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  • Adoption du pass vaccinal par le Parlement : le point sur les nouvelles règles qui vont bientôt entrer en vigueur

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    Adoption du passe vaccinal par le Parlement : le point sur les nouvelles règles qui vont bientôt entrer en vigueur

    En attendant la promulgation de la loi instaurant le pass vaccinal, adoptée dimanche 16 janvier, franceinfo revient sur les nouvelles mesures qui vont s'appliquer.

    Les passes d'armes dans l'Hémicycle ont été âpres. Au terme de deux semaines de débat, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, lors d'un ultime vote à l'Assemblée nationale, dimanche 16 janvier. La promulgation de cette loi, qui instaure notamment le controversé pass vaccinal, n'est plus qu'une affaire de jours selon le gouvernement. La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon a toutefois annoncé avoir réuni les 60 parlementaires nécessaires pour saisir le Conseil constitutionnel, selon les informations de franceinfo.

    Différences avec le pass sanitaire, classes d'âge concernées, contrôles et sanctions : voici le détail des nouvelles règles qui vont s'appliquer.

    Les tests ne permettront plus d'activer le pass

    Pour être valide, le pass vaccinal ne prendra en compte que le schéma vaccinal, qui doit être complet, ou un certificat de rétablissement attestant d'une guérison du Covid-19 datant de moins de six mois. Les tests de dépistage du Covid-19, qu'ils soient de type PCR ou antigéniques, ne sont plus suffisants pour obtenir le précieux sésame.

    Pour rappel, le pass vaccinal sera obligatoire pour accéder aux lieux où le pass sanitaire était déjà demandé, comme de nombreux établissements recevant du public (bars, restaurants, cinémas, centres commerciaux de plus 20 000 m2), mais aussi pour emprunter certains moyens de transport, comme les trains, les avions domestiques, les bus, les cars et le covoiturage. Pour voyager par ces moyens, la loi précise que les non-vaccinés devront obligatoirement justifier d'un "motif impérieux d’ordre familial ou de santé" ainsi que d'un test négatif.

    Le pass sanitaire ne disparaît pas pour autant

    Le pass vaccinal ne va pas remplacer purement et simplement le pass sanitaire, car plusieurs exceptions sont à signaler. Cette version du document restera suffisante pour accéder aux hôpitaux, aux centres de santé et aux Ehpad. Précision importante : le pass vaccinal ne concernera que les personnes âgées de 16 ans ou plus. Les jeunes âgés de 12 à 15 ans pourront (et devront) continuer à présenter un pass sanitaire pour entrer dans un lieu à accès restreint.

    Une activation temporaire est proposée aux personnes en cours de vaccination

    Le pass vaccinal bénéficiera d'une mise en œuvre progressive. Ainsi, un sésame sera temporairement attribué aux personnes non vaccinées, mais engagées dans un schéma vaccinal, ainsi qu'aux personnes qui n’ont pas encore reçu leur dose de rappel sept mois après leur dernière dose. Le temps que ces personnes atteignent un schéma vaccinal complet, elles pourront présenter un résultat de test négatif à la place du pass vaccinal.

    Un contrôle d'identité pourra être réalisé en plus de la vérification du pass

    Les responsables d'établissements concernés par le pass vaccinal ou sanitaire pourront réclamer un document officie avec photographie pour vérifier la concordance entre les différents justificatifs. Ce contrôle sera autorisé dès lors qu'il existe "des raisons sérieuses de penser que le document présenté ne se rattache pas à la personne qui le présente", détaille le texte adopté.

    Les fraudeurs risqueront des sanctions plus lourdes

    Toute détention frauduleuse d'un faux pass sanitaire (qu'il soit falsifié ou emprunté à un tiers) est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Une peine loin d'être anodine, qui est portée à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende en cas de détention frauduleuse de plusieurs faux documents. La loi prévoit toutefois une certaine souplesse sur ces sanctions : si le fraudeur se fait administrer la dose manquante dans les trente jours après la date de l'infraction, il pourra échapper à ces condamnations.

    Des amendes pourront être infligées aux entreprises réfractaires au télétravail

    La loi prévoit des amendes pour faire respecter l'incitation du gouvernement à instaurer le télétravail "trois jours minimum" par semaine, quatre quand c'est possible, "dans toutes les entreprises et pour tous les salariés pour lesquels cela est possible". Ainsi, les entreprises ne jouant pas le jeu du télétravail risqueront une amende administrative allant jusqu'à 500 euros par salarié concerné, dans la limite de 50 000 euros par amende.

  • Lâché par une députée LREM, Macron perd sa majorité absolue à l'Assemblée

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    Lâché par une députée LREM, Macron perd sa majorité absolue à l'Assemblée

    L’élue a voulu “dénoncer le fonctionnement du mouvement” présidentiel tout en restant dans la majorité. 

    LREM s’affaiblit de jour en jour. Alors qu’un nouveau groupe s’est formé à l’Assemblée nationale au début de l’été, composé principalement d’anciens députés macronistes, les défections continuent de se multiplier au sein du parti présidentiel. Ce samedi 29 août, c’est la députée Michèle Crouzet qui a choisi d’adhérer au MoDem, alors qu’elle était initialement affiliée à LREM, rapporte Le Figaro. L’élue avait déjà quitté le parti d’Emmanuel Macron en 2019 mais était restée apparentée au groupe marcheur à l’Assemblée nationale. Elle siégera désormais aux côtés du parti de François Bayrou. 

    « Je ne suis pas une frondeuse » 

    Ainsi Michèle Crouzet semble avoir répondu favorablement à l’appel du président du groupe MoDem à l’Assemblée, Patrick Mignola. « Si demain des parlementaires d’autres groupes que le MoDem veulent nous rejoindre, on les accueillera à bras ouverts. Mon groupe a vocation à s’élargir pour élargir la majorité », avait-il confié au Figaro début août. De son côté, Michèle Crouzet assure qu’avec ce choix, elle « reste fidèle à [ses] convictions politiques »« Je ne suis pas une frondeuse, je ne suis pas contre le président de la République. Je dénonce le fonctionnement du mouvement LREM et je veux travailler dans de bonnes conditions », insiste la députée auprès du quotidien. Elle est la 35e députée à quitter le groupe LREM à l’Assemblée nationale depuis le début de la législature. 

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    Cette défection vers l’allié du MoDem irrite d’ailleurs tout particulièrement les Marcheurs. « Le débat est normal et salutaire, mais en refusant toujours les querelles de partis ou la condescendance d’apparence », avait ainsi déclaré Christophe Castaner début août. François de Rugy avait, lui, invité le MoDem à ne pas « oublier le respect mutuel »« Cette main tendue en plaine ambiguïté estivale est malvenue. Au mieux, c’est complètement inutile, au pire ça brouille l’image de la majorité », avait de son côté réagi le député LREM Bruno Bonnell auprès du Figaro

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  • Aurore Bergé candidate à la présidence du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale

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    Aurore Bergé candidate à la présidence du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale

    Après Christophe Castaner et François de Rugy, la députée des Yvelines s’est déclarée candidate en vue de la succession de Gilles Le Gendre en septembre.

    Le Monde avec AFP Publié le 01 août 2020 à 11h46 - Mis à jour le 01 août 2020 à 11h54

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    Après François de Rugy et Christophe Castaner, la députée des Yvelines Aurore Bergé a officialisé samedi 1er août sa candidature à la présidence du groupe La République en marche (LaREM) à l’Assemblée Nationale en septembre.

    Elle est la troisième à se porter candidate pour prendre la tête du groupe majoritaire au Palais-Bourbon en vue de la succession de Gilles Le Gendre, critiqué en interne et qui va quitter ses fonctions à la rentrée. Le scrutin est prévu les 9 et 10 septembre pour dévoiler le résultat à l’ouverture des journées parlementaires LaREM, organisées à Amiens les 10 et 11 du même mois.

    Lire aussi  Gilles Le Gendre, président des députés LRM, annonce son départ à la rentrée

    Comme Christophe Castaner la veille, elle a dit avoir « envie » d’être présidente du groupe, dans une lettre adressée à ses collègues à la fin de la session parlementaire à l’Assemblée. « Nous avons souvent douté. Certains sont partis, d’autres ne viennent plus : cela doit clairement et collectivement nous interpeller », ajoute la candidate, en référence notamment aux deux nouveaux groupes à l’Assemblée rejoints par des députés LaREM.

    Ancienne juppéiste et proche d’Edouard Philippe

    « Vous savez d’où je viens. Mais si j’ai justement choisi de quitter la droite, ce n’est pas pour que les idées de la droite conservatrice l’emportent [mais pour] construire autre chose, d’autres idées, d’autres méthodes », assure cette ancienne juppéiste réputée proche de l’ex-premier ministre Edouard Philippe. Elle dit aussi vouloir défendre un groupe « qui efface ses combats personnels au bénéfice des seuls combats qui vaillent : ceux de notre collectif ».

    Aurore Bergé fait partie des députés critiques à l’égard de la présidence de Gilles Le Gendre, fragilisé par des départs au fil de l’eau d’élus du groupe LRM, jusqu’à la formation en mai d’un neuvième groupe politique à l’aile gauche puis d’un dixième à l’aile droite, faisant perdre la majorité absolue à LaREM.

    M. Le Gendre, 62 ans, avait été déstabilisé début juin après la révélation d’une note adressée à Emmanuel Macron sur un remaniement ministériel dans laquelle il semblait plaider pour un changement de premier ministre et proposait – ce qu’il dément – un nouveau casting gouvernemental. Avec lui, c’est toute l’équipe de direction du groupe, soit quelque vingt-cinq députés qu’il avait choisis, qui devra s’en aller. Cette réorganisation pourrait coïncider avec des changements à la tête du parti présidentiel.

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    Le Monde avec AFP

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