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Blog - Page 12

  • Le chauffeur de bus Philippe Monguillot agressé dimanche à Bayonne est mort

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    Philippe Monguillot, le chauffeur de bus agressé dimanche à Bayonne, est mort ce vendredi.

    Philippe Monguillot, le chauffeur de bus de 58 ans agressé dimanche dernier à Bayonne dans l'exercice de ses fonctions, est mort ce vendredi après-midi, a-t-on appris de source familiale. L'homme se trouvait en état de mort cérébrale depuis son agression.

    "En accord avec les médecins, nous avons décidé de ne pas nous acharner. Philippe est décédé à 17h30. Aucune issue viable n’était possible, nous avons donc décidé de le laisser partir en paix", ont fait savoir ses proches.

    Gérald Darmanin à Bayonne samedi

    Le chauffeur de bus a été victime d'une agression "d'une extrême violence", selon le parquet de Bayonne, alors qu'il voulait contrôler le ticket d'une personne et exigeait le port du masque pour trois autres.

    Agés de 22 et 23 ans et connus des services de police, deux hommes soupçonnés d'avoir porté les coups ont été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire et écroués. Deux autres individus, des trentenaires, ont été écroués, notamment pour "non assistance à personne en danger".

    Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin doit se rendre samedi à Bayonne pour faire un point sur la sécurité dans la ville avec les responsables des services de l'Etat, puis rencontrer les conducteurs et syndicats des transports publics.

    Philippe Monguillot, Fait Divers, Bus, BFMTV, Le Figaro, Santé, Gérald Darmanin, Justice, Ministère de l'Intérieur, Homicide Volontaire, Bayonne

     

    Vidéo: La procureure d’Agen s’exprime après la mort de la gendarme renversée samedi (Le Figaro)

  • Ce qui change avec la fin de l'état d'urgence sanitaire

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    Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".

    Encore de possibles restrictions des déplacements, mais fin de la trêve hivernale, de l'encadrement des prix des gels et masques et encore retour de la carence en cas d'arrêt maladie: c'est la fin de l'état d'urgence sanitaire vendredi soir, mais pas un retour complet à la normale.

    Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".

    Entré en vigueur le 24 mars face à l'épidémie de coronavirus, l'état d'urgence sanitaire, qui permet de restreindre certaines libertés publiques, s'achève à minuit. Mais de possibles restrictions sont possibles jusqu'à l'automne, prévoit la loi de sortie de l'état d'urgence publiée vendredi au Journal officiel. Les oppositions critiquent un prolongement en "trompe l'oeil" de ce régime d'exception.

    Cas particulier: l'état d'urgence est prolongé jusqu'au 30 octobre en Guyane et à Mayotte, où le virus circule encore activement.

    - Restrictions de déplacements

    Le gouvernement pourra réglementer et même interdire, là où le virus est actif, la circulation des personnes et des véhicules ainsi que l'accès aux transports en commun. Les déplacements "strictement indispensables aux besoins familiaux, professionnels et de santé" doivent rester permis.

    Il sera possible d'imposer aux personnes prenant l'avion à destination ou en provenance du territoire métropolitain ou d'outre-mer de présenter le résultat d'un test virologique. M. Véran a indiqué travailler à la mise en place dans les aéroports "où ce sera possible" de tests salivaires pour les voyageurs arrivant de pays à risque.

    Le Conseil constitutionnel a précisé jeudi qu'il ne sera pas possible d'interdire de sortir de chez soi ou des alentours, autrement dit de confiner la population, même localement. S'il fallait décider un nouveau confinement strict, tel celui mis en place à partir du 17 mars, le gouvernement devrait de nouveau décréter un état d'urgence sanitaire.

    - Rassemblements, stades, discothèques...

    Le gouvernement pourra encore encadrer les rassemblements et fermer provisoirement des établissements et lieux de réunion. Les discothèques notamment restent closes à ce stade mais espèrent rouvrir avant septembre, même sans piste de danse.

    Le gouvernement a autorisé la réouverture des stades à partir de samedi, avec une jauge maximale de 5.000 spectateurs... que plusieurs dirigeants sportifs veulent déjà rehausser.

    - Gels et masques

    L'encadrement des prix de vente des gels hydroalcooliques et des masques chirurgicaux à usage unique prend fin vendredi soir.

    - Sortie de la trêve hivernale

    C'est la fin du sursis pour des milliers de foyers modestes menacés d'expulsion. Mais le gouvernement assure que les expulsions locatives ne pourront pas avoir lieu "sans possibilité de relogement". Les propriétaires pourront solliciter l'indemnisation de l'État quand les procédures d'expulsion n'auront pas été exécutées.

    - Retour de la carence

    Les jours de carence en début d'arrêt maladie avaient été suspendus durant l'état d'urgence sanitaire, permettant une rémunération durant ces jours-là, quel que soit le motif.

    A partir de samedi, les agents publics ne bénéficieront du maintien de leur rémunération qu'à partir du deuxième jour d'arrêt de travail. Ce délai s'étend au quatrième jour dans le privé, même si l'employeur prend généralement l'ensemble en charge du fait d'accords d'entreprise ou de branche.

    - Chômage partiel

    Les règles ne changent pas à nouveau, le chômage partiel classique continue de pouvoir s'appliquer. S'ajoute depuis le 1er juillet, sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche, un système de chômage partiel de longue durée, qui autorise une réduction du temps de travail maximale de 40%, le salarié touchant 84% de son salaire net et l'entreprise étant partiellement aidée par l'Etat.

    - Heures supplémentaires

    Les heures supplémentaires effectuées par les salariés depuis le 16 mars étaient exonérées d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales dans la limite de 7.500 euros par an: retour au plafond de 5.000 euros.

    - Entreprises

    La possibilité légale de "reporter ou d'étaler le paiement des loyers" ou certaines factures (eau, électricité...) pour les très petites entreprises "dont l'activité est affectée par la propagation de l'épidémie" se termine. Mais le gouvernement a prévu un nouvel arsenal pour aider les entreprises au fil des budgets de crise.

  • Premier jour mouvementé pour Gérald Darmanin le nouveau Ministre de l’Intérieur

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    POLEMIQUES - Des tweets de 2012 et 2013 sur l’opposition du ministre au mariage entre personnes du même sexe, ont refait surface après sa nomination

     

    La nomination de Gérald Darmanin place Beauvau continue de faire polémique. Pour sa première journée sous sa nouvelle casquette à l’Intérieur, l’actuel maire de Tourcoing a dû affronter mardi la colère de féministes qui appellent à la démission du ministre visé par une plainte pour viol. Cependant si Emmanuel Macron et Jean Castex s’attendaient à cette opposition en le choisissant, la surprise est venue d’anciens tweets de Gérald Darmanin sur le mariage entre des personnes du même sexe qui ont refait surface ouvrant des critiques sur un autre front.

    Une action des féministes lors de la passation de pouvoirs

    La journée de mardi a donc été ponctuée d’actions coup de poing, qui ont occulté le premier déplacement du ministre dans un commissariat aux Mureaux (Yvelines), en hommage aux deux fonctionnaires de police tués en 2016 à leur domicile de Magnanville. La première action s’est déroulée lors de la passation de pouvoirs quand une vingtaine de féministes ont tenté d’approcher des grilles du ministère, avant d’être stoppées par les forces de l’ordre. Scandant « Darmanin démission » et « Darmanin violeur », elles ont brandi des pancartes indiquant : « Darmanin à l’Intérieur, vous vous torchez avec nos plaintes ».

    Ensuite devant l’Elysée où se tenait le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, ce sont trois militantes Femen qui ont réussi à approcher du palais présidentiel avant d’en être éloignées. Plus tard, devant l’église de la Madeleine, une cinquantaine de militantes du collectif #Noustoutes, vêtues de noir, ont procédé à l’enterrement symbolique de l’égalité hommes-femmes, décrétée « grande cause du quinquennat » par l’exécutif. A l’issue de ce rassemblement, des roses ont été déposées devant un cercueil surplombé par un aigle noir géant sur lequel était inscrit le nom du nouveau ministre. « La culture du viol est en marche », ont scandé les militantes.

    Un déplacement dans le Lot-et-Garonne

    La fin de journée ne fut pas plus calme pour Gérald Darmanin. Pour son premier déplacement en province comme ministre de l’Intérieur, il s’est rendu au bourg de Port-Sainte-Marie, en Lot-et-Garonne, pour rendre hommage à la jeune gendarme tuée samedi soir par un conducteur sans permis qui voulait éviter un contrôle routier. Mais, pendant ce temps, une autre polémique commençait à s’ouvrir. RTL a remonté à la surface des tweets postés entre 2012 et 2013 par celui qui était alors député UMP du Nord.

    Dans ceux-ci, son opposition au mariage homosexuel, adopté en 2013, est claire. « Je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre deux hommes et deux femmes », écrivait-il à l’époque. Autre tweet de celui qui n’était pas encore ministre : « mariage homosexuel et adoption par les homosexuels, faut-il tout accepter sous prétexte que la société évolue ? ».

    En réaction, une pétition a été lancée pour « un gouvernement qui ne promeut ni racisme, ni culture du viol, ni LGBTQIA + phobies ». Celle-ci a pour le moment réuni 49.000 signatures.

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  • Gouvernement Castex : Jeune et fidèle d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal succède à Sibeth Ndiaye comme porte-parole

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    REMANIEMENT Gabriel Attal a été nommé lundi porte-parole du gouvernement Castex, dont il est le benjamin

    Gabriel Attal à l'Assemblée nationale, le 16 juin 2020. — Stéphane de Sakutin / AFP

    Issu des rangs socialistes avant d’être « Marcheur » historique et proche d’Emmanuel Macron, le député des Hauts-de-Seine Gabriel Attal a connu une ascension express, jusqu’à être nommé lundi, à 31 ans, porte-parole du gouvernement, dont il est le benjamin. Il succède à Sibeth Ndiaye. Avant lui, François Baroin était devenu en 1995 secrétaire d’Etat et porte-parole du gouvernement Juppé un mois avant de fêter ses 30 ans.

    Très à l’aise sur les plateaux télés, l’élu au débit mitraillette, qui était chargé de mettre en place le service national universel (SNU) auprès du ministre de l’Education, fait partie des ex-jeunes pousses socialistes ayant suivi Emmanuel Macron lors de la création de son mouvement, et pendant sa campagne victorieuse de 2017.

  • Gouvernement Castex : Retrouvez la liste complète des ministres et ministres délégués

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    EXHAUSTIF Le Premier ministre Jean Castex est désormais à la tête d’un gouvernement de 16 ministres, 14 ministres délégués et un secrétaire d’Etat

    En attendant les nominations de secrétaires d’Etat, plus tard dans la semaine, l’Elysée a annoncé la liste des membres du premier gouvernement de Jean Castex. Le nouveau Premier ministre pourra compter sur 16 ministres, 14 ministres délégués et un secrétaire d’Etat.

    Annoncée dans l’ordre protocolaire, par Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, lundi peu après 19h, voici la liste des membres du gouvernement Castex I.

    16 Ministres, 14 ministres délégués

    Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

    Ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.

    Ministre de l’Education nationale, jeunesse et sports, Jean-Michel Blanquer.

    Ministre de l’Economie, finances et relance, Bruno Le Maire.

    Ministre des Armées, Florence Parly.

    Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

    Ministre du Travail, de l’emploi et de l’insertion, Elisabeth Borne.

    Ministre de l’Outre-mer, Sébastien Lecornu.

    Ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault.

    Garde des sceaux, ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti.

    Ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.

    Ministre de la Solidarité et de la Santé, Olivier Véran.

    Ministre de la Mer, Annick Girardin.

    Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Frédérique Vidal.

    Ministre de l’Agriculture et alimentation, Julien Denormandie.

    Ministre de la Transformation et de la fonction publique, Amélie de Montchalin.

    Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement et de la participation citoyenne, Marc Fesneau.

    Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Egalité entre les Femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, Elisabeth Moreno.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester.

    Ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, Emmanuelle Wargon

    Ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la relance, chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la relance, chargé de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la relance, chargé des Petites et moyennes entreprises, Alain Griset.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée des Sports, Roxana Maracineanu.

    Ministre délégué auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des anciens combattants, Geneviève Darrieussecq.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa.

    Ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, chargée de l’Insertion, Brigitte Klinkert.

    Ministre délégué auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargée de la Ville, Nadia Hai.

    Ministre délégué auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon.

    Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, Porte-parole, Gabriel Attal.

  • Le compositeur italien Ennio Morricone est mort

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    Le musicien italien est mort à l'âge de 91 ans. Il a composé de nombreuses musiques de classiques du cinéma, comme Le Bon, la brute et le truand ou Il était une fois en Amérique.

    Le compositeur italien Ennio Morricone, réputé dans le monde entier pour ses musiques de films, est mort à Rome dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 91 ans, indiquent les médias italiens.

    Ennio Morricone, lauréat d'un Oscar en 2016, est décédé dans une clinique de la capitale italienne où il était hospitalisé à la suite d'une chute ayant provoqué une fracture du fémur, selon la même source. Le "maestro" italien a créé plus de 500 musiques pour le cinéma, avec des mélodies aussi légendaires que celle du film Le bon, la brute et le truand (1966) ou Il était une fois en Amérique (1984).

    Ennio Morricone "s'est éteint à l'aube du 6 juillet avec le réconfort de la foi", indique un communiqué de l'avocat et ami de la famille Giorgio Assuma, cité par les médias. Il est resté "pleinement lucide et d'une grande dignité jusqu'au dernier moment", affirme le communiqué. "Adieu maestro et merci pour les émotions que tu nous a offertes", a réagi sur Twitter Roberto Speranza, ministre de la Santé.

  • La Croatie vote à des législatives serrées dans l’ombre du Coronavirus

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    Les Croates votent ce dimanche pour confier le gouvernail à un nouveau gouvernement qui devra affronter les retombées économiques du coronavirus au moment où un regain de contaminations met les conservateurs sortants sous pression...

     

    Des milliers de Croates s’apprêtent à se rendre aux urnes, ce dimanche, à l’occasion des élections législatives. Le scrutin s’annonce serré entre le HDZ au pouvoir qui affronte une coalition de centre-gauche, avec en embuscade un chanteur folk nationaliste.

    Ni le HDZ du Premier ministre Andrej Plenkovic ni la coalition « Restart » emmenée par les sociaux-démocrates (SDP) de Davor Bernardic ne semblent pouvoir remporter la majorité absolue des 151 sièges de députés, d’après les sondages. Le « Mouvement patriotique » de Miroslav Skoro, chanteur populaire et populiste, pourrait donc se retrouver en position d’arbitre.

    Les incertitudes sur l’avenir dominent alors que l’économie croate, ultra-dépendante du tourisme, devrait reculer de près de 10 %. La pire contraction depuis des décennies faisant suite à la pandémie de coronavirus.

    « Le nouveau gouvernement devra de fait (….) travailler sur l’économie car l’automne est là », dit Vesna Trnokop, économiste de 60 ans. « Tout le monde a peur de ce qu’il va se passer à l’automne ».

    Stabilité ou changement ?

    Andrej Plenkovic, 50 ans espère que les temps moroses qui s’annoncent inciteront les électeurs à rester fidèles à un parti au pouvoir depuis 2016. « Il faut faire des choix sérieux et non du charlatanisme », dit le Premier ministre. « La Croatie n’a pas besoin d’expérimentations comme avec Bernardic ou Skoro ».

    Le parti au pouvoir a aussi mis en avant sa maîtrise relative de la crise sanitaire. Avec environ 110 morts et 3 000 contaminés, le pays des Balkans membre de l’Union européenne a évité les scénarios explosifs vus ailleurs.Mais depuis deux semaines, après des bilans quasi nuls voire nuls, quelques dizaines de contaminations sont recensées quotidiennement comme au pic initial.

    Davor Bernardic, 40 ans, a accusé le gouvernement d’avoir « délibérément mis la Croatie en danger » en décidant de tenir les élections pendant la pandémie.

    L’arrestation récente d’une ancienne ponte du HDZ soupçonnée d’abus de pouvoir et de pots-de-vin risque aussi de nuire aux chances du parti alors que plusieurs ministres ont dû démissionner à cause de suspicions de corruption.Miroslav Skoro, qui pourrait séduire l’aile droite du parti conservateur déçue par les politiques modérées d’Andrej Plenkovic, affirme quant à lui être « le seul garant du changement ».

    Le chanteur de 57 ans, qui avait raflé 20 % des voix à la dernière présidentielle, renvoie dos à dos le SDP et le HDZ, « garantie d’une mauvaise gouvernance ». Le parti conservateur, et dans une moindre mesure le SDP, dominent la vie politique croate depuis l’indépendance en 1991.

    Emigration massive

    Une enquête publiée vendredi par Nova TV met les conservateurs et le centre gauche au coude à coude, avec respectivement 52 et 51 sièges. En troisième position, figure le « Mouvement patriotique » crédité de 18 sièges, suivi par le parti ultra-conservateur Most (pont) et Mozemo (On peut le faire !) une coalition réunissant les verts et des partis de gauche, avec neuf et six sièges.

    Ni les conservateurs ni le centre-gauche ne sont pressés de forger une alliance avec le candidat nationaliste, qui est accusé par le SDP de remarques sexistes et de nostalgie pour le passé oustachi pronazi de la Croatie. Mais d’après les analystes, le HDZ pourrait n’avoir d’autre choix s’il veut former le prochain gouvernement.

    En attendant, de nombreux Croates veulent que les choses bougent dans un pays qui subit une émigration massive due aux salaires modestes et à la corruption. « Ces élections sont très importantes » dit Branka Tekavec, enseignante retraitée de 76 ans. « Beaucoup de choses doivent changer. On ne se focalise pas assez sur les Croates qui partent, sur le chômage et la faiblesse des salaires des jeunes ».

    Environ 3,8 millions d’électeurs sont appelés aux urnes entre 05 h et 17 h GMT. Les résultats sont attendus tard dans la soirée.

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  • Ma Consœur Ruth Elkrief annonce l'arrêt de son émission quotidienne sur BFMTV

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    Clap de fin pour 19h Ruth Elkrief sur BFMTV. La journaliste politique annonce dans le Journal du dimanche qu'elle arrête sa quotidienne sur la chaîne info et dévoile ses nouveaux projets.

    Une page se tourne pour Ruth Elkrief. Dans une interview accordée au Journal du dimanche paru ce 5 juillet, la journaliste politique, véritable pilier de BFMTV, dévoile qu'elle ne présentera plus sa tranche d'information quotidienne à 19 heures à la rentrée.

    "Ça correspond à un moment de ma vie où j’ai envie de prendre du temps"

    Pas question toutefois pour Ruth Elkrief de quitter BFMTV, dont elle présenta le premier journal en 2005. Elle veut juste "s'éloigner un peu de l’info en continu pour privilégier l’approfondissement, la réflexion". A la rentrée, la journaliste aura "plusieurs missions", dont "la préparation de l’élection présidentielle" et, surtout, "une grande interview hebdomadaire".

    Cette dernière, d'une durée d'une heure, sera diffusée "le samedi vers 13 heures puis dans la soirée". L'interview elle-même sera enregistrée "hors studio, en situation, et inclura des images". Quant à l'invité, il n'appartiendra pas forcément au giron politique, il s'agira plus largement de "quelqu’un au cœur de l’actualité de la semaine", précise Ruth Elkrief, qui veut "moins travailler sur le petit jeu politicien que sur la politique au sens noble".

    Alors que le groupe NextRadioTV est en plein conflit social avec des suppressions de postes annoncées et un mouvement de grève inédit qui a perturbé l'antenne de BFMTV en plein second tour des élections municipales, Ruth Elkrief assure qu'elle n'est pas mise à l'écart par sa direction et que cette décision est entièrement la sienne. "Ça correspond à un moment de ma vie où j’ai envie de prendre du temps, d’approfondir plutôt que de seulement courir après l’actualité, même si j’adore l’info", affirme-t-elle, expliquant : "C’est une forme de réinvention, un nouveau défi. J’aurai plus de temps, plus de recul, plus de distance ;

    sincèrement, ça me manquait."

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