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Journaliste Indépendant - Attaché de Presse - Chargé de Communication et Attaché de Relations Publiques - Secrétaire Général de l'Association Générale des Familles du Comté de Nice - Attaché au Service Presse du Protocole des Villes de Béziers et de Nice
Marion Maréchal plus sûre que jamais sur les origines de l’ensauvagement de la société
L’ancienne députée identifie “trois phénomènes” permettant d’expliquer les violences de ces derniers mois.
Comme le reste de la population française, Marion Maréchal constate, impuissante, la violence qui s’abat sur le pays depuis plusieurs mois. « Il y a une barbarie qui s’installe en France. Une violence gratuite, qui, selon moi - et, une fois de plus, je vais choquer les belles âmes -, est le résultat de trois phénomènes », a-t-elle expliqué sur Azur TV.
« Beaucoup considèrent que l’État est un ennemi »
Elle identifie d’abord « l’immigration », et précise : « On peut se voiler la face autant qu’on veut, la réalité, aujourd’hui, c’est qu’une grande partie de cette délinquance est alimentée par des jeunes gens d’origine immigrée, souvent de troisième ou quatrième générations dont on constate que non seulement ils se désassimilent, mais ils se désocialisent ».
L’ancienne élue poursuit que « beaucoup d’entre eux considèrent que l’État est un ennemi et ils s’attaquent à tout ce qui peut le représenter et s’installent dans une forme de violence gratuite à l’égard de tous ceux qui leur tiennent tête, y compris dans la rue. C’est le premier phénomène et je pense que beaucoup trop de gens le taisent parce que c’est au coeur du problème. »
« Nous avons une justice qui ne fonctionne plus »
Marion Maréchal identifie aussi « la culture de l’excuse. » « C’est comme au moment du confinement, c’était la même histoire. Comme si la pauvreté était une justification au fait de brûler des voitures et d’attaquer des pompiers. On justifie ces comportements, on les excuse », indique-t-elle aussi à la chaîne de télévision locale. Enfin, l’ex-députée évoque « l’effondrement de la chaîne pénale », et ajoute : « Aujourd’hui, nous avons une justice qui ne fonctionne plus, qui est sous-dotée en moyens, qui est enfermée par un cadre législatif trop laxiste et qui est d’ailleurs menée par des juges qui, pour une partie d’entre eux, adhèrent à une idéologie qui considère que la prison c’est l’école du crime, si tant est qu’il y ait des places en prison ».
Il est co-fondateur de l'associationReporters sans frontières (RSF), dont il est le secrétaire général de 1985 à 2008, ainsi que du site internet Boulevard Voltaire, lancé en 2012. Il est également le fondateur, en 2008, de la maison d'édition Mordicus, qu'il dirige avec son épouse, Emmanuelle Ménard.
Issu d'une famille catholiquepied-noir installée en Algérie française depuis 18501, Robert Ménard naît le à Oran2,3. Il a neuf ans lorsque sa famille, rapatriée d'Algérie4, s'installe à Brusque dans l'Aveyron5, puis dans le quartier neuf de la Devèze, à Béziers6. Son père, Émile, est tour à tour commerçant, imprimeur et éleveur de poules7 ; également syndicaliste communiste6, il devient membre de l'OAS8,9. L'un des oncles de Robert Ménard est par ailleurs emprisonné pour avoir piloté un avion de putschistes10.
Robert Ménard suit les cours du collège religieux Saint-Gabriel à Saint-Affrique. Il envisage à l'époque de devenir prêtre, ce à quoi sa mère s'oppose11. En mai 1968, il fait fermer son collège10. Poursuivant ses études à Montpellier, il choisit la philosophie, discipline pour laquelle il n'a pas de réelle vocation, mais dans laquelle il obtient un diplôme d'études supérieures (DES).
Toujours à Béziers, il est proche des milieux anarchistes, puis trotskistes, et milite à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), de 1973 à 1979. Il s'inscrit par la suite au Parti socialiste4, qu'il rejoint via le courant du CERES, l'aile gauche du PS ; il sera délégué du CERES pour la fédération de l'Hérault au congrès de Metz (6 au 8 avril 1979)13. Il démissionne du PS six mois après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République, se disant stupéfait par tous ceux « qui se précipitaient sur les places »...
Vie Privée :
Père de deux enfants nés de deux unions différentes5, Robert Ménard est marié à Emmanuelle Duverger (sa quatrième épouse16), rédactrice en chef de l'ancienne revue trimestrielle Médias11, responsable des éditions Mordicus, ancienne juriste à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et responsable des Master Class à l'Institut des hautes études de journalisme de Montpellier391. Elle est directrice de publication du site Boulevard Voltaire, qu'elle a cofondé avec son époux392. Libération l'a décrite comme une « catholique militante proche de la nébuleuse Civitas »393 et « engagée dans les Manif pour tous »394 ; elle dément être intégriste et refuse d'être cataloguée391. Ensemble, ils ont écrit plusieurs livres, dont La Censure des bien-pensants et Vive Le Pen !.
Leur rencontre, qui a eu lieu en 2000 à Bamako, en marge d'un sommet de la francophonie391, aurait marqué un tournant dans la vie de Robert Ménard : celui-ci s’est en effet « recatholicisé » au contact de son épouse et de leur fille, toutes deux catholiques pratiquantes60,36,72. S'il affirme : « Elle m'a apporté quelque chose : je n'ai plus honte de ce que je pense »5, Emmanuelle Duverger tempère en affirmant que son époux « est plus structuré [qu'elle] idéologiquement »36 et que leur influence est réciproque391. De l'aveu même de Robert Ménard391, Emmanuelle Duverger demeure influente dans son action à la mairie de Béziers52,391, où elle l'a poussé à s'engager394 ; Robert Ménard indique : « C'est elle qui, de loin, pèse le plus sur mes décisions politiques. Quand elle désapprouve une de mes idées, je ne la mets pas en œuvre »392. Le couple a emménagé tout près des allées Paul-Riquet et de la place Jean-Jaurès, un an avant l'élection de Robert Ménard à la mairie391.
Membre depuis 1990 du Front national (FN), devenu Rassemblement national (RN), il y exerce différentes fonctions de premier plan (secrétaire général de 2005 à 2010, vice-président de 2011 à 2018, membre du bureau national depuis 2018). Il est par ailleurs, entre 2009 et 2019, le compagnon de Marine Le Pen, dont il soutient l'ascension au sein du FN au cours des années 2000.
Lors des élections municipales de 2020 à Perpignan, la liste qu'il conduit l’emporte avec 53 % des suffrages. Il devient ainsi le seul maire d'une ville de plus de 100 000 habitants étant membre du RN.