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La République En Marche (LaREM) - Page 2

  • Hélène Rollès

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    Hélène Rollès

    Hélène Rollès est une chanteuse et comédienne française née le  au Mans. Elle est principalement connue pour sa carrière de chanteuse dans les années 1990, et pour son rôle d'Hélène Girard depuis 1992 dans les séries Premiers baisersHélène et les GarçonsLe Miracle de l'amourLes Vacances de l'amour et actuellement Les Mystères de l'amour.

    La carrière d'Hélène Rollès commence au cinéma en 1979 après avoir répondu à une petite annonce du journal Paris Match. Elle n'a que 12 ans lorsqu'elle tourne dans le film Le Mouton noir de Jean-Pierre Moscardo, aux côtés de Jacques Dutronc et Brigitte Fossey. Elle y incarne Alice, jeune fille tiraillée entre ses grands-parents autoritaires et son père attachant et marginal qu'elle adore. Cette expérience cinématographique lui permet de faire ses premières apparitions télévisées, notamment dans Les Rendez-vous du dimanche, émission présentée par Michel Drucker.

    Hélène Rollès se voit proposer un petit rôle dans Le Marginal mais la jeune fille refuse, préférant se consacrer à sa vie de collégienne.

    Sa carrière prend une autre envergure lorsqu'elle rencontre Dorothée et Jean-Luc Azoulay le  lors d'un concert de Dorothée au Mans, sa ville natale.
    Elle intègre rapidement la grande famille d'AB Productions en travaillant tout d'abord au service courrier du groupe.
    Sa carrière de chanteuse est lancée en 1988 lorsque Jean-Luc Azoulay lui écrit son premier single, Dans ses grands yeux verts. Dans la foulée, elle enregistre aussi trois chansons consacrées au dessin animé Candy (Le Noël de CandyDors petite Candy et La Ballade de Candy).

    Convaincu du potentiel de la jeune fille, l'auteur-producteur lui fait enregistrer un album entier Ce train qui s'en va, en 1989, soutenu par plusieurs singles : Ce train qui s'en vaSarah et Jimmy, Jimmy. L'album ne rencontrera qu'un succès mitigé en France. Toutefois, sa musique s'exporte bien en Asie et elle se produit en première partie des concerts de Dorothée en Chine en  et au printemps 1991.

    Le succès n'est pas encore au rendez-vous, mais Hélène Rollès multiplie les apparitions promotionnelles dans les émissions jeunesse de TF1 produites également par AB (Club DorothéeJacky Show). Ses premiers clips sont diffusés très régulièrement à l'antenne. Elle apparaît dans plusieurs épisodes de la sitcom Pas de pitié pour les croissants et dans un épisode de Salut les Musclés.

    Jean Luc Azoulay entretient sa carrière de chanteuse en lui faisant enregistrer plusieurs génériques de dessin animés du Club Dorothée comme Makko (édité en 45 tours), Magique Tickle Drôle de fée en 1991, puis Meg la sorcière et Don Quichotte en 1992.

    Hélène Rollès devient également l'une des actrices de la comédie musicale Retour à Diguedondaine, qui se joue au Champ-de-Mars à Paris, pour 12 représentations pendant les fêtes de Noël 1989 et qui fait suite à un spectacle de Dorothée présenté à Paris quelques années plus tôt. Elle réitère l'expérience les années suivantes dans deux nouvelles comédies musicales intitulées Avec une chanson et Rock n'Twist qu'elle joue à Paris, toujours au Champ-de-Mars, pendant les fêtes de Noël 1990 et 1991. Lors de ces trois spectacles destinés aux enfants, Hélène Rollès interprète quelques-unes de ses premières chansons en solo (SarahJe suis venue à Paris...) mais aussi des chansons inédites avec le reste de la troupe (Ariane, Jacky, Patrick et Corbier), écrites et composées pour l'occasion par Jean-Luc Azoulay et Gérard Salesses.

    Elle interprète Hélène Girard, la grande sœur de Justine, dans la sitcom à succès Premiers baisers, diffusée sur TF1 à partir de . Elle tourne dans une cinquantaine d'épisodes. L'engouement pour la jeune femme est immédiat, au point que Jean-Luc Azoulay décide de créer, en 1992, une nouvelle sitcom centrée sur son personnage et baptisée Hélène et les Garçons.

    Hélène et les Garçons devient instantanément un succès sans précédent à la télévision. Cette série retraçant les histoires de cœur d'une bande d'étudiants à l'université réalise des scores d'audience exceptionnels, réunissant jusqu'à 6 500 000 téléspectateurs chaque soir. Le succès de la série dépasse les frontières, puisqu'elle est adaptée et tournée pour l'étranger, notamment aux États-Unis, en Russie et dans beaucoup de pays d'Europe (République Tchèque, Hongrie, Norvège, Espagne, Danemark, Suède...).

    Le triomphe inattendu de la série permet à Hélène Rollès, qui est également l'interprète du générique intitulé Pour l'amour d'un garçon (n°4 au Top 50), de s'imposer musicalement. Son second album sort fin 1992 et s'écoule à plus de 700 000 exemplaires. Un autre single sera exploité, Peut-être qu'en septembre, qui se classera 11e du Top 50. Une première vidéo-cassette de clips est éditée dans le commerce. La jeune artiste est alors sur-médiatisée et accumule les couvertures de magazines et les apparitions à la télé, au point de devenir la plus grande star des adolescents entre 1992 et 1995. À l'été 1992, AB Productions lance son nouveau magazine mensuel : le Club Plus, devenu l'année suivante Télé Club Plus. Le magazine consacre de nombreux articles, reportages et couvertures à la jeune comédienne-chanteuse. D'autres magazines AB sortent dans la foulée et consacrent de très nombreux numéros spéciaux autour d'Hélène, de ses chansons et de la série : Dorothée magazine hors-sérieClub plus hors-sérieVedette plus...

    La carrière d'Hélène atteint son apogée en 1993. En effet, alors qu'Hélène et les Garçons continue de cartonner sur TF1, elle publie son album le plus populaire, Je m'appelle Hélène, qui atteint les 900 000 exemplaires vendus. Je m'appelle Hélène reste son titre le plus célèbre, un tube classé 5e au Top 50. Deux autres singles seront extraits : Dans les yeux d'une fille et Amour secret. Cet album sort notamment en Chine, au Japon, en Russie et en Grèce, mais également en format vidéo, reprenant les clips diffusés régulièrement au Club Dorothée.

    En , elle déclenche une émeute spectaculaire lors de son passage au MIDEM de Cannes. La renommée d'Hélène est telle qu'AB Productions lance la carrière d'Anthony Dupray avec un titre qui lui est consacré, Autour de toi, Hélène.

    Elle monte sur scène, pour la première fois en vedette, au Zénith de Paris pour sept représentations et en tournée en France du  au . Elle y interprète les plus grands succès de ses deux premiers albums et la quasi-totalité de son nouvel et troisième album. Elle y reprend également le titre Dona dona, qu'elle chante aussi en duo avec Dorothée dans une émission de l'animatrice. La vidéo du concert sort début 1994.

    En , Hélène Rollès est nommée aux Victoires de la musique dans la catégorie révélation de l'année. Elle fait la une du journal anglais Sunday Times qui l'a rebaptisée « The New Bardot » et les éditions Montjoie publient la biographie Je m'appelle Hélène, auquel a collaboré Jacques Pessis. Son fan-club officiel est créé la même année et un important merchandising est alors créé à l'effigie de la chanteuse (pin's, tee-shirts, cartes postales, fanzine…).

    Les nombreuses émissions de Dorothée auxquelles elle participe régulièrement la font bénéficier d'une grande exposition. Outre ses passages répétés au Club Dorothée, elle apparaît aussi dans les émissions spéciales de l'animatrice (Le Cadeau de la rentréeDorothée Rock'n'roll ShowClub PlusLe Noël de l'amitié, Les Clubs d'or, Les Super Club Dorothée, Le Cyber Club Dorothée...). En , le magazine Envoyé Spécial sur France 2 consacre un reportage à son incroyable succès. Elle participe à l'opération « Pièces jaunes » et devient marraine de la SPA à Noël 1994. La série fait l'objet d'un livre, toujours aux Éditions Montjoie, Hélène et les garçons, la saga, qui sort au printemps 1994.

    À l'automne 1994, Hélène sort son 4e album, Le Miracle de l'amour (en partie enregistré aux États-Unis, à Nashville) qui se vend à 350 000 exemplaires. Même si l'album est un succès, aucun des trois singles extraits (Le Miracle de l'amourMoi aussi, je vous aime et Imagine) n'arrivera à s'imposer véritablement. La vidéo des clips est, comme les années précédentes, commercialisée après la sortie de l'album.

    Hélène et les Garçons s'interrompt fin 1994 pour laisser place à une suite, Le Miracle de l'amour, lancée en  sur TF1. Cette nouvelle sitcom AB met en scène Hélène Girard et ses amis, qui habitent désormais en communauté dans une grande maison. Même si la série ne rencontre pas le même succès que la précédente, elle réunit tout de même autour de 4 millions de téléspectateurs chaque soir.

    Le succès d'Hélène Rollès sur scène ne se dément pas, puisqu'elle se produit à Bercy en  le temps de six concerts complets, un spectacle dans lequel elle est vêtue d'un costume de métal dessiné par Paco Rabanne. Son entrée sur scène se fait sur le haut d'une immense guitare inclinée vers le public. S'ensuit une tournée du  au , en France, Belgique, Suisse et même en Norvège, à Bergen, pays dans lequel elle devient célèbre et où elle obtient également un disque d'or pour Je m'appelle Hélène. Lors de sa prestation sur scène en Belgique en 1995, elle est entartée par le célèbre entarteur de personnalités Noël Godin.

    Les premiers signes de fatigue se font sentir lorsqu'Hélène Rollès s'évanouit sur scène pendant son premier concert à Bercy, en 1995. Après cette seconde tournée, elle décide donc de prendre du recul sur sa carrière. Son personnage disparaît progressivement du Miracle de l'amour et n'est pas présent au début des Vacances de l'amour, nouvelle émanation d'Hélène et les Garçons.

  • Coronavirus : Covid-19 la quarantaine obligatoire pour entrer en France va être étendue à plusieurs pays, dont la Turquie, Le Bangladesh ou encore Sri-Lanka...

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    Covid-19 : la quarantaine obligatoire pour entrer en France va être étendue à plusieurs pays, dont la Turquie

    La mesure entrera en application samedi à minuit, a précisé une source gouvernementale à l'AFP.

    Les voyageurs en provenance de plusieurs pays supplémentaires devront observer une quarantaine obligatoire de dix jours à l'arrivée en France, pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, a confirmé le ministre de la Santé vendredi 7 mai. Cette restriction, qui prévaut déjà pour l'Inde ou encore le Brésil, s'appliquera également à la Turquie et à plusieurs Etats "dans la périphérie immédiate de l'Inde", a précisé Olivier Véran. La mesure entrera en application samedi à minuit, selon une source gouvernementale à l'AFP.

    >> Retrouvez les dernières informations sur la pandémie de Covid-19 et la campagne de vaccination dans notre direct

    Cette restriction s'appliquera également au Bangladesh, au Sri Lanka, au Pakistan, au Népal, aux Emirats arabes unis et au Qatar.  Les voyageurs en provenance de ces territoires doivent justifier à leur arrivée d'un test PCR de moins de 36 heures. Sur ce point, "une tolérance sera accordée ce week-end pour les nouveaux pays concernés", a indiqué la même source gouvernementale à l'AFP.

    Permission de sortie entre 10 heures et midi

    Les passagers devront déclarer à la compagnie aérienne leur lieu de quarantaine en France, justificatif à l'appui. Cette quarantaine s'assortit cependant d'une permission de sortie entre 10 heures et midi. Tout contrevenant s'expose à une amende de 1 000 à 1 500 euros en cas de récidive. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait indiqué mercredi que "1 500 contrôles" avaient déjà été effectués "auprès des personnes en quarantaine et 141 personnes verbalisées".

    Ces mesures supplémentaires interviennent alors que l'épidémie flambe en Inde, qui a enregistré cette semaine près de la moitié des cas mondiaux, et dans ses pays limitrophes. La Turquie connaît, elle, une décrue du nombre de cas, mais à un seuil encore élevé (moyenne de 27 000 cas par jour).

  • Communautarisme, insécurité : Bernard Cazeneuve s’inquiète pour la France

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    Communautarisme, insécurité : Bernard Cazeneuve s’inquiète pour la France

    L’ancien ministre de l’Intérieur a accordé une longue interview au Parisien. Bernard Cazeneuve est revenu sur la crise qu’a provoqué l’attentat de Charlie Hebdo. Il a aussi confié que la société a empiré depuis 2011…

    Alors que le procès historique sur les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et de Montrouge commencera mercredi prochain, Bernard Cazeneuve est revenu sur cette crise qui a frappé le pays en 2015. Cet ancien ministre de l’Intérieur a accordé une interview au Parisien ce dimanche 30 août. Il a par ailleurs confié son point de vue concernant l’insécurité qui règne en France. Selon lui, « la violence s'est nouée au cœur de la société, la culture de la confrontation a prospéré, les fractures sont plus profondes désormais qu'à l'époque, le communautarisme a progressé et l'esprit républicain s'est affaissé ». Bernard Cazeneuve s’est dit préoccupé par « tout ce qui contribue à ruiner la confiance » des Français. 

    Les réseaux sociaux, cause de tous les maux ? 

    Le membre du Parti socialiste a délimité la principale cause de ces problèmes grandissants dans la société française : les réseaux sociaux. D’après lui, ils seraient devenus « le vecteur d'expression de toutes les pulsions et parfois des instincts les plus vils ». Il a poursuivi dans Le Parisien : « On peut y insulter son prochain à chaque instant, y détruire des réputations ou des personnes, avec le sentiment narcissique d'avoir administré une correction, ou pire encore d'avoir contribué à une révolution utile. » Bernard Cazeneuve en a profité pour critiquer l’usage de ces plateformes par les hommes et femmes politiques :  « Nombreux sont ceux qui se sont emparés des réseaux sociaux pour en faire un outil de communication où l'outrance domine et où, à longueur de journée, les phrases les plus brèves sont débitées, au service des idées les plus courtes. » 

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    Défiance envers les policiers, communautarisme… 

    Mais Bernard Cazeneuve est particulièrement inquiet des politiques qui comparent les policiers à des « barbares ». « Quand certains soutiennent que le racisme est dans l'ADN de la police, ils sapent l'autorité de l'Etat et la nécessaire confiance dans les institutions », a-t-il ajouté. Il redouterait même « des risques d'embrasement et la possibilité de continuer à faire Nation autour du Pacte républicain ». En effet, l’ex-ministre a glissé au quotidien que le rapport entre la police et la population s’est « incontestablement » abîmé. Il a développé : « Il faut d'abord être intraitable quant au respect par la police des principes déontologiques auxquels elle doit se conformer et sanctionner sévèrement tous les policiers qui manquent à leurs obligations. » Bernard Cazeneuve a d’ailleurs trouvé que l’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, était souvent « derrière » les forces de l’ordre alors qu’il devrait, selon lui, les diriger, leur « montrer la direction et le chemin ». 

    Enfin, Bernard Cazeneuve n’a pas détourné les yeux concernant la montée du communautarisme qui s’apparente à un « affaissement de la pensée républicaine ». Il a rappelé que « l'adhésion à des valeurs communes, par-delà les appartenances et les croyances de chacun », a permis au pays de faire Nation. Sa remise en cause serait d’ailleurs « un poison lent et funeste », a-t-il affirmé, pointant du doigt « ceux qui l'ont oublié notamment au sein de la gauche ». Sa propre famille politique.

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  • “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

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    “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

    La députée LREM aurait mal vécu, le 6 juillet dernier, de ne pas être nommée au gouvernement.

    En convolant d’une famille politique à l’autre, Aurore Bergé espérait probablement satisfaire à ses hautes ambitions. À tout le moins, elle s’imaginait ministre sous la macronie, en atteste l’anecdote rapportée par Le Point, ce jeudi 30 juillet.

    « Elle est partie en courant »

    Le 6 juillet, les parlementaires de la majorité sont invités à un pot d’arrivée, à Matignon, du nouveau locataire des lieux, Jean Castex. Aurore Bergé, présente, est « stupéfaite de ne pas avoir été nommée ministre de plein exercice lors du remaniement », explique l’hebdomadaire. Ce jour-là, le Premier ministre vient à peine de dévoiler les noms de ceux qu’Emmanuel Macron et lui-même ont choisis pour la fin du quinquennat. Alors, déçue de ne pas en être, l’élue de 33 ans « craque », explique Le Point.

    Un participant à l’événement raconte la scène : « C'était lunaire ! Elle est partie en courant dans le parc et en est revenue peu après avec les yeux encore rougis. On l'entendait dire tout haut : ‘J’ai tout donné à la Macronie !’ » Cet indiscret du Point fait écho à un autre, celui-ci de L’Opinion : Aurore Bergé, qui n’a même pas obtenu un secrétariat d’État dans la nouvelle équipe gouvernementale, « insupporte en haut lieu », explique le journal. En cause, notamment, « sa façon de survaloriser les attaques dont elle fait l’objet ».

    Aurore Bergé dément

    « Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée). En attendant, je préfère être en séance à l'Assemblée nationale afin que nous puissions voter la PMA pour toutes », a-t-elle réagi, jeudi, sur Twitter, à l'information dévoilée par Le Point.

    Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée).

    En attendant, je préfère être en séance à l'assemblée nationale afin que nous puissions voter la #PMApourToutes. Ça me paraît plus important.

    Lien permanent Catégories : Anne Hidalgo, Association, Aurore Bergé, Blog, Décès - Mort - Hommage, Elections, Europe - (Union Européenne), Fait-Divers, Gabriel Attal, Gay & Lesbien, Gérald Darmanin, Homophobie, Homosexualité, Jeux, Journalisme, La République En Marche (LaREM), Législatives, Livre, Loisirs, Mouvement Démocrates (MoDem), Municipales, Musique, People, Photos, Pôle Emploi, Politique, Premier Ministre, Présidentielle, Presse, Réformes, Réseaux Sociaux - Internet - WebMaster, Santé, Science, Shopping, Sida -Aids, Sport, Vinyle Is Back, Voyage, Web 0 commentaire
  • Marine Le Pen et Emmanuel Macron au coude-à-coude au premier tour de la Présidentielle 2022, selon un sondage

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    Le Pen et Macron au coude-à-coude au premier tour, selon un sondage

    Une enquête pour le Journal du dimanche et Sud Radio donne Emmanuel Macron entre 23 et 26% au premier tour, en fonction des différents candidats potentiels à droite et à gauche. Marine Le Pen se situe, elle, entre 24 et 27%, là aussi selon les différentes hypothèses de candidatures à droite et à gauche.

    © Michel GILE/Gamma-Rapho via Getty Images Macron Le Pen

    Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient au coude-à-coude au premier tour de l'élection présidentielle, loin devant tous les autres candidats, si le scrutin avait lieu dimanche, selon un sondage Ifop-Fiducial. Cette enquête pour le Journal du dimanche et Sud Radio donne Emmanuel Macron entre 23 et 26% au premier tour, en fonction des différents candidats potentiels à droite et à gauche.

    Marine Le Pen se situe, elle, entre 24 et 27%, là aussi selon les différentes hypothèses de candidatures à droite et à gauche. En 2017, Emmanuel Macron avait recueilli 24% des voix au premier tour, contre 21,3 à Marine Le Pen. Il l'avait emporté au second tour avec 66,1% contre 33,9% à la présidente du Rassemblement national.

    La concurrence loin derrière

    A moins de deux ans de la présidentielle, le couple Macron/Le Pen continue de dominer le rapport de forces et relègue la concurrence loin derrière. A droite, une candidature de Xavier Bertrand recueillerait 16% des voix, devant François Baroin (14%), Valérie Pécresse (11%), Bruno Retailleau (8%) et Rachida Dati (8%).

    A gauche, une candidature d'Anne Hidalgo recueillerait 9% des voix, devant François Hollande (7%) et Ségolène Royal (5%) dans l’hypothèse où Jean-Luc Mélenchon (LFI, 11%) et Yannick Jadot (EELV, 6%) se présentaient. En cas de candidature unique à gauche, Jean-Luc Mélenchon recueillerait 15% des voix, devant Anne Hidalgo et Yannick Jadot (13% tous les deux).

    Enquête réalisée en ligne entre le 28 septembre et le 1er octobre auprès de 1.608 personnes inscrites sur les listes électorales, tirées d'un échantillon de 1.805 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication des rapports de force au jour de la réalisation du sondage.

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  • Lâché par une députée LREM, Macron perd sa majorité absolue à l'Assemblée

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    Lâché par une députée LREM, Macron perd sa majorité absolue à l'Assemblée

    L’élue a voulu “dénoncer le fonctionnement du mouvement” présidentiel tout en restant dans la majorité. 

    LREM s’affaiblit de jour en jour. Alors qu’un nouveau groupe s’est formé à l’Assemblée nationale au début de l’été, composé principalement d’anciens députés macronistes, les défections continuent de se multiplier au sein du parti présidentiel. Ce samedi 29 août, c’est la députée Michèle Crouzet qui a choisi d’adhérer au MoDem, alors qu’elle était initialement affiliée à LREM, rapporte Le Figaro. L’élue avait déjà quitté le parti d’Emmanuel Macron en 2019 mais était restée apparentée au groupe marcheur à l’Assemblée nationale. Elle siégera désormais aux côtés du parti de François Bayrou. 

    « Je ne suis pas une frondeuse » 

    Ainsi Michèle Crouzet semble avoir répondu favorablement à l’appel du président du groupe MoDem à l’Assemblée, Patrick Mignola. « Si demain des parlementaires d’autres groupes que le MoDem veulent nous rejoindre, on les accueillera à bras ouverts. Mon groupe a vocation à s’élargir pour élargir la majorité », avait-il confié au Figaro début août. De son côté, Michèle Crouzet assure qu’avec ce choix, elle « reste fidèle à [ses] convictions politiques »« Je ne suis pas une frondeuse, je ne suis pas contre le président de la République. Je dénonce le fonctionnement du mouvement LREM et je veux travailler dans de bonnes conditions », insiste la députée auprès du quotidien. Elle est la 35e députée à quitter le groupe LREM à l’Assemblée nationale depuis le début de la législature. 

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    Cette défection vers l’allié du MoDem irrite d’ailleurs tout particulièrement les Marcheurs. « Le débat est normal et salutaire, mais en refusant toujours les querelles de partis ou la condescendance d’apparence », avait ainsi déclaré Christophe Castaner début août. François de Rugy avait, lui, invité le MoDem à ne pas « oublier le respect mutuel »« Cette main tendue en plaine ambiguïté estivale est malvenue. Au mieux, c’est complètement inutile, au pire ça brouille l’image de la majorité », avait de son côté réagi le député LREM Bruno Bonnell auprès du Figaro

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  • Pour Jean-Michel Aphatie, la robe d'Aurore Bergé à Salut Les Terriens n'était pas "très adaptée"

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    Pour Jean-Michel Aphatie, la robe d'Aurore Bergé à SLT n'était pas "très adaptée"

    Aurore Bergé sur le plateau de "C à vous" lundi.France 5

    Après son passage sur le plateau de «Salut Les Terriens» samedi, Aurore Bergé a subi de nombreuses remarques sexistes sur les réseaux sociaux. Lundi, c'est Jean-Michel Aphatie qui a fait remarquer à la députée LREM à «C à vous» que sa tenue de samedi n'était «peut-être pas très adaptée» à un plateau télé. 

    La députée LREM Aurore Bergé a beaucoup fait parler d'elle après son passage à «Salut les Terriens» samedi. Non pas pour son discours ou ses idées, mais parce que de nombreux internautes ont jugé que sa robe était trop courte. Face à un flot de remarques sexistes sur sa tenue vestimentaire, la porte parole du groupe La République en Marche à l'Assemblée avait réagi sur Twitter. «Alors vous savez quoi ? Je n'ai pas à être jugée sur la longueur de ma robe. Ni moi, ni aucune femme. Je n'ai pas à subir d'insultes, de harcèlement ou pire, en raison d'une robe. Ni moi, ni aucune femme. Rien ne justifie ou n'excuse cela», avait-elle écrit. Lundi, sur le plateau de «C à vous», la politique a évoqué une nouvelle fois l'incident. «J'ai choisi de mettre une robe sur un précédent plateau et je ne pensais pas que la longueur de ma robe allait être un débat (...) Je me dis que j'aimerais pas être dans la tête de celles et ceux qui passent leur temps à commenter la vie des autres et qui prennent beaucoup de temps pour ça», a-t-elle dit avant de se déclarer surprise «qu'en 2018, une femme soit encore jugée par rapport à la tenue qu'elle porte plutôt que par rapport aux propos qu'elle tient».

     

    A lire aussi :SLT : Visée par des remarques sexistes sur sa robe, la députée Aurore Bergé monte au créneau

    "On s'habille en fonction du lieu où l'on va" estime Jean-Michel Aphatie

     
     

    Face à elle, Jean-Michel Aphatie a lui estimé que toute personne doit adapter sa tenue aux circonstances. «Mettons de côté les insultes, bien sûr rien ne les justifie, "On s'habille comme on veut". Pas tout à fait. On s'habille en fonction du lieu où l'on va. Quand on va à un enterrement, on réfléchit à comment on s'habille. De la même manière quand on va à la télévision, on ne vient pas en t-shirt par exemple (...) La manière dont on s'habille, pour une femme comme pour un homme, peut être un parasite par rapport au discours, au propos que l'on tient. Peut-être que votre tenue, pour le dire clairement, n'est pas très adaptée à une prise de parole politique qui a toujours un peu de solennité au fond».

    A lire aussi :Aurore Bergé témoigne sur le sexisme en politique : «Il faut faire le ménage»

    «Je ne suis pas à l'Assemblée nationale, je suis sur un plateau de télévision, ça n'est pas exactement la même chose», a rétorqué Aurore Bergé. «Je réclame que les femmes aient le droit de s'habiller comme elles veulent qu'elles soient députées, qu'elles soient salariées du privé, du public, fonctionnaires, retraitées, peu importe, elles s'habillent comme elles veulent, a-t-elle fait valoir avant de conclure : Ce n'est pas parce que je suis une femme et que je suis députée par ailleurs que je n'ai pas le droit de choisir la robe que je vais mettre ou si je ne mets pas une robe».

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  • Cannabis thérapeutique : une association interpelle Dupond-Moretti

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    © Dolph CANTRIJN / HOLLANDSE HOOGTE L’expérimentation du cannabis thérapeutique en France est au point mort.

    Cannabis thérapeutique : une association interpelle Dupond-Moretti

    L'association L630, spécialisée dans le droit des drogues, demande au nouveau ministre de la Justice la fin des poursuites pour les patients consommateurs de cannabis.

    Alors que les travaux de la mission d’information menée à l’Assemblée nationale autour du cannabis vient d’achever le chapitre consacré à l’usage thérapeutique, une lettre demandant la fin des poursuites concernant les consommateurs de cannabis atteints de pathologies graves ou lourdes vient d’atterrir sur le bureau du nouveau garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. Déposée par l’association L630, spécialisée dans le droit des drogues et connue pour proposer une aide juridique aux personnes poursuivies, la missive entend mettre en avant la question de la dignité des malades. «Nous travaillons depuis de nombreuses années sur les politiques publiques des drogues. Nous avons l’occasion, chaque jour, de défendre de nombreux usagers et de rappeler devant des juridictions diverses le caractère incompréhensible de la prohibition actuelle. Nous constatons pourtant que les malades qui consomment du cannabis pour pallier leurs douleurs continuent d’être condamnés, peut-on lire dans la lettre. Il en va de même pour leurs aidants et proches qui prennent aujourd’hui un risque pénal inconsidéré.»

    Lors de la passation de pouvoir, mardi place Vendôme, le nouveau garde des Sceaux déclarait que son ministère serait celui des droits de l’homme. Une occasion à saisir pour les défenseurs du cannabis médical. «Il ne s’agit pas d’un sujet de santé mais bien de dignité humaine, explique Béchir Bouderbala, membre fondateur de L630. Il y a dans ce chemin vers la dignité des produits qui ne sont peut-être pas conseillés par l’Etat ni autorisés, mais qui sont les éléments constitutifs du bien vivre de nombreux malades. Il faut que l’Etat arrête de condamner ces personnes qui souffrent.» Leur proposition : la mise en place d’une circulaire mettant un terme aux poursuites lorsque les consommateurs de cannabis sont atteints de pathologies graves ou lourdes et qu’un médecin atteste de l’intérêt thérapeutique de leur consommation. «Nous avons reçu des appuis des députés, aussi bien de la majorité que de l’opposition, qui soutiennent cette proposition et considèrent qu’il n’est plus possible de continuer à pénaliser des usagers médicaux», indique Bouderbala. 

    «Blocage politique»

    Cette initiative intervient alors que l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France est au point mort. Pilotée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), elle a pour but d’évaluer la faisabilité d’une politique publique de distribution de cannabis à des fins thérapeutiques. En octobre 2019, l’Assemblée nationale donnait son feu vert à l’amendement défendu à l’époque par le rapporteur Olivier Véran, aujourd’hui ministre de la Santé, qui autorisait pour deux ans la tenue de cette expérimentation concernant 3 000 patients français. Une phase de test qui vise les personnes souffrant de certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou encore de spasticité musculaire due à la sclérose en plaques. Bousculée par la crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19, l’expérimentation a finalement été reportée à janvier 2021 et le décret se fait attendre. Pour Mado Gilanton, présidente de l’association Apaiser S&C et victime de syringomyélie, une malformation de Chiari de type 1 qui touche la moelle épinière et le cervelet, «on est dans un blocage politique et technocratique, alors que la décision a été prise à l’unanimité au Parlement. En attendant, les patients continuent de souffrir et d’être menacés.»

    En matière pénale, la qualification des usages du cannabis ne diffère pas. Le ministère de la Justice ne distingue pas les usagers en général des patients malades qui consomment. Les associations militent pour une adaptation de la politique pénale au contexte d’un usage thérapeutique du cannabis qui n’est plus à prouver dans le traitement des douleurs. Depuis la loi du 31 décembre 1970, l’usage de stupéfiants, y compris de cannabis, est puni d’un emprisonnement d’un an et de 3 750 euros d’amende. Une procédure d’amende forfaitaire délictuelle prévue par l’article 58, I., 3 de la loi du 23 mars 2019 pourra permettre sous certaines circonstances, de substituer à cette peine une amende de 200 euros. 

    Marché parallèle

    Mado Gilanton évoque le cas d’un patient épileptique de 42 ans, récemment poursuivi par la justice : «Il m’a contacté car il cherchait un avocat. Grâce à ses propres plants, il avait réussi à stabiliser son traitement et il n’en cultivait que pour lui. Le cannabis lui permettait de travailler et de diminuer les médicaments antiépileptiques graves, explique-t-elle. Il a été dénoncé par un voisin. Tout a été détruit et ses médicaments ont été saisis.» Pour Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien et ancien président de la Fédération addiction, «une prohibition absolue telle qu’on le voit autour du cannabis ne permet pas d’atteindre un objectif efficace, alors qu’on voit de plus en plus émerger l’idée selon laquelle il ne faut pas se priver des usages bénéfiques du cannabis. Les plus hautes autorités de santé du pays ont déterminé cinq familles de pathologies qui pourront bénéficier de l’expérimentation. Mais elle ne débute pas et en attendant, ceux qui pourraient en bénéficier continuent d’être susceptibles d’être interpellés et de devoir acheter via le marché parallèle.» A ce jour, dix-sept pays de l’Union européenne, tels que l’Allemagne ou l’Italie, autorisent le cannabis médical sous différentes formes.

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