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journalisme

  • Les électeurs ont choisi de qualifier Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour le second tour

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    Résultats Présidentielle 2022 : Macron (28,1%) et Le Pen (23,3%) s'affronteront à nouveau au second tour, Mélenchon troisième (20,1%), selon notre estimation

    Les Français ont tranché : ils veulent rejouer le match d'il y a cinq ans. Dimanche 10 avril, jour du premier tour de l'élection présidentielle 2022, les électeurs ont choisi de qualifier Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour le second tour. Le président de la République sortant fait mieux qu'en 2017. Il obtient 28,1% des suffrages, selon notre estimation Ipsos-Sopra Steria, contre 24% il y a cinq ans. La candidate du RN, en lice pour la troisième fois, récolte 23,3% des voix, toujours selon notre estimation Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, Le Point, Le Monde, France 24 et les chaînes parlementaires. C'est mieux qu'en 2017, où elle avait obtenu 21,3% des suffrages. Suivez dans notre direct les résultats de ce premier tour, marqué également par une forte abstention. 

    Mélenchon troisième homme, suivi de Zemmour, Pécresse et Jadot. Il ne termine pas quatrième comme en 2012 et 2017, mais troisième. Avec 20,1% des suffrages, selon notre estimation, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, fait mieux qu'il y a cinq ans, où il avait obtenu 19,58% des voix. Loin derrière lui suit le candidat d'extrême droite Eric Zemmour, qui finit bien en deçà de ses ambitions initiales avec 7,2% des suffrages. Il est talonné par la candidate LR Valérie Pécresse qui, avec 5% des voix, réalise le pire score pour le parti traditionnel de droite sous la Ve République. En 2017, le candidat de sa famille politique, François Fillon, avait totalisé 20,01% des suffrages malgré les affaires. Yannick Jadot, le candidat EELV, obtient, lui, 4,4% des voix, un score bien éloigné des prétentions des écologistes en début de campagne. Impossible néanmoins de comparer à 2017 puisque ces derniers s'étaient rangés derrière le candidat du PS. 

     Les scores des autres candidats. Avec 2,7% des voix, le candidat communiste, Fabien Roussel est en-dessous de la barre fatidique des 5%, qui lui permet de se faire rembourser ses frais de campagne. Il est devancé par le député des Pyrénées-Atlantiques, Jean Lassalle, qui avec 3,3% des suffrages, triplent son score de 2017 (1,21%). La catastrophe était annoncée, elle s'est bien réalisée : avec 2,1% des voix, la candidate du PS, Anne Hidalgo, entraîne le parti socialiste dans une crise profonde. Nicolas Dupont-Aignan fait lui moins bien qu'en 2017 (4,70%) puisqu'il totalise 2,3% des voix. Les deux candidats trotkistes ferment le bal : Nathalie Arthaud obtient 0,8% et Philippe Poutou 0,7%. 

     L'abstention estimée à 26,2%. Selon notre estimation Ipsos-Sopra Steria, un peu plus d'un quart des Français ont boudé les urnes dimanche 10 avril.

  • Marine Le Pen recadre fermement ma consoeur Anne-Sophie Lapix : "Vous avez dit quoi là ?"

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    Lundi 7 février 2022, sur France 2, Marine Le Pen a opéré un recadrage d'Anne-Sophie Lapix. Selon la candidate, la journaliste aurait dit une erreur concernant l'une de ses propositions.

    Le rythme de la campagne présidentielle de Marine Le Pen s'accélère. Samedi 5 février 2022, la candidate du Rassemblement national était à Reims, devant 4.000 personnes afin de présenter son programme. L'occasion aussi pour la femme politique d'en dire plus sur son histoire personnelle, et notamment sur ses trois enfants, une fille et des jumeaux nés à seulement dix mois d'écart. "Je suis devenue maman, vite, d'une famille nombreuse, vite : trois enfants en moins d'un an. Des enfants merveilleux !", a-t-elle expliqué, comme l'ont rapporté nos confrères de Franceinfole 5 février. Lundi 7 février 2022, Marine Le Pen était de retour dans la capitale française pour un entretien accordé à Anne-Sophie Lapix sur le plateau de 20H22, l'entretien qui clôture le journal télévisé de France 2. Alors que la journaliste évoquait "l’exonération des entreprises pour augmenter les salaires", prévue par le programme de Marine Le Pen et qui "pourrait coûter des dizaines de milliards", la candidate l'a recadrée.

    Marine Le Pen ferme avec Anne-sophie Lapix


    Vidéo: Marine Le Pen interpelle Anne-Sophie Lapix (Dailymotion)

    Fronçant les sourcils, Marine Le Pen a demandé : "Qu’est-ce que vous avez dit, là ? Vous avez dit quoi là, la dernière mesure c’est quoi ?" Anne-Sophie Lapix a réussi à répondre à Marine Le Pen sans se démonter : "Alors, j’ai dit : ‘l’exonération des charges patronales sur les salaires, quand les entreprises accepteront d’augmenter de 10% les salaires.’ Cette mesure, vous ne l’avez pas chiffrée, mais comme Nicolas Dupont-Aignan l’a chiffrée à 20 milliards…", a insisté la journaliste, qui reprochait à la candidate de ne pas avoir présenté les comptes de son programme.

    Selon Marine Le Pen, qui a précisé que les comptes de son programme seraient bientôt publiés, a estimé que cette proposition ne coûterait rien à la France"En réalité, ça ne coûte rien. Ça peut être, éventuellement, un manque à gagner". Après ce léger recadrage, Marine Le Pen a tenu à affirmer de nouveau : "Il n’y aura pas d’augmentation d’impôts, il y a même des baisses d’impôts. Je rends beaucoup d’argent aux Français, parce que c’est un des grands axes de mon projet".

    À lire aussi : Marion Maréchal : la mort de son premier amour a été “un choc”

  • L’homme qui avait menacé Eric Zemmour dans la rue condamné à trois mois de prison avec sursis

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    L’homme qui avait menacé Eric Zemmour dans la rue condamné à trois mois de prison avec sursis

    L’homme s'était filmé en train d'insulter l'éditorialiste alors que celui-ci marchait tranquillement dans la rue.

    En plein confinement, le 30 avril dernier, un homme s’était filmé dans les rues de Paris alors qu’il insultait Eric Zemmour. Il a été condamné, ce mercredi 9 septembre, pour « menaces réitérées de crimes » à trois mois de prison avec sursis et cinq ans de mise à l’épreuve par le tribunal correctionnel de la ville de Paris.

    Selon Le Parisien, le jeune homme est également tenu de travailler, d’effectuer un stage de citoyenneté et est interdit d’entrer directement ou indirectement en contact avec Eric Zemmour.

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    Alors que le journaliste marchait seul dans les rues de la capitale, l’homme de 28 ans s’était filmé en train de l’insulter, de le menacer, et de crier « un petit doigt dans le cul Eric ». Il avait ensuite posté la vidéo sur Snapchat. Dans une seconde vidéo, il avait également affirmé avoir craché sur l’éditorialiste. Une déclaration sur laquelle il était revenu par la suite.

    Le prévenu s’est, durant son procès, dit surpris par la diffusion à grande échelle de la vidéo. Il a également dit regretter son geste : « j’ai réagi comme un gamin. J’ai fait une bêtise ». Eric Zemmour a quant à lui confié, dans sa déposition, avoir « senti le souffle » de son agresseur sur sa nuque.

    L’avocat de Zemmour a quant à lui dénoncé la volonté « d’humilier et de rabaisser » son client. Il a aussi ajouté que, suite à cette vidéo, d’autres individus auraient pu avoir envie « d’aller beaucoup plus loin ».

    Eric Zemmour, paris, valeurs actuelles, fait divers, politique, livres, journalisme, justice, racisme anti-blancs,  Université Paris Diderot - Université de Paris, Rue Thomas Mann, Paris, France

  • Quand les “valeurs républicaines” détruisent la France

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    Quand les “valeurs républicaines” détruisent la France

    Aujourd'hui la République et plus encore les “valeurs républicaines” - resucée novlanguienne du droit-de-l'hommisme - sont devenues un véritable credo qu'égrènent tous ceux qui, avant d'être français, se considèrent comme “républicains”. Analyse d' Aram Mardirossianprofesseur agrégé des facultés de droit à l'École de droit de la Sorbonne et directeur d'études à l'École pratique des hautes études.

    République versus res publica. Le choc des mots ou l'ironie de l'histoire. À Rome, la res publica constitue une entité supérieure à la personne de ses dirigeants, à la prospérité de laquelle tous doivent œuvrer. Elle exige la primauté de l'utilité commune sur les intérêts privés des gouvernants, mais aussi de la distanciation entre le principe d'autorité perpétuel et la personne qui exerce temporairement celle-ci. Si la res publica désigne classiquement l'État, sa traduction en “république” a fini par endosser une acception réductrice qui vise un type de régime politique. Or, depuis un demi-siècle, cette République et ses “valeurs” démolissent pan après pan la res publica, l'édifice millénaire que représente l'État, et in fine, détruisent la France.

    La disparition de l'Empire romain en Occident entraîne celle de la res publica en Gaule. L'institution ne ressuscite pas sous les dynasties mérovingienne et carolingienne, nonobstant l'éphémère renovatio imperii projetée par Charlemagne. Le roi considère le regnum comme un élément de son patrimoine privé, qui à sa mort, est divisé entre ses fils à l'instar de ses autres biens. Cette prégnance des règles coutumières de succession franques - la fameuse “loi salique” - est la cause des guerres que se livrent les héritiers, chacun cherchant à annexer les territoires de ses frères. Le régime juridique qui prévaut dans ce contexte est celui de la personnalité des lois. Dans un territoire où cohabitent des peuples différents, ceux-ci préservent leur propre système normatif et, théoriquement, chaque individu serait jugé selon le droit de l'ethnie à laquelle il appartient. Mais progressivement, les antiques lois personnelles s'effacent au profit d'une forme de territorialité du droit.

    Toutefois, dès la fin du IXe siècle, la généralisation du système féodal sanctionne la dislocation de la puissance publique carolingienne qui, par ailleurs, se montre incapable de résister aux invasions normandes, magyares et sarrasines. Hugues Capet, qui impose définitivement sa dynastie en 987, reste un roi fragile dont la réalité du pouvoir ne dépasse guère les limites de ses possessions. Confronté à des seigneurs parfois plus puissants que lui, le Capétien reste cependant le seul dans le royaume à être sacré et cette onction qui atteste son élection divine contribue grandement à sa “survie”. En attendant, dans moult provinces, de simples sires ou châtelains rejettent toute autorité supérieure (roi, prince ou comte), et prétendent exercer souverainement, en leur fief, les prérogatives de la puissance publique. C'est le règne de la seigneurie banale, expression dérivant de “ban”, vocable d'origine germanique qui signifie le pouvoir de commander. Un véritable terrorisme seigneurial s'abat alors sur les populations paysannes. Les termes “district” ou “détroit” qui désignent le ressort territorial de ces châtelains se fondent sur districtio qui suggère la contrainte. Il faut « en finir avec la vision lénifiante du bon seigneur protégeant ses paysans démunis contre la violence. Si cette protection a pu jouer, ce ne fut certes pas contre de lointains envahisseurs, mais plutôt contre les empiétements et dévastations, en son détroit, de quelques tristes sires voisins, ses semblables socialement » (Éric Bournazel).

    Au sein de cette société trifonctionnelle ( oratoresbellatoreslaboratores ), les prémices du salut viendront du premier ordre, et plus spécifiquement, du monachisme militant des Clunisiens qui préfigure la réforme grégorienne. La Paix, puis la Trêve de Dieu lancées par ces soldats du Christ vers l'an mille permettent progressivement de canaliser les violences seigneuriales. Alors, les Capétiens vont, au prix d'un intense labeur d'un demi-millénaire, forger l'État. S'agissant de la res publica, dès l'époque médiévale, la chose (appelée notamment corona, “couronne”) existe avant le mot, qui lui, se généralise au XVIe siècle. Ainsi, l'État n'a pas fait la France à lui seul, mais il y a fortement contribué. Bientôt, le royaume de Louis XIV devient la première puissance mondiale.

    Et puis, les révolutionnaires, de façon sanglante, et Napoléon, de manière brutale, ont repris l'État capétien en l'arrachant à sa matrice chrétienne. La France ne se remettra jamais réellement de cette rupture paradigmatique. Et puis, les deux...

     

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