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Politique - Page 4

  • La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez Est Morte D'Une Leucémie, figure du MoDem; elle est morte à l'âge de 69 ans

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    La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez Est Morte D'Une Leucémie, figure du MoDem; elle est morte à l'âge de 69 ans

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    La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez, figure du MoDem, est morte à l'âge de 69 ans

    Marielle de Sarnez a été le bras droit de François Bayrou et la première vice-présidente du MoDem. Elle présidait la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

    Marielle de Sarnez, députée et ancienne ministre chargée des Affaires européennes, est morte à l'âge de 69 ans, a annoncé mercredi 13 janvier François Bayrou"Voici le jour en trop. Marielle, si talentueuse et si courageuse, (...) vient de partir. Notre chagrin est immense", a tweeté le président du MoDem.

    Marielle de Sarnez, députée et ancienne ministre chargée des Affaires européennes, est morte à l'âge de 69 ans, a annoncé mercredi 13 janvier François Bayrou"Voici le jour en trop. Marielle, si talentueuse et si courageuse, (...) vient de partir. Notre chagrin est immense", a tweeté le président du MoDem.

    L'éphémère ancienne ministre des Affaires européennes, qui souffrait d'une leucémie, est morte à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Elle a joué un rôle essentiel dans la définition d'un MoDem affranchi du clivage droite-gauche. Elle a été le bras droit de François Bayrou et la première vice-présidente du MoDem. En 2007 et 2012, elle a été la directrice de campagne de François Bayrou. 

    Silhouette longiligne, cheveux blonds, allure décontractée chic - veste, jean et baskets - Marielle de Sarnez a partagé sa vie politique entre Paris et l'Europe. Elue municipale dans la capitale, après avoir fait alliance avec Nathalie Kosciusko-Morizet, elle est aussi députée européenne de 1999 à 2017 et exerce la fonction de secrétaire générale du Parti démocrate européen. 

    L'alter ego de François Bayrou

    Sa nomination en mai 2017 dans le premier gouvernement d'Edouard Philippe comme ministre des affaires européennes aurait dû être le couronnement de sa carrière. Mais elle ne restera en poste qu'un mois et quatre jours. L'ouverture en juin suivant d'une enquête préliminaire du parquet dans l'affaire des emplois présumés fictifs des assistants des députés européens du parti centriste la conduit à démissionner tout comme François Bayrou, éphémère ministre de la Justice.

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    Investie dans la foulée aux législatives par LREM, elle est élue députée de Paris (11e circonscription) et prend la présidence de la prestigieuse commission des Affaires étrangères de l'Assemblée. En décembre 2019, Mme de Sarnez a été mise en examen comme eurodéputée pour "détournement de fonds publics", pour avoir utilisé son ancienne assistante Karine Aouadj à des tâches personnelles bien qu'elle fut rémunérée sur des fonds européens.

    Reconduite en décembre 2020 à la fonction de 1ere vice-présidente du MoDem, elle n'était jamais très loin de son président François Bayrou, et formait avec lui un couple politique assez singulier. "Marielle, c'est mon alter ego. Elle est la personne de ma vie politique dans le jugement de laquelle j'ai le plus confiance. Sa boussole est juste à 95%", disait d'elle en 2017 celui devenu depuis Haut-commissaire au Plan.

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  • États-Unis : Joe Biden vainqueur, mais…

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    États-Unis : Joe Biden vainqueur, mais…

    Ce n'est pas tout à fait le scénario dont il rêvait et auquel il s'était préparé. Certes, à près de 78 ans, Joe Biden a enfin été élu président. Mais il espérait un raz de marée démocrate qui aurait remisé le trumpisme aux oubliettes, lui aurait donné le contrôle du Sénat et lui aurait permis de lancer de grandes réformes. Au lieu de ça, il se retrouve avec un pays coupé en deux, divisé comme jamais, un Parti démocrate affaibli qui a perdu des voix chez les Noirs et les Latinos, et probablement une situation de cohabitation très inconfortable. En effet, il faudrait que les démocrates s'emparent de deux sièges au Sénat ? scénario hautement improbable ? pour parvenir à une simple égalité à la chambre haute 50-50.

    Lire aussi Joe Biden, anti-Trump et « réconciliateur en chef »

    Pour le moment, Joe Biden n'a aucun pouvoir sur ce qui va se passer d'ici à l'investiture le 20 janvier. Est-ce que Donald Trump va concéder sa victoire ? Va-t-il y avoir une passation de pouvoir en douceur ? Donald Trump ne semble guère enclin à laisser la place gracieusement à son successeur. Il a dépêché des armadas d'avocats pour essayer de contester les élections dans une demi-douzaine d'États. Vendredi soir, il a tweeté : « Joe Biden ne devrait pas revendiquer faussement la présidence. Je peux le faire aussi. La bataille juridique commence seulement. » Ensuite, dans les deux mois qui lui restent à la Maison-Blanche Donald Trump pourra agir à peu près comme il l'entend. Il risque d'octroyer des contrats à des proches, d'accorder des grâces à des multiples conseillers sous le coup de la justice, et surtout de faire passer toutes sortes de mesures de dernière minute. Ces derniers temps, par exemple, l'administration Trump a imposé de multiples sanctions contre l'Iran qui rendent plus difficile un retour à des négociations futures.

    Un opposant en chef nomme Mitch McConnell

    Une fois en place, Joe Biden va devoir gérer une multitude de crises allant de la pandémie de Covid à la récession économique? Surtout, il va être confronté probablement à un Sénat républicain qui va avoir un droit de veto. Il a face à lui l'homme le plus puissant de Washington, Mitch McConnell, le chef de file des républicains. Si l'on en juge par la présidence Obama, ce dernier va faire de l'obstruction systématique bloquant les nominations et toutes les réformes. En 2008, par exemple, alors que le pays était en pleine crise économique, les républicains avaient freiné tant qu'ils pouvaient le plan de relance de Barack Obama l'obligeant à réduire son montant.

    Les républicains ont déjà commencé. Après avoir laissé le président Trump creuser le déficit, ils se positionnent en chantres de la rigueur fiscale et freinent des quatre fers pour le nouveau plan de relance.

    L'équipe Biden va donc devoir sélectionner des membres de son administration assez modérés pour avoir une chance de plaire à Mitch McConnell et d'être confirmés au Sénat. Ce qui va faire enrager l'aile gauche démocrate. Des Elizabeth Warren ou Bernie Sanders ? jugés beaucoup trop à gauche ? n'ont aucune chance d'être acceptés. Et même Susan Rice, l'ex-conseillère à la Sécurité nationale de Barack Obama pressentie pour prendre la tête du Département d'État risque d'être rejetée, car les républicains lui en veulent pour l'attaque terroriste en Libye contre le consulat américain à Benghazi.

    Lire aussi Philippe Labro ? « Good luck, Mister President ! »

    Finis aussi les rêves d'une présidence à la Franklin Roosevelt, le président qui avait profité de la grande crise de 1929 pour instaurer des réformes profondes. Oubliés ses grands projets en matière d'infrastructures, de lutte contre le réchauffement climatique?

    Comment va-t-il s'y prendre pour faire voter des hausses d'impôts sur les hauts salaires, réformer la Santé, imposer un congé maternité de douze semaines, et surtout lancer un plan de relance pour sauver l'économie ?

    Le seul aspect positif pour les démocrates c'est que Joe Biden et McConnell, qui ont à peu près le même âge, se connaissent et ont forgé des liens sur les bancs du Sénat. McConnell est le seul républicain à avoir assisté à l'enterrement de Beau, le fils de Biden, en 2015. Et il a évité d'attaquer le démocrate sur les affaires douteuses de son autre fils Hunter pendant la campagne. Peut-être vont-ils pouvoir trouver quelques terrains d'entente sur la baisse du prix des médicaments, par exemple, ou sur la nécessité d'injecter de nouvelles aides pour aider l'économie.

    Au pire, si les républicains bloquent tout, Joe Biden pourra toujours imiter Donald Trump et agir par décret et nommer des ministres sans l'aval du Sénat. Mais le plus gros blocage risque de venir de la branche judiciaire qui décide in fine dans ce pays de toutes les réformes. Plus de 220 juges conservateurs ont été nommés à des cours d'appel sous Donald Trump. Et la Cour suprême est dominée aujourd'hui largement par six juges conservateurs contre trois démocrates. Dans son discours vendredi, Joe Biden a appelé à un retour à la civilité en politique. « Il est temps que notre nation se rassemble et se réconcilie. Ça ne va pas être facile mais nous devons essayer. »

  • Communautarisme, insécurité : Bernard Cazeneuve s’inquiète pour la France

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    Communautarisme, insécurité : Bernard Cazeneuve s’inquiète pour la France

    L’ancien ministre de l’Intérieur a accordé une longue interview au Parisien. Bernard Cazeneuve est revenu sur la crise qu’a provoqué l’attentat de Charlie Hebdo. Il a aussi confié que la société a empiré depuis 2011…

    Alors que le procès historique sur les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et de Montrouge commencera mercredi prochain, Bernard Cazeneuve est revenu sur cette crise qui a frappé le pays en 2015. Cet ancien ministre de l’Intérieur a accordé une interview au Parisien ce dimanche 30 août. Il a par ailleurs confié son point de vue concernant l’insécurité qui règne en France. Selon lui, « la violence s'est nouée au cœur de la société, la culture de la confrontation a prospéré, les fractures sont plus profondes désormais qu'à l'époque, le communautarisme a progressé et l'esprit républicain s'est affaissé ». Bernard Cazeneuve s’est dit préoccupé par « tout ce qui contribue à ruiner la confiance » des Français. 

    Les réseaux sociaux, cause de tous les maux ? 

    Le membre du Parti socialiste a délimité la principale cause de ces problèmes grandissants dans la société française : les réseaux sociaux. D’après lui, ils seraient devenus « le vecteur d'expression de toutes les pulsions et parfois des instincts les plus vils ». Il a poursuivi dans Le Parisien : « On peut y insulter son prochain à chaque instant, y détruire des réputations ou des personnes, avec le sentiment narcissique d'avoir administré une correction, ou pire encore d'avoir contribué à une révolution utile. » Bernard Cazeneuve en a profité pour critiquer l’usage de ces plateformes par les hommes et femmes politiques :  « Nombreux sont ceux qui se sont emparés des réseaux sociaux pour en faire un outil de communication où l'outrance domine et où, à longueur de journée, les phrases les plus brèves sont débitées, au service des idées les plus courtes. » 

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    Défiance envers les policiers, communautarisme… 

    Mais Bernard Cazeneuve est particulièrement inquiet des politiques qui comparent les policiers à des « barbares ». « Quand certains soutiennent que le racisme est dans l'ADN de la police, ils sapent l'autorité de l'Etat et la nécessaire confiance dans les institutions », a-t-il ajouté. Il redouterait même « des risques d'embrasement et la possibilité de continuer à faire Nation autour du Pacte républicain ». En effet, l’ex-ministre a glissé au quotidien que le rapport entre la police et la population s’est « incontestablement » abîmé. Il a développé : « Il faut d'abord être intraitable quant au respect par la police des principes déontologiques auxquels elle doit se conformer et sanctionner sévèrement tous les policiers qui manquent à leurs obligations. » Bernard Cazeneuve a d’ailleurs trouvé que l’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, était souvent « derrière » les forces de l’ordre alors qu’il devrait, selon lui, les diriger, leur « montrer la direction et le chemin ». 

    Enfin, Bernard Cazeneuve n’a pas détourné les yeux concernant la montée du communautarisme qui s’apparente à un « affaissement de la pensée républicaine ». Il a rappelé que « l'adhésion à des valeurs communes, par-delà les appartenances et les croyances de chacun », a permis au pays de faire Nation. Sa remise en cause serait d’ailleurs « un poison lent et funeste », a-t-il affirmé, pointant du doigt « ceux qui l'ont oublié notamment au sein de la gauche ». Sa propre famille politique.

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  • Facebook pourrait interdire les publicités politiques avant la présidentielle US, selon Bloomberg

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    Facebook pourrait interdire les publicités politiques avant la présidentielle US, selon Bloomberg

    (Reuters) - Facebook envisage d'interdire les publicités à caractère politique sur ses réseaux sociaux avant la tenue de l'élection présidentielle américaine en novembre, rapporte vendredi Bloomberg, citant une source proche du dossier.

    Cette possible interdiction est toujours en discussion et n'a pas encore été finalisée, ajoute l'agence.

    Un porte-parole de Facebook a indiqué que le groupe ne souhaitait pas faire de commentaires.

    Le groupe de réseaux sociaux, qui détient Instagram et Whatsapp, fait l'objet de critiques répétées sur sa gestion des publicités à caractère politique et est accusé d'être un vecteur de propagation des "fake news".

    L'an dernier, son concurrent Twitter a interdit les publicités à caractère politique mais Facebook s'est refusé à faire de même, disant ne pas vouloir étouffer le discours politique.

    L'équipe de campagne de Joe Biden, qui brigue la présidence des Etats-Unis pour le camp démocrate, n'était pas joignable dans l'immédiat pour un commentaire.

    Le mois dernier, l'ancien vice-président des Etats-Unis avait publié une lettre ouverte au directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, pour l'inviter à instaurer un système de vérification des informations dans les publicités politiques qui seront diffusées au cours des deux semaines précédant l'élection du 3 novembre.

    L'équipe de campagne du président républicain Donald Trump n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaires.

    (Neha Malara et Elizabeth Culliford, Blandine Hénault pour la version française)

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  • “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

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    “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

    La députée LREM aurait mal vécu, le 6 juillet dernier, de ne pas être nommée au gouvernement.

    En convolant d’une famille politique à l’autre, Aurore Bergé espérait probablement satisfaire à ses hautes ambitions. À tout le moins, elle s’imaginait ministre sous la macronie, en atteste l’anecdote rapportée par Le Point, ce jeudi 30 juillet.

    « Elle est partie en courant »

    Le 6 juillet, les parlementaires de la majorité sont invités à un pot d’arrivée, à Matignon, du nouveau locataire des lieux, Jean Castex. Aurore Bergé, présente, est « stupéfaite de ne pas avoir été nommée ministre de plein exercice lors du remaniement », explique l’hebdomadaire. Ce jour-là, le Premier ministre vient à peine de dévoiler les noms de ceux qu’Emmanuel Macron et lui-même ont choisis pour la fin du quinquennat. Alors, déçue de ne pas en être, l’élue de 33 ans « craque », explique Le Point.

    Un participant à l’événement raconte la scène : « C'était lunaire ! Elle est partie en courant dans le parc et en est revenue peu après avec les yeux encore rougis. On l'entendait dire tout haut : ‘J’ai tout donné à la Macronie !’ » Cet indiscret du Point fait écho à un autre, celui-ci de L’Opinion : Aurore Bergé, qui n’a même pas obtenu un secrétariat d’État dans la nouvelle équipe gouvernementale, « insupporte en haut lieu », explique le journal. En cause, notamment, « sa façon de survaloriser les attaques dont elle fait l’objet ».

    Aurore Bergé dément

    « Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée). En attendant, je préfère être en séance à l'Assemblée nationale afin que nous puissions voter la PMA pour toutes », a-t-elle réagi, jeudi, sur Twitter, à l'information dévoilée par Le Point.

    Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée).

    En attendant, je préfère être en séance à l'assemblée nationale afin que nous puissions voter la #PMApourToutes. Ça me paraît plus important.

    Lien permanent Catégories : Anne Hidalgo, Association, Aurore Bergé, Blog, Décès - Mort - Hommage, Elections, Europe - (Union Européenne), Fait-Divers, Gabriel Attal, Gay & Lesbien, Gérald Darmanin, Homophobie, Homosexualité, Jeux, Journalisme, La République En Marche (LaREM), Législatives, Livre, Loisirs, Mouvement Démocrates (MoDem), Municipales, Musique, People, Photos, Pôle Emploi, Politique, Premier Ministre, Présidentielle, Presse, Réformes, Réseaux Sociaux - Internet - WebMaster, Santé, Science, Shopping, Sida -Aids, Sport, Vinyle Is Back, Voyage, Web 0 commentaire
  • Marine Le Pen et Emmanuel Macron au coude-à-coude au premier tour de la Présidentielle 2022, selon un sondage

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    Le Pen et Macron au coude-à-coude au premier tour, selon un sondage

    Une enquête pour le Journal du dimanche et Sud Radio donne Emmanuel Macron entre 23 et 26% au premier tour, en fonction des différents candidats potentiels à droite et à gauche. Marine Le Pen se situe, elle, entre 24 et 27%, là aussi selon les différentes hypothèses de candidatures à droite et à gauche.

    © Michel GILE/Gamma-Rapho via Getty Images Macron Le Pen

    Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient au coude-à-coude au premier tour de l'élection présidentielle, loin devant tous les autres candidats, si le scrutin avait lieu dimanche, selon un sondage Ifop-Fiducial. Cette enquête pour le Journal du dimanche et Sud Radio donne Emmanuel Macron entre 23 et 26% au premier tour, en fonction des différents candidats potentiels à droite et à gauche.

    Marine Le Pen se situe, elle, entre 24 et 27%, là aussi selon les différentes hypothèses de candidatures à droite et à gauche. En 2017, Emmanuel Macron avait recueilli 24% des voix au premier tour, contre 21,3 à Marine Le Pen. Il l'avait emporté au second tour avec 66,1% contre 33,9% à la présidente du Rassemblement national.

    La concurrence loin derrière

    A moins de deux ans de la présidentielle, le couple Macron/Le Pen continue de dominer le rapport de forces et relègue la concurrence loin derrière. A droite, une candidature de Xavier Bertrand recueillerait 16% des voix, devant François Baroin (14%), Valérie Pécresse (11%), Bruno Retailleau (8%) et Rachida Dati (8%).

    A gauche, une candidature d'Anne Hidalgo recueillerait 9% des voix, devant François Hollande (7%) et Ségolène Royal (5%) dans l’hypothèse où Jean-Luc Mélenchon (LFI, 11%) et Yannick Jadot (EELV, 6%) se présentaient. En cas de candidature unique à gauche, Jean-Luc Mélenchon recueillerait 15% des voix, devant Anne Hidalgo et Yannick Jadot (13% tous les deux).

    Enquête réalisée en ligne entre le 28 septembre et le 1er octobre auprès de 1.608 personnes inscrites sur les listes électorales, tirées d'un échantillon de 1.805 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication des rapports de force au jour de la réalisation du sondage.

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  • Pour Jean-Michel Aphatie, la robe d'Aurore Bergé à Salut Les Terriens n'était pas "très adaptée"

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    Pour Jean-Michel Aphatie, la robe d'Aurore Bergé à SLT n'était pas "très adaptée"

    Aurore Bergé sur le plateau de "C à vous" lundi.France 5

    Après son passage sur le plateau de «Salut Les Terriens» samedi, Aurore Bergé a subi de nombreuses remarques sexistes sur les réseaux sociaux. Lundi, c'est Jean-Michel Aphatie qui a fait remarquer à la députée LREM à «C à vous» que sa tenue de samedi n'était «peut-être pas très adaptée» à un plateau télé. 

    La députée LREM Aurore Bergé a beaucoup fait parler d'elle après son passage à «Salut les Terriens» samedi. Non pas pour son discours ou ses idées, mais parce que de nombreux internautes ont jugé que sa robe était trop courte. Face à un flot de remarques sexistes sur sa tenue vestimentaire, la porte parole du groupe La République en Marche à l'Assemblée avait réagi sur Twitter. «Alors vous savez quoi ? Je n'ai pas à être jugée sur la longueur de ma robe. Ni moi, ni aucune femme. Je n'ai pas à subir d'insultes, de harcèlement ou pire, en raison d'une robe. Ni moi, ni aucune femme. Rien ne justifie ou n'excuse cela», avait-elle écrit. Lundi, sur le plateau de «C à vous», la politique a évoqué une nouvelle fois l'incident. «J'ai choisi de mettre une robe sur un précédent plateau et je ne pensais pas que la longueur de ma robe allait être un débat (...) Je me dis que j'aimerais pas être dans la tête de celles et ceux qui passent leur temps à commenter la vie des autres et qui prennent beaucoup de temps pour ça», a-t-elle dit avant de se déclarer surprise «qu'en 2018, une femme soit encore jugée par rapport à la tenue qu'elle porte plutôt que par rapport aux propos qu'elle tient».

     

    A lire aussi :SLT : Visée par des remarques sexistes sur sa robe, la députée Aurore Bergé monte au créneau

    "On s'habille en fonction du lieu où l'on va" estime Jean-Michel Aphatie

     
     

    Face à elle, Jean-Michel Aphatie a lui estimé que toute personne doit adapter sa tenue aux circonstances. «Mettons de côté les insultes, bien sûr rien ne les justifie, "On s'habille comme on veut". Pas tout à fait. On s'habille en fonction du lieu où l'on va. Quand on va à un enterrement, on réfléchit à comment on s'habille. De la même manière quand on va à la télévision, on ne vient pas en t-shirt par exemple (...) La manière dont on s'habille, pour une femme comme pour un homme, peut être un parasite par rapport au discours, au propos que l'on tient. Peut-être que votre tenue, pour le dire clairement, n'est pas très adaptée à une prise de parole politique qui a toujours un peu de solennité au fond».

    A lire aussi :Aurore Bergé témoigne sur le sexisme en politique : «Il faut faire le ménage»

    «Je ne suis pas à l'Assemblée nationale, je suis sur un plateau de télévision, ça n'est pas exactement la même chose», a rétorqué Aurore Bergé. «Je réclame que les femmes aient le droit de s'habiller comme elles veulent qu'elles soient députées, qu'elles soient salariées du privé, du public, fonctionnaires, retraitées, peu importe, elles s'habillent comme elles veulent, a-t-elle fait valoir avant de conclure : Ce n'est pas parce que je suis une femme et que je suis députée par ailleurs que je n'ai pas le droit de choisir la robe que je vais mettre ou si je ne mets pas une robe».

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  • Cannabis thérapeutique : une association interpelle Dupond-Moretti

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    © Dolph CANTRIJN / HOLLANDSE HOOGTE L’expérimentation du cannabis thérapeutique en France est au point mort.

    Cannabis thérapeutique : une association interpelle Dupond-Moretti

    L'association L630, spécialisée dans le droit des drogues, demande au nouveau ministre de la Justice la fin des poursuites pour les patients consommateurs de cannabis.

    Alors que les travaux de la mission d’information menée à l’Assemblée nationale autour du cannabis vient d’achever le chapitre consacré à l’usage thérapeutique, une lettre demandant la fin des poursuites concernant les consommateurs de cannabis atteints de pathologies graves ou lourdes vient d’atterrir sur le bureau du nouveau garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. Déposée par l’association L630, spécialisée dans le droit des drogues et connue pour proposer une aide juridique aux personnes poursuivies, la missive entend mettre en avant la question de la dignité des malades. «Nous travaillons depuis de nombreuses années sur les politiques publiques des drogues. Nous avons l’occasion, chaque jour, de défendre de nombreux usagers et de rappeler devant des juridictions diverses le caractère incompréhensible de la prohibition actuelle. Nous constatons pourtant que les malades qui consomment du cannabis pour pallier leurs douleurs continuent d’être condamnés, peut-on lire dans la lettre. Il en va de même pour leurs aidants et proches qui prennent aujourd’hui un risque pénal inconsidéré.»

    Lors de la passation de pouvoir, mardi place Vendôme, le nouveau garde des Sceaux déclarait que son ministère serait celui des droits de l’homme. Une occasion à saisir pour les défenseurs du cannabis médical. «Il ne s’agit pas d’un sujet de santé mais bien de dignité humaine, explique Béchir Bouderbala, membre fondateur de L630. Il y a dans ce chemin vers la dignité des produits qui ne sont peut-être pas conseillés par l’Etat ni autorisés, mais qui sont les éléments constitutifs du bien vivre de nombreux malades. Il faut que l’Etat arrête de condamner ces personnes qui souffrent.» Leur proposition : la mise en place d’une circulaire mettant un terme aux poursuites lorsque les consommateurs de cannabis sont atteints de pathologies graves ou lourdes et qu’un médecin atteste de l’intérêt thérapeutique de leur consommation. «Nous avons reçu des appuis des députés, aussi bien de la majorité que de l’opposition, qui soutiennent cette proposition et considèrent qu’il n’est plus possible de continuer à pénaliser des usagers médicaux», indique Bouderbala. 

    «Blocage politique»

    Cette initiative intervient alors que l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France est au point mort. Pilotée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), elle a pour but d’évaluer la faisabilité d’une politique publique de distribution de cannabis à des fins thérapeutiques. En octobre 2019, l’Assemblée nationale donnait son feu vert à l’amendement défendu à l’époque par le rapporteur Olivier Véran, aujourd’hui ministre de la Santé, qui autorisait pour deux ans la tenue de cette expérimentation concernant 3 000 patients français. Une phase de test qui vise les personnes souffrant de certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou encore de spasticité musculaire due à la sclérose en plaques. Bousculée par la crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19, l’expérimentation a finalement été reportée à janvier 2021 et le décret se fait attendre. Pour Mado Gilanton, présidente de l’association Apaiser S&C et victime de syringomyélie, une malformation de Chiari de type 1 qui touche la moelle épinière et le cervelet, «on est dans un blocage politique et technocratique, alors que la décision a été prise à l’unanimité au Parlement. En attendant, les patients continuent de souffrir et d’être menacés.»

    En matière pénale, la qualification des usages du cannabis ne diffère pas. Le ministère de la Justice ne distingue pas les usagers en général des patients malades qui consomment. Les associations militent pour une adaptation de la politique pénale au contexte d’un usage thérapeutique du cannabis qui n’est plus à prouver dans le traitement des douleurs. Depuis la loi du 31 décembre 1970, l’usage de stupéfiants, y compris de cannabis, est puni d’un emprisonnement d’un an et de 3 750 euros d’amende. Une procédure d’amende forfaitaire délictuelle prévue par l’article 58, I., 3 de la loi du 23 mars 2019 pourra permettre sous certaines circonstances, de substituer à cette peine une amende de 200 euros. 

    Marché parallèle

    Mado Gilanton évoque le cas d’un patient épileptique de 42 ans, récemment poursuivi par la justice : «Il m’a contacté car il cherchait un avocat. Grâce à ses propres plants, il avait réussi à stabiliser son traitement et il n’en cultivait que pour lui. Le cannabis lui permettait de travailler et de diminuer les médicaments antiépileptiques graves, explique-t-elle. Il a été dénoncé par un voisin. Tout a été détruit et ses médicaments ont été saisis.» Pour Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien et ancien président de la Fédération addiction, «une prohibition absolue telle qu’on le voit autour du cannabis ne permet pas d’atteindre un objectif efficace, alors qu’on voit de plus en plus émerger l’idée selon laquelle il ne faut pas se priver des usages bénéfiques du cannabis. Les plus hautes autorités de santé du pays ont déterminé cinq familles de pathologies qui pourront bénéficier de l’expérimentation. Mais elle ne débute pas et en attendant, ceux qui pourraient en bénéficier continuent d’être susceptibles d’être interpellés et de devoir acheter via le marché parallèle.» A ce jour, dix-sept pays de l’Union européenne, tels que l’Allemagne ou l’Italie, autorisent le cannabis médical sous différentes formes.

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