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  • Marine Le Pen recadre fermement ma consoeur Anne-Sophie Lapix : "Vous avez dit quoi là ?"

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    Lundi 7 février 2022, sur France 2, Marine Le Pen a opéré un recadrage d'Anne-Sophie Lapix. Selon la candidate, la journaliste aurait dit une erreur concernant l'une de ses propositions.

    Le rythme de la campagne présidentielle de Marine Le Pen s'accélère. Samedi 5 février 2022, la candidate du Rassemblement national était à Reims, devant 4.000 personnes afin de présenter son programme. L'occasion aussi pour la femme politique d'en dire plus sur son histoire personnelle, et notamment sur ses trois enfants, une fille et des jumeaux nés à seulement dix mois d'écart. "Je suis devenue maman, vite, d'une famille nombreuse, vite : trois enfants en moins d'un an. Des enfants merveilleux !", a-t-elle expliqué, comme l'ont rapporté nos confrères de Franceinfole 5 février. Lundi 7 février 2022, Marine Le Pen était de retour dans la capitale française pour un entretien accordé à Anne-Sophie Lapix sur le plateau de 20H22, l'entretien qui clôture le journal télévisé de France 2. Alors que la journaliste évoquait "l’exonération des entreprises pour augmenter les salaires", prévue par le programme de Marine Le Pen et qui "pourrait coûter des dizaines de milliards", la candidate l'a recadrée.

    Marine Le Pen ferme avec Anne-sophie Lapix


    Vidéo: Marine Le Pen interpelle Anne-Sophie Lapix (Dailymotion)

    Fronçant les sourcils, Marine Le Pen a demandé : "Qu’est-ce que vous avez dit, là ? Vous avez dit quoi là, la dernière mesure c’est quoi ?" Anne-Sophie Lapix a réussi à répondre à Marine Le Pen sans se démonter : "Alors, j’ai dit : ‘l’exonération des charges patronales sur les salaires, quand les entreprises accepteront d’augmenter de 10% les salaires.’ Cette mesure, vous ne l’avez pas chiffrée, mais comme Nicolas Dupont-Aignan l’a chiffrée à 20 milliards…", a insisté la journaliste, qui reprochait à la candidate de ne pas avoir présenté les comptes de son programme.

    Selon Marine Le Pen, qui a précisé que les comptes de son programme seraient bientôt publiés, a estimé que cette proposition ne coûterait rien à la France"En réalité, ça ne coûte rien. Ça peut être, éventuellement, un manque à gagner". Après ce léger recadrage, Marine Le Pen a tenu à affirmer de nouveau : "Il n’y aura pas d’augmentation d’impôts, il y a même des baisses d’impôts. Je rends beaucoup d’argent aux Français, parce que c’est un des grands axes de mon projet".

    À lire aussi : Marion Maréchal : la mort de son premier amour a été “un choc”

  • Il nous faut mettre à jour WhatsApp aujourd'hui...

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    Avant de mettre à jour WhatsApp, quatre questions sur la nouvelle politique de partage des données de la messagerie

    A partir du 15 mai, des millions d'utilisateurs devront accepter d'installer une mise à jour et de nouvelles conditions générales d'utilisation afin de pouvoir continuer à utiliser l'application.

    WhatsApp avait repoussé l'échéance pour faire redescendre la pression, mais à partir du samedi 15 mai, il ne sera plus question pour les utilisateurs de l'application d'échapper à la nouvelle mise à jour, qui devait initialement être installée avant le 8 février. En janvier, un déluge de critiques, liées au changement du périmètre des données issues de WhatsApp qui seront partagées avec sa maison-mère Facebook, avait fait reculer la messagerie. Explications.

    Que se passe-t-il à partir du 15 mai ?

    A partir du 15 mai, en téléchargeant la mise à jour de WhatsApp, les utilisateurs accepteront que leurs données personnelles soient recueillies par l'application. Si l'usager refuse cette mise à jour, son compte sera suspendu. Il ne sera toutefois pas supprimé : vous pourrez retrouver votre compte et vos conversations en l'état une fois le nouveau règlement validé.

    Si vous ne souhaitez pas installer la mise à jour, "vous ne pourrez pas accéder à votre liste de discussions, mais vous aurez toujours la possibilité de répondre aux appels téléphoniques et vidéo entrants. Si vous avez activé les notifications, vous pourrez appuyer dessus pour lire ou répondre à un message", explique WhatsApp sur son site.

    L'application affichera par ailleurs un rappel pour que vous acceptiez les nouvelles conditions d'utilisation qui "finira par devenir récurrent (...) après une période de plusieurs semaines". A l'issue de cette période de "fonctionnement limité""WhatsApp cessera d'envoyer des messages et des appels sur votre téléphone".

    Qu'est-ce qui change pour les utilisateurs ?

    La nouvelle réglementation prévoit de partager plus de données d'utilisateurs avec Facebook, la maison-mère de la messagerie instantanée. La manœuvre vise à rentabiliser le service de messagerie, qui ne génère pratiquement aucun revenu, comme l'explique Le Monde. Depuis le rachat de WhatsApp par Facebook en 2014, pour 19 milliards de dollars, l'application n'a pas changé significativement son modèle économique.

    Dans les faits, le seul changement concernera "l'envoi de messages à une entreprise" : si vous communiquez sur WhatsApp avec une société, le contenu de ces échanges, ainsi que vos éventuels achats, pourra être utilisé, notamment pour personnaliser des publicités sur Facebook ou Instagram. Déjà en 2017, Jan Koum, l'un des fondateurs de WhatsApp, expliquait que "cela pourrait servir à communiquer avec votre banque pour savoir si une transaction récente était frauduleuse, ou avec une compagnie aérienne au sujet d'un vol retardé", comme le rapporte Forbes (en anglais).

    En revanche, Facebook ne pourra pas lire le contenu des messages échangés entre les correspondants, ni accéder à l'historique ou à la localisation, car ceux-ci sont chiffrés de bout en bout. Un accord sera par ailleurs toujours demandé aux utilisateurs pour partager leur numéro à une entreprise. La direction de Facebook précise encore qu'il n'y aura pas de ciblage publicitaire, en tout cas pour les communications entre particuliers. Il faut noter que depuis 2016, WhatsApp partage déjà de nombreuses informations avec Facebook, comme le numéro de téléphone, le temps d'usage de l'application ou encore l'appareil utilisé.

    Qui est concerné par cette mise à jour ?

    Tous les utilisateurs de l'application. Mais pour l'heure, au sein de l'Union européenne, le message d'information reçu par les usagers montre une évolution plus légère que celle prévue en Afrique, en Asie et en Amérique. Car le règlement général sur la protection des données, entré en vigueur en mai 2018, stipule que "la collecte des données des citoyens européens dans un cadre strict exclut une réutilisation commerciale".

    La notification précise que "les mises à jour clés" portent uniquement sur "le service WhatsApp et la manière dont nous traitons vos données" ainsi que "la manière dont les entreprises peuvent utiliser les services hébergés par Facebook pour stocker et gérer leurs conversations WhatsApp". La mise à jour concerne principalement les communications entre particuliers et entreprises via WhatsApp Business, une version qui propose des fonctionnalités supplémentaires adaptées aux besoins des entreprises.

    Comment faire pour quitter WhatsApp ?

    Si vous ne souhaitez plus utiliser WhatsApp, vous pouvez supprimer votre compte en suivant la procédure décrite sur le site de WhatsApp. Attention, ce processus est définitif. A la place, vous pouvez vous tourner vers d'autres messageries comme Telegram ou Signal. Lancée en 2014, cette dernière est considérée par les spécialistes comme l'une des applications de messagerie les plus sécurisées du marché grâce notamment à sa capacité de chiffrer de bout en bout messages ou appels audio et vidéo. 

    Elle est vite devenue populaire parmi les lanceurs d'alertes et les journalistes, notamment grâce au soutien public d'Edward Snowden. En février, la Commission européenne l'a même recommandée à ses équipes, en particulier pour sécuriser les échanges avec des personnes extérieures à l'organisation. Pour mieux conquérir ses nouveaux utilisateurs, Signal a publié un tutoriel (en anglais) pour les aider à importer facilement leurs conversations de groupe depuis une autre application de messagerie.

  • Alexandre Benalla de nouveau mis en examen pour ses passeports diplomatiques

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    Alexandre Benalla de nouveau mis en examen pour ses passeports diplomatiques

    L'ex-chargé de mission de l'Elysée est poursuivi pour "faux" et "usage de faux"

    ENQUÊTE - L'ex-chargé de mission de l'Elysée est poursuivi pour "faux" et "usage de faux"

    Alexandre Benalla a été une nouvelle fois mis en examen, le 11 février, dans l’enquête sur ses passeports diplomatiques, cette fois pour "faux" et "usage de faux", a appris l’AFP vendredi de source judiciaire, confirmant une information de Mediapart.

    Dans ce dossier, l’ex-chargé de mission de l’Elysée était déjà mis en examen depuis janvier 2019 pour "usage public et sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle".

    Un nouvel épisode judiciaire

    Il avait à cette époque été également placé sous le statut de témoin assisté, intermédiaire entre le simple témoin et la mise en examen, pour "abus de confiance", "faux et usage de faux document administratif" et "obtention indue de document administratif". Son avocate s’était dite "très très contente" de l’issue de cette comparution.

    Le 11 février dernier, le juge d’instruction en charge du dossier a donc décidé de le mettre également en examen pour "faux et usage de faux document administratif". Cette enquête vise à éclaircir les conditions dans lesquelles l’ancien chargé de mission à l’Élysée a continué à utiliser des passeports diplomatiques après sa mise en examen en juillet 2018 pour des violences lors du 1er-Mai et son limogeage.

    Des voyages en Afrique

    Trois proches collaborateurs d’Emmanuel Macron, dont le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler et son chef de cabinet d’alors, François-Xavier Lauch, ont été entendus en avril 2019 par les juges chargés de cette enquête.

    Après avoir affirmé dans un premier temps devant le Sénat les avoir laissés dans son bureau à l’Elysée, M. Benalla avait reconnu avoir récupéré et utilisé ces passeports, puis les avait rendus. Selon Mediapart et Le Monde, M. Benalla a utilisé l’un de ses deux passeports diplomatiques pour entrer dans plusieurs pays africains.

    Outre le dossier des passeports, Alexandre Benalla a également été mis en examen pour les violences commises en marge du défilé du 1er-Mai 2018 et pour le selfie pris avec une arme durant la campagne présidentielle de 2017.

  • Décès de Nick Kamen, chanteur et mannequin, ex-protégé de Madonna (Each Time You Break My Heart)

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    Décès de Nick Kamen, chanteur et mannequin, ex-protégé de Madonna avec son tube (Each Time You Break My Heart)

    Kick Kamen, protégé de Madonna dans les années 1980, et interprète du tube Each ime you break my heart, vient de mourir à l'âge de 59 ans.

    © Sigma Sound Studios Le chanteur Nick Kamen sur la pochette de son single "Each time you break my heart" en 1986

    Nick Kamen, mannequin et chanteur des années 1980, interprète du tube Each Time You Break My Heart et visage de la campagne Levi's en 1985, vient de mourir à l'âge de 59 ans, a annoncé la BBC ce mercredi.

    Le mannequin britannique né en 1962, avait pu se lancer dans la chanson grâce à Madonna, alors au sommet de sa gloire. C'est d'ailleurs la chanteuse qui lui avait écrit et produit son tube Each time you break my heart, en 1986, titre qui lui permettra de se classer dans les charts internationaux. Le clip était signé Jean-Baptiste Mondino.

    Pub Levi's

    Le chanteur britannique Boy George, avec qui il était ami, lui a rendu hommage sur Instagram. "Repose en paix, Nick Kamen, le plus gentil et beau garçon".

    https://www.youtube.com/embed/gix6cPfF3S4?rel=0

    C'est une publicité Levi's, qui l'avait rendu célèbre en 1985 et avait de lui un véritable sex symbol.

    https://www.youtube.com/embed/Q56M5OZS1A8?rel=0

    Il s'y dévêtissait dans une laverie, au son de I Heard It Through The Grapevine de Marvin Gaye.

  • Le polémiste Dieudonné réclame l’asile politique à la Turquie

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    Le polémiste Dieudonné réclame l’asile politique à la Turquie

    L’humoriste, condamné à de multiples reprises, a fait sa demande d’asile politique le 15 avril dernier auprès du président Erdogan.

    Procès de Dieudonné : le polémiste assure être victime de « deepfake » sur la vidéo qui l’incrimine

    Dans un climat de tension toujours vif entre la France et la Turquie, la dernière provocation en date est signée Dieudonné M’Bala M’Bala, rapportent nos confrères du Point. Le polémiste a fait une demande d’asile politique le 15 avril dernier, selon nos confrères, directement auprès du président turc Recep Tayyip Erdogan. Un pied de nez à son pays qui lui est permis grâce à son passeport… français justement, puisque la Turquie n’accepte les demandes d’asile que lorsqu’elles proviennent de pays européens.

    Et selon Le Point, en plus des facilités accordées par son passeport, la Turquie ne serait pas une destination par défaut. Le pays accueille en effet de nombreux artistes ou polémistes venus s’y réfugier. Son avocat confirme d’ailleurs qu’il compte y aller avec sa famille. Il devrait y retrouver d’autres figures complotistes, proches d’Alain Soral par exemple, comme Stéphane Blet.

    Habitué des tribunaux

    Il faut dire que le polémiste est un habitué des tribunaux français. Condamné à suppression maintes reprises pour des propos antisémites, racistes ou homophobes, il vient d’être jugé ce 12 mai pour « injure publique et provocation à la haine ». Le premier dossier concerne des insultes contre un ancien délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. Le deuxième concerne des vidéos remontant au mois de mai 2020. Comme Valeurs actuelles l’évoquait, il avait également été condamné en appel à verser 9 000 euros d’amende pour « complicité d’injure à caractère antisémite » à propos de sa chanson se moquant de la Shoah.

    Dieudonné est également banni de plusieurs plateformes vidéo. En outre, il avait défrayé la chronique début mars en revenant de Turquie sans test PCR et avait dû faire repousser son procès à cause d’une quarantaine obligatoire de sept jours. Le 27 mars, on apprenait également que Manuel Valls portait plainte pour diffamation contre Dieudonné, ce dernier l’avait accusé d’ « agression sexuelle ».

    La Turquie, défenseur de la liberté d’expression ?

    Cette demande d’asile politique fait en tout cas le jeu des médias publics turcs, fervents soutiens d’Erdogan, qui se sont emparés de l’affaire pour faire monter la tension entre les deux pays. TRT présente Stéphane Blet et Dieudonné comme des « artistes engagés » et « obligés de quitter la France en raison de leurs opinions politiques ». D’ailleurs, selon le média, la Turquie serait le seul pays à permettre une totale liberté d’expression aux deux polémistes, rapporte Le Point.

    Dieudonné et Stéphane Blet vont sortir un disque pour dénoncer « l’asphyxie du pouvoir » français. « Moi j’ai l’impression que votre pays a rendez-vous avec l’Histoire, et une fois de plus, je crois que la Turquie sera au centre du grand débat qui s’annonce », loue le polémiste. Rien de bien étonnant pour nos confrères, Ankara ayant déjà accueilli dernièrement Idriss Sihamedi, salafiste et fondateur de l’ONG Baraka City.

  • Patrick Juvet est mort à l'âge de 70 ans "Ou Sont Les Femmes ?"... Il Y Aura Une Autopsie Pour Déterminer Les Causes Du Décès !

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    Patrick Juvet, connu pour son tube "Où sont les femmes ?", est mort à l'âge de 70 ans

    Son agent Yann Ydoux l'a annoncé à l'AFP jeudi. Le corps de l'artiste a été retrouvé dans un appartement à Barcelone. 

    Le chanteur suisse Patrick Juvet, devenu célèbre dans les années 1970 pour son tube disco "Où sont les femmes ?", est mort à l'âge de 70 ans, a annoncé à l'AFP jeudi 1er avril son agent, Yann Ydoux. Le corps de l'artiste a été retrouvé dans un appartement à Barcelone. Les causes du décès ne sont pas encore établies. "Il y aura une autopsie, je l'avais eu au téléphone il y a trois jours, je l'avais trouvé bien", a expliqué Yann Ydoux. 

  • Communautarisme, insécurité : Bernard Cazeneuve s’inquiète pour la France

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    Communautarisme, insécurité : Bernard Cazeneuve s’inquiète pour la France

    L’ancien ministre de l’Intérieur a accordé une longue interview au Parisien. Bernard Cazeneuve est revenu sur la crise qu’a provoqué l’attentat de Charlie Hebdo. Il a aussi confié que la société a empiré depuis 2011…

    Alors que le procès historique sur les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et de Montrouge commencera mercredi prochain, Bernard Cazeneuve est revenu sur cette crise qui a frappé le pays en 2015. Cet ancien ministre de l’Intérieur a accordé une interview au Parisien ce dimanche 30 août. Il a par ailleurs confié son point de vue concernant l’insécurité qui règne en France. Selon lui, « la violence s'est nouée au cœur de la société, la culture de la confrontation a prospéré, les fractures sont plus profondes désormais qu'à l'époque, le communautarisme a progressé et l'esprit républicain s'est affaissé ». Bernard Cazeneuve s’est dit préoccupé par « tout ce qui contribue à ruiner la confiance » des Français. 

    Les réseaux sociaux, cause de tous les maux ? 

    Le membre du Parti socialiste a délimité la principale cause de ces problèmes grandissants dans la société française : les réseaux sociaux. D’après lui, ils seraient devenus « le vecteur d'expression de toutes les pulsions et parfois des instincts les plus vils ». Il a poursuivi dans Le Parisien : « On peut y insulter son prochain à chaque instant, y détruire des réputations ou des personnes, avec le sentiment narcissique d'avoir administré une correction, ou pire encore d'avoir contribué à une révolution utile. » Bernard Cazeneuve en a profité pour critiquer l’usage de ces plateformes par les hommes et femmes politiques :  « Nombreux sont ceux qui se sont emparés des réseaux sociaux pour en faire un outil de communication où l'outrance domine et où, à longueur de journée, les phrases les plus brèves sont débitées, au service des idées les plus courtes. » 

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    Défiance envers les policiers, communautarisme… 

    Mais Bernard Cazeneuve est particulièrement inquiet des politiques qui comparent les policiers à des « barbares ». « Quand certains soutiennent que le racisme est dans l'ADN de la police, ils sapent l'autorité de l'Etat et la nécessaire confiance dans les institutions », a-t-il ajouté. Il redouterait même « des risques d'embrasement et la possibilité de continuer à faire Nation autour du Pacte républicain ». En effet, l’ex-ministre a glissé au quotidien que le rapport entre la police et la population s’est « incontestablement » abîmé. Il a développé : « Il faut d'abord être intraitable quant au respect par la police des principes déontologiques auxquels elle doit se conformer et sanctionner sévèrement tous les policiers qui manquent à leurs obligations. » Bernard Cazeneuve a d’ailleurs trouvé que l’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, était souvent « derrière » les forces de l’ordre alors qu’il devrait, selon lui, les diriger, leur « montrer la direction et le chemin ». 

    Enfin, Bernard Cazeneuve n’a pas détourné les yeux concernant la montée du communautarisme qui s’apparente à un « affaissement de la pensée républicaine ». Il a rappelé que « l'adhésion à des valeurs communes, par-delà les appartenances et les croyances de chacun », a permis au pays de faire Nation. Sa remise en cause serait d’ailleurs « un poison lent et funeste », a-t-il affirmé, pointant du doigt « ceux qui l'ont oublié notamment au sein de la gauche ». Sa propre famille politique.

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  • "Stopper Amazon avant qu’il ne soit trop tard" : l'appel de plus d'une centaine d'ONG, de syndicalistes, de citoyens et d'élus

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    Entrepôt Amazon à Osterweddingen (Allemagne), en septembre 2020 (PICTURE ALLIANCE VIA GETTY IMAGES)

    "Stopper Amazon avant qu’il ne soit trop tard" : l'appel de plus d'une centaine d'ONG, de syndicalistes, de citoyens et d'élus

    Les 120 signataires de la tribune que publie franceinfo font le constat d'une "crise sans précédent qui a une nouvelle fois révélé les profondes inégalités de notre société". Ils demandent l'instauration d'une taxe exceptionnelle sur le chiffre d’affaires d’Amazon.

    Radio France

    Pour eux, Amazon apparaît comme "le grand gagnant de la crise" du Covid-19 et du confinement. Pendant que "les premiers de corvées risquent leurs vies au quotidien" et alors que "des dizaines de milliers de personnes ont perdu ou vont perdre leur emploi, et qu'un million de personnes supplémentaires sont passées sous le seuil de pauvreté en France", le géant du e-commerce a vu ses ventes "exploser" en 2020, et la fortune de son PDG Jeff Bezos dépasser les 200 milliards de dollars. Les premiers signataires de la tribune publiée par franceinfo, lundi 16 novembre, sont des responsables de la CGT, FSU, Attac, Greenpeace, Agir pour l'environnement, Confédération paysanne, Amis de la Terre, mais aussi des libraires ou des éditeurs, des maires, députés, sénateurs ou conseillers municipaux FI, PCF, EELV, PS. Ils appellent à "stopper Amazon". "La crise du Covid devrait nous servir à repenser en profondeur nos modes de consommation et de vie sociale, pas à nous enfoncer dans un monde de surconsommation prédateur", écrivent-ils.



    Nous affrontons une crise sans précédent qui a une nouvelle fois révélé les profondes inégalités de notre société. Les "premiers de corvées", très majoritairement des femmes, risquent leurs vies au quotidien, des dizaines de milliers de personnes ont perdu ou vont perdre leur emploi et un million de personnes supplémentaires sont passées sous le seuil de pauvreté en France.

    Mais tout le monde n’est pas affecté de la même manière. Amazon, le géant du e-commerce, apparaît comme le grand gagnant de la crise. Depuis le début de l’année 2020, ses ventes ont explosé et la fortune de Jeff Bezos a dépassé les 200 milliards de dollars.

    "Des gens cloîtrés chez eux, qui commandent nourriture, vêtements ou produits électroniques sur le site d’Amazon, regardent Amazon Video ou écoutent Amazon Music, c’est la situation rêvée pour Jeff Bezos."

    Les signataires de la tribune 

    à franceinfo

    Et tant pis si cela se fait au prix de 20 000 salariés contaminés par le Covid, d’une explosion du nombre de produits importés, du recours à des modes de transports polluants qui se conjuguent à des dérogations au temps de conduite des chauffeurs routiers prises par décret, de la destruction de milliers d’emplois dans les commerces de proximité, d’une évasion fiscale massive, ou de l’artificialisation des terres pour construire 19 nouveaux entrepôts en France.

    Ce développement accéléré se fait aux dépens des engagements climatiques de notre pays. En permettant de tout acheter "en un clic", Amazon favorise en réalité la multiplication d'achats superflus et suremballés, consommateurs de ressources et émetteurs de CO2.

    Dans le même temps chez Amazon, les revendications salariales sont balayées d’un revers de main, les demandes de primes exceptionnelles liées à l’augmentation de l’activité sont refusées (alors qu’elles existaient lors du premier confinement), tout comme le maintien du salaire pour celles et ceux qui doivent être confinés.

    "Un monde d’après pire qu’avant"

    Avec le second confinement et la fermeture de nombreux petits commerces, Amazon se frotte une nouvelle fois les mains. Pire, Emmanuel Macron lui déroule le tapis rouge ! Non seulement il se refuse à stopper les projets en cours d’entrepôts, centres de tri et agences de livraison, mais il a décidé d’interdire à tout le monde de vendre des produits non essentiels sauf... aux géants de la vente en ligne !

    En faisant ce choix, le président dessine un monde d’après pire qu’avant. Celui d’un capitalisme sécuritaire dominé par les GAFA, ces géants du e-commerce et de la vie numérique. Celui d’une multinationale en train d’asseoir son monopole dans la vente de milliards de produits en détruisant la vie sociale locale, une multinationale qui détruit 4,5 emplois lorsqu’elle en crée un, qui remplace progressivement ses salariés par des robots et qui a recours à des milliers de travailleurs précaires pour livrer ses produits. Conscients de ces dangers, les membres de la Convention citoyenne pour le climat ont proposé un moratoire sur la construction de nouvelles surfaces commerciales, mais Emmanuel Macron et son gouvernement font tout pour que les entrepôts de e-commerce en soient exclus.

    Les faveurs accordées par le Président au géant de Seattle ne sont pas nouvelles mais, avec la crise et le confinement, Amazon menace la survie même de l’ensemble du secteur du commerce. 

    "Si elle n’est pas stoppée, l’expansion d’Amazon pourrait conduire au doublement de sa part de marché et provoquer la destruction de 100 000 emplois partout en France."

    Les signataires de la tribune 

    à franceinfo

    Elle se traduirait également par la distribution de 2 milliards de produits supplémentaires par an et nous enfoncerait encore plus dans le chaos climatique.

    La crise du Covid devrait nous servir à repenser en profondeur nos modes de consommation et de vie sociale, pas à nous enfoncer dans un monde de surconsommation prédateur. D’où l’importance d’un moratoire pour nous permettre de réfléchir à des alternatives en matière d’emploi et de développement de la vie locale compatibles avec les enjeux climatiques et sanitaires. Le vote de la "loi CCC" (Convention citoyenne pour le climat) est la dernière opportunité pour stopper cette expansion avant que les dégâts ne soient irréversibles.

    Pour faire face à l’urgence, une taxe exceptionnelle sur le chiffre d’affaires d’Amazon et des autres profiteurs de la crise est également indispensable. Elle permettrait dans l’immédiat de financer les mesures de préservation de l’emploi et le fonds de solidarité pour les commerces de proximité.

    La fronde qui monte partout en France doit encore s’amplifier, car le monde rêvé par Amazon est en totale contradiction avec la profonde aspiration à des vies décentes sur une planète vivable. C’est la raison pour laquelle nous nous mobiliserons d’ici au 27 novembre prochain, date du “Black Friday”, pour montrer l’urgence de stopper l’expansion du géant du e-commerce avant qu’il ne soit trop tard.


    Les signataires

    Angaut Jean-Christophe, philosophe et traducteur, Aubry Manon, députée européenne, Autain Clémentine, députée LFI de Seine-Saint-Denis, Azam Geneviève, essayiste, Baujard Jacques et Giacomoni Fred, librairie Quilombo à Paris, Bayou Julien, secrétaire national d'EELV, Benbassa Esther, sénatrice écologiste de Paris, Benguigui Pia, présidente du Réseau français des étudiants pour le développement durable (Refedd), Bernalicis Ugo, député LFI du Nord, Blanchard Luc, adjoint à la mairie du Meux (60), trésorier régionale d'EELV Picardie , Bompard Manuel, député européen (groupe de la Gauche unitaire européenne-Gauche verte nordique), Bruneel Alain, député Gauche démocrate et républicaine du Nord, Bossuyt Arnaud, documentaliste, Snac-FSU, Bousquet Alain, économiste, Caillaud Mathieu, conseiller municipale délégué LFI Saint-André-de-Cubzac (33), Bénéteau Chloë, librairie Floury Frères, Toulouse, Camboulives Bernard, collectif En commun pour Belfort, Cervantes Descubes Evelyne, Conseillère municipale à la mairie de Bordeaux, Casenave-Camgaston Alexandra, librairie des Editeurs associés, Cassen Bernard, ancien directeur général du "Monde diplomatique", Chaibi Leïla, députée européenne (groupe de la Gauche unitaire européenne-Gauche verte nordique), Chamoux Émilie, conseillère municipale d'opposition, Nevers (58), Chaineaud Christel, ingénieur d'études et docteur en histoire du droit, Chassaigne André, président du groupe Gauche démocrate et républicaine, député du Puy-de-Dôme, Chauche Florian, conseiller municipal à Belfort, Clinckemaillie Dominique, conseillère municipale EELV à Beauvais (60), Chauvin-Degenne Vanessa, scénariste et réalisatrice, De Poorter Jacqueline, conseillère municipale à Gentelles (80), Coubard Etienne, porte-parole d'ANV-COP21, Damasio Alain, écrivain, Dharréville Pierre, député Gauche démocrate et républicaine des Bouches-du-Rhône, de Ronne Luc, président d'ActionAid France, Deltombe Camille, éditrice aux Editions de l'Atelier, Deltour Antoine, lanceur d'alerte LuxLeaks, Dossus Thomas, sénateur EELV du Rhône, Dubois Clémence, responsable France pour 350.org, Dufrègne Jean-Paul, député Gauche démocrate et républicaine de l’Allier, Duteil Simon, co-délégué de l'Union syndicale Solidaires, Etcheverria Magali, Bizi !, Faburel Guillaume, géographe, université Lyon 2, Ferrari Sylvie, maître de conférences en économie, Fiat Caroline, députée LFI de Meurthe-et-Moselle, Flandin Maya, directrice Librairie Vivement dimanche (Lyon), Flipo Fabrice, philosophe, Fournié-Turquin Brigitte, conseillère départementale EELV de l'Aisne , Gaïji Khaled, président des Amis de la Terre, George Susan, présidente du Transnational Institute, Girod Nicolas, porte-parole de la Confédération paysanne, Godard Stéphane, conseiller municipal de Montataire (60), Goodall Glyn, adjoint au maire, Saint-Ciers-sur-Gironde (33), Guignard Nicoline, En commun pour Belfort, Hamard Juliette, En commun pour Belfort, Harribey Jean-Marie, économiste, Henneguelle Anaïs, maîtresse de conférences en économie, université de Rennes 2, Heren Élodie, conseillère municipale EELV, Molliens-au-Bois (80), Hermann Marie, éditrice, Éditions Hors d'atteinte, Julliard Jean-François, directeur général de Greenpeace France, Jumel Sébastien, député Gauche démocrate et républicaine de Seine-Maritime, Kerckhove Stéphen, délégué général d'Agir pour l'Environnement, Lachaud Bastien, député LFI de Seine-Saint-Denis, Larive Michel, député LFI de l'Ariège, Larrère Mathilde, historienne, Latrille Guillaume, élu d’opposition à Villenave-d’Ornon (33), Lecoq Jean-Paul, député Gauche démocrate et républicaine de Seine-Maritime, Marinopoulos Sophie, cofondatrice des éditions Les Liens qui libèrent, Marolleau Jean-Louis, secrétaire exécutif réseau Foi & Justice Afrique-Europe, antenne France., Martinez Philippe, secrétaire général de la CGT, Massiah Gustave, militant altermondialiste, Menanteau Cécile et Schiano de Colella Géraldine, cogérantes de la librairie Les Bien-Aimés, Nantes, Mettai Gil, secrétaire régional EELV Picardie, Michaud Fabrice, secrétaire général de la fédération CGT Transports, Michel Stephanie, conseillère municipale de Fontenay-sous-Bois (94), Moroni Tatiana et Guichon Amandine, libraires, Mélenchon Jean-Luc, député LFI de Marseille, Ngo Philippe, éditions Moltogone, Obono Danièle, députée LFI de Paris, Olivier Maneiro, conseiller municipal LFI à Saint-Estèphe, Omarjee Younous, député européen (groupe de la Gauche unitaire européenne-Gauche verte nordique), Panot Mathilde, députée LFI du Val-de-Marne, Pelletier Anne-Sophie, députée européenne (groupe de la Gauche unitaire européenne-Gauche verte nordique), Perrin Emmanuel, conseiller municipal de Creil (Oise), Peu Stéphane, député Gauche démocrate et républicaine de Seine-Saint-Denis, Piolle Eric, maire EELV de Grenoble, Pires-Beaune Christine, députée PS du Puy-de-Dôme , Pochon Marie, secrétaire générale Notre Affaire à Tous, Poncet Monge Raymonde, sénatrice EÉLV, Potier Dominique, député PS de Meurthe-et-Moselle, Potier Julie, directrice générale de Bio Consom'acteurs, Poulain Paul, Emancipation collective, Prud'homme Loïc, député LFI de la Gironde, Quatennens Adrien, député LFI du Nord, Quintin Guillaume, secrétaire national du Parti de Gauche, conseiller municipal de Guerville, Regnaud-Nassar Mathilde, conseillère municipale En commun pour Belfort, Ressiguier Muriel, LFI députée de l'Hérault, Ribeiro Alexandre, conseiller municipal du collectif citoyen Cenon en commun à Cenon (33), Roby Agathe, conseillère municipale Archipel Citoyen à Toulouse, Romaggi Magali, co-animatrice du groupe Annecy Insoumise, La France insoumise, Roussel Fabien, député Gauche démocrate et républicaine du Nord, Roy Carine, conseillère municipale à Arnos (64), Rubin Sabine, députée LFI de Seine-Saint-Denis, Ruffin François, député LFI de la Somme, Salmon Daniel, sénateur EELV d'Ille-et-Vilaine, Schmitt René, conseiller municipal En commun pour Belfort, Seron Nina, conseillère municipale de Vitry-sur-Seine (94), Sterdyniak Henri, économiste, Les Economistes atterrés, Taurine Bénédicte, députée LFI de l'Ariège, Testart Jacques, biologiste, essayiste, Teste Benoit, secrétaire général de la FSU, Therouin Emilie, conseillère municipale d'opposition à Amiens, Thomas Pierre, président du Modef, Toussaint Marie, députée européenne (group des Verts-Alliance libre européenne), Trapp Karel, conseiller municipal En commun pour Belfort, Troadec Pascal, maire-adjoint de Grigny (91), Trouvé Aurélie, Pradeau Raphaël et Combes Maxime, porte-paroles d'Attac France, Trubert Henri, cofondateur des éditions Les Liens qui libèrent, Vernier Jean-Jacques, président du collectif En commun pour Belfort, Verret François, ingénieur agronome, Vignot Anne, maire EELV de Besançon, Wulfranc Hubert, député Gauche démocrate et républicaine de Seine-Maritime, Zafari Sophie, syndicaliste FSU

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