Trump va concéder sa victoire ? Va-t-il y avoir une passation de pouvoir en douceur ? Donald Trump ne semble guère enclin à laisser la place gracieusement à son successeur. Il a dépêché des armadas d'avocats pour essayer de contester les élections dans une demi-douzaine d'États. Vendredi soir, il a tweeté : « Joe Biden ne devrait pas revendiquer faussement la présidence. Je peux le faire aussi. La bataille juridique commence seulement. » Ensuite, dans les deux mois qui lui restent à la Maison-Blanche Donald Trump pourra agir à peu près comme il l'entend. Il risque d'octroyer des contrats à des proches, d'accorder des grâces à des multiples conseillers sous le coup de la justice, et surtout de faire passer toutes sortes de mesures de dernière minute. Ces derniers temps, par exemple, l'administration Trump a imposé de multiples sanctions contre l'Iran qui rendent plus difficile un retour à des négociations futures.

    Un opposant en chef nomme Mitch McConnell

    Une fois en place, Joe Biden va devoir gérer une multitude de crises allant de la pandémie de Covid à la récession économique? Surtout, il va être confronté probablement à un Sénat républicain qui va avoir un droit de veto. Il a face à lui l'homme le plus puissant de Washington, Mitch McConnell, le chef de file des républicains. Si l'on en juge par la présidence Obama, ce dernier va faire de l'obstruction systématique bloquant les nominations et toutes les réformes. En 2008, par exemple, alors que le pays était en pleine crise économique, les républicains avaient freiné tant qu'ils pouvaient le plan de relance de Barack Obama l'obligeant à réduire son montant.

    Les républicains ont déjà commencé. Après avoir laissé le président Trump creuser le déficit, ils se positionnent en chantres de la rigueur fiscale et freinent des quatre fers pour le nouveau plan de relance.

    L'équipe Biden va donc devoir sélectionner des membres de son administration assez modérés pour avoir une chance de plaire à Mitch McConnell et d'être confirmés au Sénat. Ce qui va faire enrager l'aile gauche démocrate. Des Elizabeth Warren ou Bernie Sanders ? jugés beaucoup trop à gauche ? n'ont aucune chance d'être acceptés. Et même Susan Rice, l'ex-conseillère à la Sécurité nationale de Barack Obama pressentie pour prendre la tête du Département d'État risque d'être rejetée, car les républicains lui en veulent pour l'attaque terroriste en Libye contre le consulat américain à Benghazi.

    Lire aussi Philippe Labro ? « Good luck, Mister President ! »

    Finis aussi les rêves d'une présidence à la Franklin Roosevelt, le président qui avait profité de la grande crise de 1929 pour instaurer des réformes profondes. Oubliés ses grands projets en matière d'infrastructures, de lutte contre le réchauffement climatique?

    Comment va-t-il s'y prendre pour faire voter des hausses d'impôts sur les hauts salaires, réformer la Santé, imposer un congé maternité de douze semaines, et surtout lancer un plan de relance pour sauver l'économie ?

    Le seul aspect positif pour les démocrates c'est que Joe Biden et McConnell, qui ont à peu près le même âge, se connaissent et ont forgé des liens sur les bancs du Sénat. McConnell est le seul républicain à avoir assisté à l'enterrement de Beau, le fils de Biden, en 2015. Et il a évité d'attaquer le démocrate sur les affaires douteuses de son autre fils Hunter pendant la campagne. Peut-être vont-ils pouvoir trouver quelques terrains d'entente sur la baisse du prix des médicaments, par exemple, ou sur la nécessité d'injecter de nouvelles aides pour aider l'économie.

    Au pire, si les républicains bloquent tout, Joe Biden pourra toujours imiter Donald Trump et agir par décret et nommer des ministres sans l'aval du Sénat. Mais le plus gros blocage risque de venir de la branche judiciaire qui décide in fine dans ce pays de toutes les réformes. Plus de 220 juges conservateurs ont été nommés à des cours d'appel sous Donald Trump. Et la Cour suprême est dominée aujourd'hui largement par six juges conservateurs contre trois démocrates. Dans son discours vendredi, Joe Biden a appelé à un retour à la civilité en politique. « Il est temps que notre nation se rassemble et se réconcilie. Ça ne va pas être facile mais nous devons essayer. »

  • Sebastián Athié est mort, il avait 24 ans (acteur de Disney)

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    L’acteur de Disney Sebastián Athié est mort, il avait 24 ans

    Dimanche 5 juillet, Disney Channel Latin America a annoncé la mort de Sebastián Athié, star de la série "Once", à l'âge de 24 ans. 

    Une disparition tragique pour la grande famille Disney. Dimanche 5 juillet, la chaîne Disney Channel Latin America a annoncé la mort de l'acteur Sebastián Athié, à l'âge de 24 ans. "Repose en paix, Sebas. Ton art et ton sourire restent pour toujours", peut-on ainsi lire sur le compte Instagram de la chaîne, à propos de l'interprète de Lorenzo dans la série Once, qui raconte l'histoire d'un adolescent qui rêve de devenir footballeur.

     

    "Nous regrettons le départ de Sebastián Athié et nous nous souviendrons toujours de lui pour son talent, sa compagnie, son professionnalisme et surtout son cœur énorme. Nous accompagnons sa famille, ses amis et ses fans dans ses adieux", peut-on également lire. Une mort tragique, dont les causes n'ont toutefois pas encore été révélées précise People.

    Daniel Patiño dévasté par la mort de sa co-star

    Né le 26 juillet 1995 à Santiago de Querétaro, Mexique, Sebastián Athié était devenu une star depuis 2019 sur la chaîne Disney Channel Latin America. Très touché par la mort de l'acteur, sa co-star Daniel Patiño lui a rendu un vibrant hommage sur Instagram. "Les âmes nobles ne meurent pas et ta lumière sera éternelle, passion, discipline et amour, alors je me souviendrai de toi, mon colocataire, mon ami, mon frère", a ainsi écrit le comédien, avant de poursuivre : "Dieu a ta sainte gloire, je ne comprends pas toujours ses plans, et pour la première fois je sais ce que ça fait de perdre un frère, tu vas me manquer". Très présent sur les réseaux sociaux, Sebastián Athié n'avait toutefois rien publié depuis le 7 juin dernier.

    "Nous regrettons le départ de Sebastián Athié et nous nous souviendrons toujours de lui pour son talent, sa compagnie, son professionnalisme et surtout son cœur énorme. Nous accompagnons sa famille, ses amis et ses fans dans ses adieux", peut-on également lire. Une mort tragique, dont les causes n'ont toutefois pas encore été révélées précise People.

  • Immigration, islam, intégration… “Je dois reprendre en main ces sujets”, nous confie Emmanuel Macron

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    Immigration, islam, intégration… “Je dois reprendre en main ces sujets”, nous confie Emmanuel Macron

    Tête à tête avec Macron, partie 1/5. Face à notre journaliste, le président de la République revient sur son déplacement à Mayotte et La Réunion et l'importance de se saisir des sujets qui divisent la France.

    Le président de la République avait prévenu les passagers de son Airbus : le décollage serait « spécial ». Déjà annoncée en amont du voyage d'Emmanuel Macron à La Réunion, l'éruption du piton de la Fournaise a cette fois bien lieu. L'avion d'un chef d'État ne dansant pas au dessus d'un volcan, nous contournerons le principal cratère. Le pilote, un officier de l'armée de l'air, incline l'appareil pour offrir une vue imprenable, depuis le ciel, sur les multiples cavités. Spectacle époustouflant et métaphore presque trop facile d'un pays toujours au bord de la fusion.

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    Mayotte et sa situation rendue impossible par l'immigration clandestine venue des Comores, La Réunion et son terreau social explosif, la France périphérique mouchetée de “ gilets jaunes ” à la colère sourde, un pays entier régulièrement meurtri par le terrorisme islamiste : Emmanuel Macron gouverne une France bien trop blessée pour ne pas avoir à répondre à des problématiques qui font mal. Le malaise national, interminable cancer d'une identité malmenée, impose un diagnostic sans faux-semblant et un traitement de cheval. C'est au nom de ces patients français et des lecteurs de Valeurs actuelles que nous avons préparé pour le jeune président des questions sans ambages. Point de délices de la mise en abyme personnelle ni de feutre de la stratégie du pouvoir : les faits, les maux, les solutions.

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    Comment continuer à prétendre qu'il n'y a pas de lien entre islam et islamisme ? Comment différencier la femme radicalisée de celle portant un voile ? Pourquoi culpabiliser notre société quand certains reprochent à une femme de se mettre en marge de la société en choisissant délibérément d'accompagner son enfant en portant un voile lors d'une sortie scolaire ? Comment déployer une politique migratoire quand le “ en même temps ” vous fait tenir la double promesse d'être à la fois “ humain ” et “ impitoyable ” ?

    Existe-t-il chez Emmanuel Macron un “ impensé ” sur ces questions, comme le lui reproche la droite ? Après de multiples demandes depuis son arrivée au pouvoir, son entourage nous propose, début octobre, d'accompagner la délégation de son voyage officiel à Mayotte, aux îles Glorieuses et à La Réunion, pour répondre à cette interrogation en suspens depuis le début du quinquennat. Intérêt partagé. Un proche de l'Élysée ne s'en cache pas : « Pour sceller véritablement le passage à l'acte II de son quinquennat, le président souhaitait parler à Valeurs actuelles et à ses lecteurs… C'est très important pour lui. » Le choix d'une destination constitue déjà un acte politique en soi : à Mayotte, il sera question d'immigration, de suspension du droit du sol et d'éloignement de clandestins… Au début de la présidence d'Emmanuel Macron, les demandes d'asile ont explosé (123 625 en 2018, + 22,7 %), tout comme les titres de séjour (255 956 accordés

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  • Après Sainte-Sophie, Erdogan reconvertit une autre ancienne église en mosquée

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    Après Sainte-Sophie, Erdogan reconvertit une autre ancienne église en mosquée

    Recep Tayyip Erdogan a annoncé vendredi 21 août la reconversion d'une ancienne église orthodoxe emblématique d'Istanbul en mosquée. Cette décision intervient un mois après la réouverture au culte musulman de l'ex-basilique Sainte-Sophie.

    Recep Tayyip Erdogan ne compte pas s'en tenir qu'à Sainte-Sophie. Selon une information rapportée par plusieurs médias, le président turc a ordonné la transformation du musée de Chora, ancienne église, en... mosquée. Cette ancienne église orthodoxe d'Istanbul a été construite par les Byzantins au 5ème siècle ; elle se nommait alors l'église Saint-Sauveur-in-Chora. Avant de devenir un musée, elle avait déjà été convertie en mosquée une première fois.

    De la mosquée au musée après la Seconde guerre mondiale

    L'église byzantine emblématique d'Istanbul n'en est pas à sa première conversion : dans son histoire millénaire, l'édifice compte une période où elle fut une mosquée. Cette transformation s'est produite lors de la prise de Constantinople par les Ottomans, en 1453. C'est depuis la fin de la Seconde guerre mondiale que Chora est devenue un musée : depuis une restauration longue et minutieuse par des historiens de l'art américains, le musée accueille des visiteurs depuis 1958.

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    « C'est l'équivalent d'une destruction »

    Connue pour ses mosaïques qui suscitent l'admiration et ses fresques datant du 14ème siècle, elle est notamment réputée pour sa monumentale composition du Jugement dernier. Ainsi, le décret présidentiel d'Erdogan publié ce vendredi au Journal officiel pour ordonner « d'ouvrir au culte » musulman ce haut-lieu culturel du pays fait grincer des dents. Selon Le Figaro, pour l'historienne de l'Empire ottoman Zeynep Turkyilmaz, la survie des fresques et des mosaïques est en grand danger, l'islam interdisant la représentation religieuses : « C'est l'équivalent d'une destruction, car il est impossible de transformer cette architecture intérieure en la préservant », se navre-t-elle. Après Sainte-Sophie, les observateurs y voient une volonté de contenter une base électorale conservatrice et nationaliste turque, notamment depuis les difficultés exacerbées par la crise sanitaire que connaît la Turquie.

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  • “Cela n'a pas de sens” : Hollande prend le contrepied de Macron sur les masques à l’école

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    “Cela n'a pas de sens” : Hollande prend le contrepied de Macron sur les masques à l’école

    Dimanche 30 août, l’ancien président s’est prononcé en faveur de la gratuité des masques à l’école.

    À moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, comptez sur François Hollande pour se rappeler au bon souvenir de son successeur. Sur France 2, dimanche 30 août au soir, l’ex-chef de l’État a remis en cause le positionnement de l’exécutif quant à la gratuité des masques à l’école.

    Hollande critique l’utilisation des forces de l’ordre

    « Le masque étant quasi obligatoire dans l'enseignement public comme privé, il doit être gratuit pour tous, et fourni par l'éducation nationale », a-t-il jugé, ajoutant : « On fournirait des ordinateurs et pas de masques ? Cela n'a pas de sens ». Pour rappel, le gouvernement d’Emmanuel Macron n’a pas instauré la gratuité des masques à l’école. D’après BFM TV, le locataire de l’Élysée aurait même déclaré, devant la presse présidentielle : « On a eu un débat sur les masques gratuits sincèrement fou ! ». « Quel pays au monde distribue autant de masques gratuits que nous ? », aurait-il aussi interrogé.

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    Sur France 2, dimanche soir, François Hollande a aussi remis en cause le recours à la force publique par l’administration Macron. D’après lui, il y a eu « une utilisation des forces de l'ordre pas à la hauteur », notamment « pendant les manifestations des gilets jaunes », qui « a entraîné des dégradations et des violences ». 

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