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Journaliste Indépendant - Attaché de Presse - Chargé de Communication et Attaché de Relations Publiques - Secrétaire Général de l'Association Générale des Familles du Comté de Nice - Attaché au Service Presse du Protocole des Villes de Béziers et de Nice
Éditeur : Stuffed Monkey / Sony Music Entertainment France SAS
Année : 2019
Mylène Farmer a investi la Paris La Défense Arena, la plus grande salle couverte d'Europe, pour 9 concerts à couper le souffle. Retrouvez sur vos écrans l’intégralité de l'expérience "Mylène Farmer - Live 2019", maintenant disponible en vidéo ! Coffret collector "trône" limité 2DVD+Blu-ray : fidèle reproduction du trône issu du live (55 x 34 x 20,5 cm ; 3,9 kg), avec l’intégralité du live en vidéo sur DVD et Blu-ray + le DVD du clip « M’effondre (Live 2019) » avec des photos inédites + 1 livret 36 pages.
Élégance : Malgré l'absence de bonus sur ce collector, je suis extrêmement satisfait de la qualité de ce produit. Il est classieux, impressionnant et fonctionnel :)
Mylène Farmer, de son vrai nom Mylène Gautier, née le 12 septembre 1961, à Pierrefonds, au Canada, est une chanteuse française. Elle déménage en France, en banlieue parisienne et dès qu'elle termine le lycée, elle entame une carrière théâtrale afin de devenir comédienne, et enchaine à côté de ça les petits boulots de mannequin publicitaire.
Mylène Farmer démarre sa carrière de chanteuse en 1984 en passant une audition pour Maman a tort organisée par Laurent Boutonnat, jeune auteur compositeur. Mylène Farmer signe chez RCA et vend sa chanson à 100 000 exemplaires. Après un disque raté, RCA ne renouvelle pas son contrat et Mylène Farmer signe chez Polydor. La maison de disque sort en 1985 le titre Plus grandir qui remporte un bon petit succès. En 1986, Mylène Farmer sort son premier album intitulé Cendres de lune, dont le single Libertine fait partie. La chanteuse remporte un franc succès et c'est ce titre qui booste sa carrière. A la fin de l'année 1987, Mylène Farmer sort le titre sans contrefaçon, un autre single mythique de la chanteuse.
En 1988 elle gagne le prix de l'Artiste de l'année aux victoires de la musique et démarre sa première tournée l'année suivante le "Tour 89", où elle dévoile "A quoi je sers", un titre inédit. Mylène Farmer clôture sa tournée par 2 concerts complets à Bercy. La tournée sera immortalisée grâce au film En concert, sorti en 1990. En 1991 le single Désenchantée devient le plus grand hit de France et à l'étranger, un véritable carton. Mylène Farmer enchaîne ensuite les albums : Anamorphosée (1995), Innamoramento (1999), les Mots (2001), Avant que l'ombre. (2006) Bleu Noir (2010). Mylène Farmer fait l'objet d'un Best of en 2011 le 2001-2011 et démarre sa tournée Timeless en 2013, après l'album Monkey Me sorti en 2013. En 2015, l'artiste dévoile Interstellaires, son 10e album studio. Composé par Laurent Boutonnat, l'album comporte un duo avec Sting Stolen Car.
Mylène Farmer est un personnage culte de la variété française qui a une influence impressionnante sur ses fans.
Mylène Farmer : La Libertine
Pour ses fans, elle n’est plus qu’un prénom : Mylène... Comme avant elle Janis (Joplin) ou Edith (Piaf)... La diva rousse est définitivement entrée au firmament des icônes, collectionnant sans contrefaçon les disques de diamants, de platine et d’or ainsi que les concerts “hollywoodiens” dans les stades de Paris à Moscou. Femme moderne et radicale à la conquête de sa liberté ou simple muse soumise à de vénaux manipulateurs ? Cet ouvrage retrace la carrière de la rousse libertine. De son premier 45 tours “Maman a tort” jusqu’à son dernier album studio “Désobéissance”. D’un petit studio d’Aubervilliers jusqu’au Paris La Défense Arena, plus de trente-cinq années d’une carrière auréolée d’énigmes, de légendes et autres sulfureuses rumeurs. Qui est cette femme au mystère savamment entretenu, submergeant, tel un raz de marée, les billetteries de l’Hexagone à l’annonce de chacun de ses concerts ? Qui se cache réellement derrière le masque de cette “alchimiste” des hit-parades ? Une exubérante libertine ou une sage poétesse de la chanson ? Tantôt romantique ou sexy, macabre ou provocante, ce livre - incluant la discographie complète de l’artiste et de nombreux témoignages - raconte pour la première fois trente-six années de la vie de Mylène Farmer, la diva au visage de porcelaine.
Couverture Imprimée En Pantone. Un livre événement en édition limitée. 200 pages illustrées par plus de 150 photos. Inclus un Jeu de photos 25cm x 25cm en tiré-à-part. Édition Spéciale FNAC... avec une photo exclusive en tiré-à-part, format 25cmx25cm.
Superbe album, où Sylvie Vartan réinterprète quelques-uns de ses grands succès en version acoustique. Cela donne un ton intimiste aux titres que nous connaissions, et qui nous permet de redécouvrir les chansons de cette grande dame sous un autre angle. Les chansons n'ont pas vieilli et la voix de l'interprète a mûri. N'hésitez pas si vous aimez Sylvie... De plus, vous pouvez écoutez 30 secondes de chaque titre comme cela vous saurez si ces nouveaux arrangements vous plaisent... ou pas...
Note : 10/10
Chansons connues de Sylvie Vartan reprises avec d'autres arrangements , concerts avec bonus et duos avec d'autres chanteurs Mon préféré est "Fille de l'Est" avec Patricia KAAS : belle orchestration, belles voix , une vraie réussite ainsi que celui de Etienne DAHO avec son arrangement et son rythme et le 3° avec David Hallyday ,étonnant de justesse…
Un concert + bonus, des live's , des duos avec Patricia Kaas (Une fille de l'Est) d'une grande beauté, une reprise avec Etienne Daho très réussie et celui avec son fils David Hallyday, composé pour son père mais que Sylvie reprend avec aisance...
Le reste sont des chanson connues , reprises quelquefois un peu manières et quelques inédits Sylvie Vartan est meilleure sur les mélodies que sur des tubes américains qui lui cassent la voix et brisent son vibrato très personnel . Ensemble de l'inattendu et quelques défauts mais surtout bon quand elle sort de son éternel répertoire !
La carrière d'Hélène Rollès commence au cinéma en 1979 après avoir répondu à une petite annonce du journal Paris Match. Elle n'a que 12 ans lorsqu'elle tourne dans le film Le Mouton noir de Jean-Pierre Moscardo, aux côtés de Jacques Dutronc et Brigitte Fossey. Elle y incarne Alice, jeune fille tiraillée entre ses grands-parents autoritaires et son père attachant et marginal qu'elle adore. Cette expérience cinématographique lui permet de faire ses premières apparitions télévisées, notamment dans Les Rendez-vous du dimanche, émission présentée par Michel Drucker.
Hélène Rollès se voit proposer un petit rôle dans Le Marginal mais la jeune fille refuse, préférant se consacrer à sa vie de collégienne.
Sa carrière prend une autre envergure lorsqu'elle rencontre Dorothée et Jean-Luc Azoulay le lors d'un concert de Dorothée au Mans, sa ville natale. Elle intègre rapidement la grande famille d'AB Productions en travaillant tout d'abord au service courrier du groupe. Sa carrière de chanteuse est lancée en 1988 lorsque Jean-Luc Azoulay lui écrit son premier single, Dans ses grands yeux verts. Dans la foulée, elle enregistre aussi trois chansons consacrées au dessin animé Candy (Le Noël de Candy, Dors petite Candy et La Ballade de Candy).
Convaincu du potentiel de la jeune fille, l'auteur-producteur lui fait enregistrer un album entier Ce train qui s'en va, en 1989, soutenu par plusieurs singles : Ce train qui s'en va, Sarah et Jimmy, Jimmy. L'album ne rencontrera qu'un succès mitigé en France. Toutefois, sa musique s'exporte bien en Asie et elle se produit en première partie des concerts de Dorothée en Chine en et au printemps 1991.
Le succès n'est pas encore au rendez-vous, mais Hélène Rollès multiplie les apparitions promotionnelles dans les émissions jeunesse de TF1 produites également par AB (Club Dorothée, Jacky Show). Ses premiers clips sont diffusés très régulièrement à l'antenne. Elle apparaît dans plusieurs épisodes de la sitcom Pas de pitié pour les croissants et dans un épisode de Salut les Musclés.
Jean Luc Azoulay entretient sa carrière de chanteuse en lui faisant enregistrer plusieurs génériques de dessin animés du Club Dorothée comme Makko (édité en 45 tours), Magique Tickle Drôle de fée en 1991, puis Meg la sorcière et Don Quichotte en 1992.
Hélène Rollès devient également l'une des actrices de la comédie musicale Retour à Diguedondaine, qui se joue au Champ-de-Mars à Paris, pour 12 représentations pendant les fêtes de Noël 1989 et qui fait suite à un spectacle de Dorothée présenté à Paris quelques années plus tôt. Elle réitère l'expérience les années suivantes dans deux nouvelles comédies musicales intitulées Avec une chanson et Rock n'Twist qu'elle joue à Paris, toujours au Champ-de-Mars, pendant les fêtes de Noël 1990 et 1991. Lors de ces trois spectacles destinés aux enfants, Hélène Rollès interprète quelques-unes de ses premières chansons en solo (Sarah, Je suis venue à Paris...) mais aussi des chansons inédites avec le reste de la troupe (Ariane, Jacky, Patrick et Corbier), écrites et composées pour l'occasion par Jean-Luc Azoulay et Gérard Salesses.
Elle interprète Hélène Girard, la grande sœur de Justine, dans la sitcom à succès Premiers baisers, diffusée sur TF1 à partir de . Elle tourne dans une cinquantaine d'épisodes. L'engouement pour la jeune femme est immédiat, au point que Jean-Luc Azoulay décide de créer, en 1992, une nouvelle sitcom centrée sur son personnage et baptisée Hélène et les Garçons.
Hélène et les Garçons devient instantanément un succès sans précédent à la télévision. Cette série retraçant les histoires de cœur d'une bande d'étudiants à l'université réalise des scores d'audience exceptionnels, réunissant jusqu'à 6 500 000 téléspectateurs chaque soir. Le succès de la série dépasse les frontières, puisqu'elle est adaptée et tournée pour l'étranger, notamment aux États-Unis, en Russie et dans beaucoup de pays d'Europe (République Tchèque, Hongrie, Norvège, Espagne, Danemark, Suède...).
Le triomphe inattendu de la série permet à Hélène Rollès, qui est également l'interprète du générique intitulé Pour l'amour d'un garçon (n°4 au Top 50), de s'imposer musicalement. Son second album sort fin 1992 et s'écoule à plus de 700 000 exemplaires. Un autre single sera exploité, Peut-être qu'en septembre, qui se classera 11e du Top 50. Une première vidéo-cassette de clips est éditée dans le commerce. La jeune artiste est alors sur-médiatisée et accumule les couvertures de magazines et les apparitions à la télé, au point de devenir la plus grande star des adolescents entre 1992 et 1995. À l'été 1992, AB Productions lance son nouveau magazine mensuel : le Club Plus, devenu l'année suivante Télé Club Plus. Le magazine consacre de nombreux articles, reportages et couvertures à la jeune comédienne-chanteuse. D'autres magazines AB sortent dans la foulée et consacrent de très nombreux numéros spéciaux autour d'Hélène, de ses chansons et de la série : Dorothée magazine hors-série, Club plus hors-série, Vedette plus...
La carrière d'Hélène atteint son apogée en 1993. En effet, alors qu'Hélène et les Garçons continue de cartonner sur TF1, elle publie son album le plus populaire, Je m'appelle Hélène, qui atteint les 900 000 exemplaires vendus. Je m'appelle Hélène reste son titre le plus célèbre, un tube classé 5e au Top 50. Deux autres singles seront extraits : Dans les yeux d'une fille et Amour secret. Cet album sort notamment en Chine, au Japon, en Russie et en Grèce, mais également en format vidéo, reprenant les clips diffusés régulièrement au Club Dorothée.
En , elle déclenche une émeute spectaculaire lors de son passage au MIDEM de Cannes. La renommée d'Hélène est telle qu'AB Productions lance la carrière d'Anthony Dupray avec un titre qui lui est consacré, Autour de toi, Hélène.
Elle monte sur scène, pour la première fois en vedette, au Zénith de Paris pour sept représentations et en tournée en France du au . Elle y interprète les plus grands succès de ses deux premiers albums et la quasi-totalité de son nouvel et troisième album. Elle y reprend également le titre Dona dona, qu'elle chante aussi en duo avec Dorothée dans une émission de l'animatrice. La vidéo du concert sort début 1994.
En , Hélène Rollès est nommée aux Victoires de la musique dans la catégorie révélation de l'année. Elle fait la une du journal anglais Sunday Times qui l'a rebaptisée « The New Bardot » et les éditions Montjoie publient la biographie Je m'appelle Hélène, auquel a collaboré Jacques Pessis. Son fan-club officiel est créé la même année et un important merchandising est alors créé à l'effigie de la chanteuse (pin's, tee-shirts, cartes postales, fanzine…).
Les nombreuses émissions de Dorothée auxquelles elle participe régulièrement la font bénéficier d'une grande exposition. Outre ses passages répétés au Club Dorothée, elle apparaît aussi dans les émissions spéciales de l'animatrice (Le Cadeau de la rentrée, Dorothée Rock'n'roll Show, Club Plus, Le Noël de l'amitié, Les Clubs d'or, Les Super Club Dorothée, Le Cyber Club Dorothée...). En , le magazine Envoyé Spécial sur France 2 consacre un reportage à son incroyable succès. Elle participe à l'opération « Pièces jaunes » et devient marraine de la SPA à Noël 1994. La série fait l'objet d'un livre, toujours aux Éditions Montjoie, Hélène et les garçons, la saga, qui sort au printemps 1994.
À l'automne 1994, Hélène sort son 4e album, Le Miracle de l'amour (en partie enregistré aux États-Unis, à Nashville) qui se vend à 350 000 exemplaires. Même si l'album est un succès, aucun des trois singles extraits (Le Miracle de l'amour, Moi aussi, je vous aime et Imagine) n'arrivera à s'imposer véritablement. La vidéo des clips est, comme les années précédentes, commercialisée après la sortie de l'album.
Hélène et les Garçons s'interrompt fin 1994 pour laisser place à une suite, Le Miracle de l'amour, lancée en sur TF1. Cette nouvelle sitcom AB met en scène Hélène Girard et ses amis, qui habitent désormais en communauté dans une grande maison. Même si la série ne rencontre pas le même succès que la précédente, elle réunit tout de même autour de 4 millions de téléspectateurs chaque soir.
Le succès d'Hélène Rollès sur scène ne se dément pas, puisqu'elle se produit à Bercy en le temps de six concerts complets, un spectacle dans lequel elle est vêtue d'un costume de métal dessiné par Paco Rabanne. Son entrée sur scène se fait sur le haut d'une immense guitare inclinée vers le public. S'ensuit une tournée du au , en France, Belgique, Suisse et même en Norvège, à Bergen, pays dans lequel elle devient célèbre et où elle obtient également un disque d'or pour Je m'appelle Hélène. Lors de sa prestation sur scène en Belgique en 1995, elle est entartée par le célèbre entarteur de personnalités Noël Godin.
Les premiers signes de fatigue se font sentir lorsqu'Hélène Rollès s'évanouit sur scène pendant son premier concert à Bercy, en 1995. Après cette seconde tournée, elle décide donc de prendre du recul sur sa carrière. Son personnage disparaît progressivement du Miracle de l'amour et n'est pas présent au début des Vacances de l'amour, nouvelle émanation d'Hélène et les Garçons.
Béziers (Hérault) : (5) cinq femmes interpellées dans une enquête pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste"
Selon les informations de France Télévisions, l'une des femmes interpellées à Béziers est soupçonnée d'avoir préparé un attentat visant une cible à Montpellier.
Cinq femmes soupçonnées de vouloir commettre un attentat ont été interpellées dans la nuit de samedi 3 à dimanche 4 avril, à Béziers (Hérault), a appris France Télévisions. Une jeune femme de 18 ans était particulièrement visée par l'opération. Ses trois sœurs et sa mère ont également été arrêtées. Au moins une mineure figure parmi les personnes interpellées. Selon nos informations, elles préparaient une attaque dans la ville voisine de Montpellier.
Les gardes à vue des quatre femmes majeures ont de nouveau été prolongées pour 48 heures, a appris France info de source judiciaire, lundi soir. La garde à vue de la sœur mineure a en revanche été levée.
Contrairement à ce qui avait été avancé dans un premier temps, aucune arme n'a été saisie sur les lieux, affirme une source judiciaire à France info. Néanmoins, des produits, en cours d'analyse, pouvant entrer dans la composition d'explosifs ont été découverts, dans la chambre de la jeune femme.
Selon France 3 Occitanie, l'interpellation s'est déroulée rue Franco et à La Résidence Le Triangle (quartier voisin) , dans le quartier de La Devèze à Béziers, et les forces de l'ordre étaient toujours sur place, dimanche midi. Le parquet national antiterroriste mène l'enquête pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Les téléphones et ordinateurs de ces cinq personnes vont être exploités. La principale suspecte va être entendue dès ce dimanche. Sa garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures.
En déplacement dans un centre de vaccination à Marcq-en-Barœul (Nord), le ministre de l'Intérieur a fait valoir que "la menace terroriste" en France était "extrêmement forte". "Je ne sais pas encore si c'est un attentat déjoué, a aussi dit Gérald Darmanin. Mais des menaces graves étaient concordantes et c'est à bon droit que la DGSI, sous mon autorité et celle de la justice, est intervenue".
L’acteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l’âge de 69 ans
L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public.
L'acteur, auteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort lundi 18 janvier d'un cancer, annonce son agente, Anne Alvares-Correa à l'AFP. Il était âgé de 69 ans. L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public pour ses rôles d'anti-héros râleurs et désabusés mais profondément humains.
Césarisé cinq fois
Il avait ainsi reçu cinq César, quatre fois le trophée du meilleur scénario avec son ex-compagne Agnès Jaoui (pour Smoking/No Smoking, Un air de famille, On connaît la chanson et Le Goût des autres) et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour On connaît la chanson. Il a été nommé six fois pour le César du meilleur acteur (pour Kennedy et moi, Le Goût des autres, Les Sentiments, Cherchez Hortense, La Vie très privée de Monsieur Sim et Le Sens de la fête).
Parfois catalogué comme l'acteur d'un seul rôle, celui de l'éternel bougon, il détestait pourtant qu'on lui colle "cette étiquette" : "Je ne joue pas toujours des personnages râleurs !", s'était emporté l'acteur auprès de l'AFP en 2015. Pour Bacri, qui n'aimait pas les héros et "ne cro(yait) pas aux types éclatants de bonheur", "traquer le vécu, la sobriété, la pudeur" et "refuser la tricherie" étaient une profession de foi.
Contre toute chapelle
Dans les rôles qu'il choisissait, ou ceux qu'il écrivait avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri pourfendait le sectarisme culturel, le conformisme, les chapelles, la servilité... C'est son père qui lui avait transmis cette morale, lors de son enfance à Castiglione (Algérie), où il naît en mai 1951. Facteur, il travaillait le week-end dans le cinéma de la ville et avait fait découvrir le 7e Art à son fils.
En 1962, la famille émigre à Cannes, où Jean-Pierre Bacri entreprend des études de lettres. Quand il monte à Paris et pousse la porte d'un cours d'art dramatique, c'est d'abord l'écriture qui l'intéresse. En 1977, il écrit sa première pièce, Tout simplement, vite suivie de trois autres. Parallèlement, Jean-Pierre Bacri décroche de petits rôles à la télévision et sur les planches. En 1982, son personnage de proxénète dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady le fait connaître du grand public. Deux ans plus tard, il est nommé aux César comme meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de flic dépassé et taciturne dans Subway de Luc Besson.
Les "Jacri"
Mais son talent n'éclate vraiment qu'au côté d'Agnès Jaoui qu'il rencontre en 1987 au théâtre dans L'anniversaire de Pinter. Très vite, les "Jacri" - comme les surnommait Resnais - mettent en commun leur humour acide et leur don d'observation pour écrire à quatre mains. Leur première pièce, Cuisine et dépendances (1992) est un succès vite adapté au cinéma, tout comme Un air de famille (1996).
Alain Resnais fait appel à eux pour les scenarii de Smoking/NoSmoking (1993) et On connaît la chanson (1997). Puis Agnès Jaoui passe derrière la caméra pour Le goût des autres (2000).
"Droit à la paresse"
Ces dernières années, l'acteur tournait moins, se limitant à deux films par an et revendiquant son droit à la paresse. En 2017, il avait également joué dans Grand froid de Gérard Pautonnier et Santa et Cie d'Alain Chabat.
Et dans Le Sens de la fête d'Olivier Nakache et Eric Toledano, il est irrésistible dans le rôle de Max, organisateur d'un mariage où rien ne se déroule comme prévu, un rôle d'éternel bougon taillé sur mesure. Parmi ses tout derniers films, Place publique, d'Agnès Jaoui, en 2018.
L’acteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l’âge de 69 ans
L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public.
L'acteur, auteur et scénariste Jean-Pierre Bacri est mort lundi 18 janvier d'un cancer, annonce son agente, Anne Alvares-Correa à l'AFP. Il était âgé de 69 ans. L'homme, plusieurs fois primé, figure du théâtre et du cinéma français, occupait une place de choix auprès du public pour ses rôles d'anti-héros râleurs et désabusés mais profondément humains.
Césarisé cinq fois
Il avait ainsi reçu cinq César, quatre fois le trophée du meilleur scénario avec son ex-compagne Agnès Jaoui (pour Smoking/No Smoking, Un air de famille, On connaît la chanson et Le Goût des autres) et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour On connaît la chanson. Il a été nommé six fois pour le César du meilleur acteur (pour Kennedy et moi, Le Goût des autres, Les Sentiments, Cherchez Hortense, La Vie très privée de Monsieur Sim et Le Sens de la fête).
Parfois catalogué comme l'acteur d'un seul rôle, celui de l'éternel bougon, il détestait pourtant qu'on lui colle "cette étiquette" : "Je ne joue pas toujours des personnages râleurs !", s'était emporté l'acteur auprès de l'AFP en 2015. Pour Bacri, qui n'aimait pas les héros et "ne cro(yait) pas aux types éclatants de bonheur", "traquer le vécu, la sobriété, la pudeur" et "refuser la tricherie" étaient une profession de foi.
Contre toute chapelle
Dans les rôles qu'il choisissait, ou ceux qu'il écrivait avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri pourfendait le sectarisme culturel, le conformisme, les chapelles, la servilité... C'est son père qui lui avait transmis cette morale, lors de son enfance à Castiglione (Algérie), où il naît en mai 1951. Facteur, il travaillait le week-end dans le cinéma de la ville et avait fait découvrir le 7e Art à son fils.
En 1962, la famille émigre à Cannes, où Jean-Pierre Bacri entreprend des études de lettres. Quand il monte à Paris et pousse la porte d'un cours d'art dramatique, c'est d'abord l'écriture qui l'intéresse. En 1977, il écrit sa première pièce, Tout simplement, vite suivie de trois autres. Parallèlement, Jean-Pierre Bacri décroche de petits rôles à la télévision et sur les planches. En 1982, son personnage de proxénète dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady le fait connaître du grand public. Deux ans plus tard, il est nommé aux César comme meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de flic dépassé et taciturne dans Subway de Luc Besson.
Les "Jacri"
Mais son talent n'éclate vraiment qu'au côté d'Agnès Jaoui qu'il rencontre en 1987 au théâtre dans L'anniversaire de Pinter. Très vite, les "Jacri" - comme les surnommait Resnais - mettent en commun leur humour acide et leur don d'observation pour écrire à quatre mains. Leur première pièce, Cuisine et dépendances (1992) est un succès vite adapté au cinéma, tout comme Un air de famille (1996).
Alain Resnais fait appel à eux pour les scenarii de Smoking/NoSmoking (1993) et On connaît la chanson (1997). Puis Agnès Jaoui passe derrière la caméra pour Le goût des autres (2000).
"Droit à la paresse"
Ces dernières années, l'acteur tournait moins, se limitant à deux films par an et revendiquant son droit à la paresse. En 2017, il avait également joué dans Grand froid de Gérard Pautonnier et Santa et Cie d'Alain Chabat.
Et dans Le Sens de la fête d'Olivier Nakache et Eric Toledano, il est irrésistible dans le rôle de Max, organisateur d'un mariage où rien ne se déroule comme prévu, un rôle d'éternel bougon taillé sur mesure. Parmi ses tout derniers films, Place publique, d'Agnès Jaoui, en 2018.
Robert Hossein, le metteur en scène des grands spectacles populaires, est mort à l'âge de 93 ans
Homme de théâtre et de cinéma, il avait notamment marqué des générations de spectateurs pour son rôle dans la série de films "Angélique".
C'était un homme de théâtre comme de cinéma. Le comédien, réalisateur et metteur en scène Robert Hossein est mort jeudi 31 décembre, à l'âge de 93 ans. Il est décédé "ce matin à l'hôpital", après "un problème respiratoire", a indiqué son épouse, la comédienne Candice Patou, confirmant une information du Point.".Si son rôle dans la série de films Angélique a marqué des générations de téléspectateurs, Robert Hossein a aussi servi de nombreux grands réalisateurs, dont Henri Verneuil et Claude Lelouch. En août, il avait reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière, lors d'une cérémonie symbolique organisée à Vittel (Vosges), la ville où il résidait.
Infatigable metteur en scène
Fils d'un compositeur d'origine azérie et d'une comédienne moldave, Robert Hossein suit très tôt des cours de théâtre et c'est sur les planches qu'il fera ses débuts. Comme acteur, il se fait connaître sur grand écran dès la fin des années 40 (Le Diable boiteux, de Sacha Guitry). Son rôle dans la série Angélique Marquise des anges a marqué des générations de téléspectateurs, le figeant parfois un peu trop dans son rôle de beau ténébreux balafré (le fameux Geoffrey de Perrac). Mais Robert Hossein a aussi servi de nombreux grands réalisateurs, Roger Vadim, Henri Verneuil, Claude Lelouch et Toni Marshall.
Dans cette archive de la RTS (Radio Télévision Suisse) du 29 décembre 1986, on le voit entouré de ses amis Frédéric Dard, Lino Ventura et Jacques Weber lors d'une émission spéciale pour son anniversaire.
Mais c'est peut-être dans le rôle de metteur en scène que Robert Hossein s'est le plus épanoui, déployant énergie et créativité. Dès les années 50, il réalise ses premiers films (Les salauds vont en enfer, Pardonnez nos offenses) avant de se lancer dans la création théâtrale puis dans la fabrication de grands spectacles où il fait interagir le public : Le Cuirassé Potemkine, Les Misérables, Jules César, Jésus, Danton et Robespierre, Ben-Hur et Une Femme nommée Marie (en 2011).
Le succès Notre-Dame de Paris
Au total, Robert Hossein a signé plus d'une vingtaine de grands spectacles. Pour lui, l'important, c'était de créer et de toucher le grand public.
Tous ceux qui font des films, du théâtre vous diront que c'est la même passion, la même folie, le même amour, la même foi !
Robert Hossein
Dans cette liste, il ne faut pas oublier Notre-Dame de Paris, un spectacle musical créé en 1978 au Palais des Sports de Paris avec Michel Creton et Anne Fontaine dans les rôles respectifs de Quasimodo et Esmeralda. A l'époque, il avait connu un gros succès avec plus de 580 000 spectateurs.
En 1955, il s'est marié avec Marina Vlady avec qui il a deux fils, Igor et Pierre. À 34 il se marie avec la fille de la journaliste Françoise Giroud, Caroline Eliacheff, alors âgée de 15 ans et fait scandale. En 1976, il épouse la comédienne Candice Patou.