Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Santé - Page 5

  • Facebook pourrait interdire les publicités politiques avant la présidentielle US, selon Bloomberg

    Imprimer Pin it!

    Facebook pourrait interdire les publicités politiques avant la présidentielle US, selon Bloomberg

    (Reuters) - Facebook envisage d'interdire les publicités à caractère politique sur ses réseaux sociaux avant la tenue de l'élection présidentielle américaine en novembre, rapporte vendredi Bloomberg, citant une source proche du dossier.

    Cette possible interdiction est toujours en discussion et n'a pas encore été finalisée, ajoute l'agence.

    Un porte-parole de Facebook a indiqué que le groupe ne souhaitait pas faire de commentaires.

    Le groupe de réseaux sociaux, qui détient Instagram et Whatsapp, fait l'objet de critiques répétées sur sa gestion des publicités à caractère politique et est accusé d'être un vecteur de propagation des "fake news".

    L'an dernier, son concurrent Twitter a interdit les publicités à caractère politique mais Facebook s'est refusé à faire de même, disant ne pas vouloir étouffer le discours politique.

    L'équipe de campagne de Joe Biden, qui brigue la présidence des Etats-Unis pour le camp démocrate, n'était pas joignable dans l'immédiat pour un commentaire.

    Le mois dernier, l'ancien vice-président des Etats-Unis avait publié une lettre ouverte au directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, pour l'inviter à instaurer un système de vérification des informations dans les publicités politiques qui seront diffusées au cours des deux semaines précédant l'élection du 3 novembre.

    L'équipe de campagne du président républicain Donald Trump n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaires.

    (Neha Malara et Elizabeth Culliford, Blandine Hénault pour la version française)

    AAy0ln1.png

  • L’homme qui avait menacé Eric Zemmour dans la rue condamné à trois mois de prison avec sursis

    Imprimer Pin it!

    L’homme qui avait menacé Eric Zemmour dans la rue condamné à trois mois de prison avec sursis

    L’homme s'était filmé en train d'insulter l'éditorialiste alors que celui-ci marchait tranquillement dans la rue.

    En plein confinement, le 30 avril dernier, un homme s’était filmé dans les rues de Paris alors qu’il insultait Eric Zemmour. Il a été condamné, ce mercredi 9 septembre, pour « menaces réitérées de crimes » à trois mois de prison avec sursis et cinq ans de mise à l’épreuve par le tribunal correctionnel de la ville de Paris.

    Selon Le Parisien, le jeune homme est également tenu de travailler, d’effectuer un stage de citoyenneté et est interdit d’entrer directement ou indirectement en contact avec Eric Zemmour.

    SUR LE MÊME SUJET
     

    Alors que le journaliste marchait seul dans les rues de la capitale, l’homme de 28 ans s’était filmé en train de l’insulter, de le menacer, et de crier « un petit doigt dans le cul Eric ». Il avait ensuite posté la vidéo sur Snapchat. Dans une seconde vidéo, il avait également affirmé avoir craché sur l’éditorialiste. Une déclaration sur laquelle il était revenu par la suite.

    Le prévenu s’est, durant son procès, dit surpris par la diffusion à grande échelle de la vidéo. Il a également dit regretter son geste : « j’ai réagi comme un gamin. J’ai fait une bêtise ». Eric Zemmour a quant à lui confié, dans sa déposition, avoir « senti le souffle » de son agresseur sur sa nuque.

    L’avocat de Zemmour a quant à lui dénoncé la volonté « d’humilier et de rabaisser » son client. Il a aussi ajouté que, suite à cette vidéo, d’autres individus auraient pu avoir envie « d’aller beaucoup plus loin ».

    Eric Zemmour, paris, valeurs actuelles, fait divers, politique, livres, journalisme, justice, racisme anti-blancs,  Université Paris Diderot - Université de Paris, Rue Thomas Mann, Paris, France

  • “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

    Imprimer Pin it!

    “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

    La députée LREM aurait mal vécu, le 6 juillet dernier, de ne pas être nommée au gouvernement.

    En convolant d’une famille politique à l’autre, Aurore Bergé espérait probablement satisfaire à ses hautes ambitions. À tout le moins, elle s’imaginait ministre sous la macronie, en atteste l’anecdote rapportée par Le Point, ce jeudi 30 juillet.

    « Elle est partie en courant »

    Le 6 juillet, les parlementaires de la majorité sont invités à un pot d’arrivée, à Matignon, du nouveau locataire des lieux, Jean Castex. Aurore Bergé, présente, est « stupéfaite de ne pas avoir été nommée ministre de plein exercice lors du remaniement », explique l’hebdomadaire. Ce jour-là, le Premier ministre vient à peine de dévoiler les noms de ceux qu’Emmanuel Macron et lui-même ont choisis pour la fin du quinquennat. Alors, déçue de ne pas en être, l’élue de 33 ans « craque », explique Le Point.

    Un participant à l’événement raconte la scène : « C'était lunaire ! Elle est partie en courant dans le parc et en est revenue peu après avec les yeux encore rougis. On l'entendait dire tout haut : ‘J’ai tout donné à la Macronie !’ » Cet indiscret du Point fait écho à un autre, celui-ci de L’Opinion : Aurore Bergé, qui n’a même pas obtenu un secrétariat d’État dans la nouvelle équipe gouvernementale, « insupporte en haut lieu », explique le journal. En cause, notamment, « sa façon de survaloriser les attaques dont elle fait l’objet ».

    Aurore Bergé dément

    « Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée). En attendant, je préfère être en séance à l'Assemblée nationale afin que nous puissions voter la PMA pour toutes », a-t-elle réagi, jeudi, sur Twitter, à l'information dévoilée par Le Point.

    Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée).

    En attendant, je préfère être en séance à l'assemblée nationale afin que nous puissions voter la #PMApourToutes. Ça me paraît plus important.

    Lien permanent Catégories : Anne Hidalgo, Association, Aurore Bergé, Blog, Décès - Mort - Hommage, Elections, Europe - (Union Européenne), Fait-Divers, Gabriel Attal, Gay & Lesbien, Gérald Darmanin, Homophobie, Homosexualité, Jeux, Journalisme, La République En Marche (LaREM), Législatives, Livre, Loisirs, Mouvement Démocrates (MoDem), Municipales, Musique, People, Photos, Pôle Emploi, Politique, Premier Ministre, Présidentielle, Presse, Réformes, Réseaux Sociaux - Internet - WebMaster, Santé, Science, Shopping, Sida -Aids, Sport, Vinyle Is Back, Voyage, Web 0 commentaire
  • Sebastián Athié est mort, il avait 24 ans (acteur de Disney)

    Imprimer Pin it!

    L’acteur de Disney Sebastián Athié est mort, il avait 24 ans

    Dimanche 5 juillet, Disney Channel Latin America a annoncé la mort de Sebastián Athié, star de la série "Once", à l'âge de 24 ans. 

    Une disparition tragique pour la grande famille Disney. Dimanche 5 juillet, la chaîne Disney Channel Latin America a annoncé la mort de l'acteur Sebastián Athié, à l'âge de 24 ans. "Repose en paix, Sebas. Ton art et ton sourire restent pour toujours", peut-on ainsi lire sur le compte Instagram de la chaîne, à propos de l'interprète de Lorenzo dans la série Once, qui raconte l'histoire d'un adolescent qui rêve de devenir footballeur.

     

    "Nous regrettons le départ de Sebastián Athié et nous nous souviendrons toujours de lui pour son talent, sa compagnie, son professionnalisme et surtout son cœur énorme. Nous accompagnons sa famille, ses amis et ses fans dans ses adieux", peut-on également lire. Une mort tragique, dont les causes n'ont toutefois pas encore été révélées précise People.

    Daniel Patiño dévasté par la mort de sa co-star

    Né le 26 juillet 1995 à Santiago de Querétaro, Mexique, Sebastián Athié était devenu une star depuis 2019 sur la chaîne Disney Channel Latin America. Très touché par la mort de l'acteur, sa co-star Daniel Patiño lui a rendu un vibrant hommage sur Instagram. "Les âmes nobles ne meurent pas et ta lumière sera éternelle, passion, discipline et amour, alors je me souviendrai de toi, mon colocataire, mon ami, mon frère", a ainsi écrit le comédien, avant de poursuivre : "Dieu a ta sainte gloire, je ne comprends pas toujours ses plans, et pour la première fois je sais ce que ça fait de perdre un frère, tu vas me manquer". Très présent sur les réseaux sociaux, Sebastián Athié n'avait toutefois rien publié depuis le 7 juin dernier.

    "Nous regrettons le départ de Sebastián Athié et nous nous souviendrons toujours de lui pour son talent, sa compagnie, son professionnalisme et surtout son cœur énorme. Nous accompagnons sa famille, ses amis et ses fans dans ses adieux", peut-on également lire. Une mort tragique, dont les causes n'ont toutefois pas encore été révélées précise People.

  • Pour Jean-Michel Aphatie, la robe d'Aurore Bergé à Salut Les Terriens n'était pas "très adaptée"

    Imprimer Pin it!

    Pour Jean-Michel Aphatie, la robe d'Aurore Bergé à SLT n'était pas "très adaptée"

    Aurore Bergé sur le plateau de "C à vous" lundi.France 5

    Après son passage sur le plateau de «Salut Les Terriens» samedi, Aurore Bergé a subi de nombreuses remarques sexistes sur les réseaux sociaux. Lundi, c'est Jean-Michel Aphatie qui a fait remarquer à la députée LREM à «C à vous» que sa tenue de samedi n'était «peut-être pas très adaptée» à un plateau télé. 

    La députée LREM Aurore Bergé a beaucoup fait parler d'elle après son passage à «Salut les Terriens» samedi. Non pas pour son discours ou ses idées, mais parce que de nombreux internautes ont jugé que sa robe était trop courte. Face à un flot de remarques sexistes sur sa tenue vestimentaire, la porte parole du groupe La République en Marche à l'Assemblée avait réagi sur Twitter. «Alors vous savez quoi ? Je n'ai pas à être jugée sur la longueur de ma robe. Ni moi, ni aucune femme. Je n'ai pas à subir d'insultes, de harcèlement ou pire, en raison d'une robe. Ni moi, ni aucune femme. Rien ne justifie ou n'excuse cela», avait-elle écrit. Lundi, sur le plateau de «C à vous», la politique a évoqué une nouvelle fois l'incident. «J'ai choisi de mettre une robe sur un précédent plateau et je ne pensais pas que la longueur de ma robe allait être un débat (...) Je me dis que j'aimerais pas être dans la tête de celles et ceux qui passent leur temps à commenter la vie des autres et qui prennent beaucoup de temps pour ça», a-t-elle dit avant de se déclarer surprise «qu'en 2018, une femme soit encore jugée par rapport à la tenue qu'elle porte plutôt que par rapport aux propos qu'elle tient».

     

    A lire aussi :SLT : Visée par des remarques sexistes sur sa robe, la députée Aurore Bergé monte au créneau

    "On s'habille en fonction du lieu où l'on va" estime Jean-Michel Aphatie

     
     

    Face à elle, Jean-Michel Aphatie a lui estimé que toute personne doit adapter sa tenue aux circonstances. «Mettons de côté les insultes, bien sûr rien ne les justifie, "On s'habille comme on veut". Pas tout à fait. On s'habille en fonction du lieu où l'on va. Quand on va à un enterrement, on réfléchit à comment on s'habille. De la même manière quand on va à la télévision, on ne vient pas en t-shirt par exemple (...) La manière dont on s'habille, pour une femme comme pour un homme, peut être un parasite par rapport au discours, au propos que l'on tient. Peut-être que votre tenue, pour le dire clairement, n'est pas très adaptée à une prise de parole politique qui a toujours un peu de solennité au fond».

    A lire aussi :Aurore Bergé témoigne sur le sexisme en politique : «Il faut faire le ménage»

    «Je ne suis pas à l'Assemblée nationale, je suis sur un plateau de télévision, ça n'est pas exactement la même chose», a rétorqué Aurore Bergé. «Je réclame que les femmes aient le droit de s'habiller comme elles veulent qu'elles soient députées, qu'elles soient salariées du privé, du public, fonctionnaires, retraitées, peu importe, elles s'habillent comme elles veulent, a-t-elle fait valoir avant de conclure : Ce n'est pas parce que je suis une femme et que je suis députée par ailleurs que je n'ai pas le droit de choisir la robe que je vais mettre ou si je ne mets pas une robe».

    Toute reproduction interdite

    téléchargement.png

  • Les avocats de Johnny Depp tentent d'accréditer la thèse d'une Amber Heard violente

    Imprimer Pin it!

    Les avocats de Johnny Depp tentent d'accréditer la thèse d'une Amber Heard violente

    Les avocats de Johnny Depp ont tenté vendredi d'accréditer la thèse selon laquelle c'est Amber Heard, l'ex-femme de l'acteur américain, qui était capable de violence, présentant à l'appui des extraits de vidéos reçus anonymement.

    L'acteur de 57 ans poursuit en diffamation la société éditrice du tabloïd The Sun, NGN pour l'avoir qualifié en avril 2018 de mari violent.

    Le héros de "Pirates des Caraïbes" rejette fermement cette accusation, affirmant n'avoir jamais levé la main sur une femme et accuse en retour de violences son ex-épouse, qu'il dépeint comme une calculatrice narcissique et sociopathe qui veut détruire sa vie.

    A la fin de la troisième semaine de ce procès devant la Haute Cour de Londres, l'équipe de Johnny Depp a versé à la procédure des extraits vidéos issus du tournage d'une émission de téléréalité datant de 2006-2007. Ces preuves de dernière minute, reçues la veille d'une source anonyme, seraient à leurs yeux de nature à accréditer la thèse d'une Amber Heard violente.

    Ces images montrent la sœur de l'Américaine de 34 ans, Whitney Henriquez, questionnée autour d'une piscine par d'autres participantes sur des marques sur son visage et le haut de sa poitrine, qui n'apparaissent pas néanmoins de manière évidente sur les images de médiocre qualité. 

    -"Botté les fesses"-

     

    "Je n'arrive pas à croire qu'Amber t'ait botté les fesses", entend-on l'une des participantes dire à Mme Henriquez. "Tu t'es battue ?", continue-t-elle en inspectant le corps de la jeune femme, ajoutant : "Elle t'a vraiment botté les fesses". Face aux questions pressantes, Whitney Henriquez rétorque qu'elle ne veut pas en parler.

    "D'abord, c'était vraiment une mauvaise émission de téléréalité", a dénoncé la sœur de l'actrice, questionnée vendredi après le visionnage de ces extraits.

    La jeune femme a expliqué qu'elle faisait référence à une "dispute verbale", pas "physique". Sous le feu roulant des questions de l'avocate Eleanor Laws, elle a répété que les autres participantes n'avaient d'autre but que de tenter de pimenter une conversation d'une totale platitude, de "créer une histoire", en "cherchant des blessures qui n'étaient pas là".

    "On ne voit aucune marque", a-t-elle souligné, répétant que sa sœur avait bien été victime de "violences domestiques".

    Amber Heard et Johnny Depp s'étaient rencontrés en 2011 sur le tournage de "Rhum Express" et ont divorcé début 2017, après moins de deux ans d'un mariage orageux.

    Le procès se poursuit lundi et mardi avec les plaidoiries des avocats.

  • Cannabis thérapeutique : une association interpelle Dupond-Moretti

    Imprimer Pin it!

    © Dolph CANTRIJN / HOLLANDSE HOOGTE L’expérimentation du cannabis thérapeutique en France est au point mort.

    Cannabis thérapeutique : une association interpelle Dupond-Moretti

    L'association L630, spécialisée dans le droit des drogues, demande au nouveau ministre de la Justice la fin des poursuites pour les patients consommateurs de cannabis.

    Alors que les travaux de la mission d’information menée à l’Assemblée nationale autour du cannabis vient d’achever le chapitre consacré à l’usage thérapeutique, une lettre demandant la fin des poursuites concernant les consommateurs de cannabis atteints de pathologies graves ou lourdes vient d’atterrir sur le bureau du nouveau garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. Déposée par l’association L630, spécialisée dans le droit des drogues et connue pour proposer une aide juridique aux personnes poursuivies, la missive entend mettre en avant la question de la dignité des malades. «Nous travaillons depuis de nombreuses années sur les politiques publiques des drogues. Nous avons l’occasion, chaque jour, de défendre de nombreux usagers et de rappeler devant des juridictions diverses le caractère incompréhensible de la prohibition actuelle. Nous constatons pourtant que les malades qui consomment du cannabis pour pallier leurs douleurs continuent d’être condamnés, peut-on lire dans la lettre. Il en va de même pour leurs aidants et proches qui prennent aujourd’hui un risque pénal inconsidéré.»

    Lors de la passation de pouvoir, mardi place Vendôme, le nouveau garde des Sceaux déclarait que son ministère serait celui des droits de l’homme. Une occasion à saisir pour les défenseurs du cannabis médical. «Il ne s’agit pas d’un sujet de santé mais bien de dignité humaine, explique Béchir Bouderbala, membre fondateur de L630. Il y a dans ce chemin vers la dignité des produits qui ne sont peut-être pas conseillés par l’Etat ni autorisés, mais qui sont les éléments constitutifs du bien vivre de nombreux malades. Il faut que l’Etat arrête de condamner ces personnes qui souffrent.» Leur proposition : la mise en place d’une circulaire mettant un terme aux poursuites lorsque les consommateurs de cannabis sont atteints de pathologies graves ou lourdes et qu’un médecin atteste de l’intérêt thérapeutique de leur consommation. «Nous avons reçu des appuis des députés, aussi bien de la majorité que de l’opposition, qui soutiennent cette proposition et considèrent qu’il n’est plus possible de continuer à pénaliser des usagers médicaux», indique Bouderbala. 

    «Blocage politique»

    Cette initiative intervient alors que l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France est au point mort. Pilotée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), elle a pour but d’évaluer la faisabilité d’une politique publique de distribution de cannabis à des fins thérapeutiques. En octobre 2019, l’Assemblée nationale donnait son feu vert à l’amendement défendu à l’époque par le rapporteur Olivier Véran, aujourd’hui ministre de la Santé, qui autorisait pour deux ans la tenue de cette expérimentation concernant 3 000 patients français. Une phase de test qui vise les personnes souffrant de certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou encore de spasticité musculaire due à la sclérose en plaques. Bousculée par la crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19, l’expérimentation a finalement été reportée à janvier 2021 et le décret se fait attendre. Pour Mado Gilanton, présidente de l’association Apaiser S&C et victime de syringomyélie, une malformation de Chiari de type 1 qui touche la moelle épinière et le cervelet, «on est dans un blocage politique et technocratique, alors que la décision a été prise à l’unanimité au Parlement. En attendant, les patients continuent de souffrir et d’être menacés.»

    En matière pénale, la qualification des usages du cannabis ne diffère pas. Le ministère de la Justice ne distingue pas les usagers en général des patients malades qui consomment. Les associations militent pour une adaptation de la politique pénale au contexte d’un usage thérapeutique du cannabis qui n’est plus à prouver dans le traitement des douleurs. Depuis la loi du 31 décembre 1970, l’usage de stupéfiants, y compris de cannabis, est puni d’un emprisonnement d’un an et de 3 750 euros d’amende. Une procédure d’amende forfaitaire délictuelle prévue par l’article 58, I., 3 de la loi du 23 mars 2019 pourra permettre sous certaines circonstances, de substituer à cette peine une amende de 200 euros. 

    Marché parallèle

    Mado Gilanton évoque le cas d’un patient épileptique de 42 ans, récemment poursuivi par la justice : «Il m’a contacté car il cherchait un avocat. Grâce à ses propres plants, il avait réussi à stabiliser son traitement et il n’en cultivait que pour lui. Le cannabis lui permettait de travailler et de diminuer les médicaments antiépileptiques graves, explique-t-elle. Il a été dénoncé par un voisin. Tout a été détruit et ses médicaments ont été saisis.» Pour Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien et ancien président de la Fédération addiction, «une prohibition absolue telle qu’on le voit autour du cannabis ne permet pas d’atteindre un objectif efficace, alors qu’on voit de plus en plus émerger l’idée selon laquelle il ne faut pas se priver des usages bénéfiques du cannabis. Les plus hautes autorités de santé du pays ont déterminé cinq familles de pathologies qui pourront bénéficier de l’expérimentation. Mais elle ne débute pas et en attendant, ceux qui pourraient en bénéficier continuent d’être susceptibles d’être interpellés et de devoir acheter via le marché parallèle.» A ce jour, dix-sept pays de l’Union européenne, tels que l’Allemagne ou l’Italie, autorisent le cannabis médical sous différentes formes.

    AAmXYN2.png

  • Taxe Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) : Washington annonce des sanctions contre la France mais les gèle

    Imprimer Pin it!

    Taxe Gafa (Google, Amazon, Apple & Facebook) : Washington annonce des sanctions contre la France mais les gèle.

    La taxe Gafa connaît un énième rebondissement. L'administration Trump a annoncé vendredi des mesures de rétorsion visant des produits français représentant 1,3 milliard de dollars pour punir Paris d'avoir instauré une taxe sur les géants technologiques américains, mais a gelé leur application pour permettre de trouver une résolution négociée au conflit.

    Lire aussi Phébé ? Les Gafa, nouvel ennemi public n° 1

    « Le bureau du représentant américain au commerce a décidé aujourd'hui d'imposer des droits de douane supplémentaires de 25 % sur les produits français d'une valeur commerciale de 1,3 milliard de dollars en réponse à l'adoption par la France d'une taxe sur les services numériques qui cible injustement les entreprises de technologie numérique américaines », ont indiqué les services de Robert Lighthizer, précisant que les droits de douane supplémentaires comprenaient les cosmétiques et les sacs à main.

    Suspension pendant 180 jours

    Mais « afin de laisser plus de temps pour tenter de résoudre ce problème, notamment par le biais de discussions en cours au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et en reconnaissance de l'accord de la France de retarder la perception de sa taxe jusqu'à la fin de l'année, le représentant au commerce a décidé de suspendre l'application de ces droits de douane supplémentaires pendant 180 jours », selon l'administration américaine.

    Lire aussi Lire aussi TRIBUNE. Pourquoi la « taxe Gafa » n'est pas satisfaisante