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Sida -Aids - Page 2

  • Robert Hossein, le metteur en scène des grands spectacles populaires, est mort à l'âge de 93 ans

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    Robert Hossein, le metteur en scène des grands spectacles populaires, est mort à l'âge de 93 ans

    Homme de théâtre et de cinéma, il avait notamment marqué des générations de spectateurs pour son rôle dans la série de films "Angélique".

    C'était un homme de théâtre comme de cinéma. Le comédien, réalisateur et metteur en scène Robert Hossein est mort jeudi 31 décembre, à l'âge de 93 ans. Il est décédé "ce matin à l'hôpital", après "un problème respiratoire", a indiqué son épouse, la comédienne Candice Patou, confirmant une information du Point.".Si son rôle dans la série de films Angélique a marqué des générations de téléspectateurs, Robert Hossein a aussi servi de nombreux grands réalisateurs, dont Henri Verneuil et Claude Lelouch. En août, il avait reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière, lors d'une cérémonie symbolique organisée à Vittel (Vosges), la ville où il résidait.

     

     

    Infatigable metteur en scène

    Fils d'un compositeur d'origine azérie et d'une comédienne moldave, Robert Hossein suit très tôt des cours de théâtre et c'est sur les planches qu'il fera ses débuts. Comme acteur, il se fait connaître sur grand écran dès la fin des années 40 (Le Diable boiteux, de Sacha Guitry). Son rôle dans la série Angélique Marquise des anges a marqué des générations de téléspectateurs, le figeant parfois un peu trop dans son rôle de beau ténébreux balafré (le fameux Geoffrey de Perrac). Mais Robert Hossein a aussi servi de nombreux grands réalisateurs, Roger Vadim, Henri Verneuil, Claude Lelouch et Toni Marshall.

    Dans cette archive de la RTS (Radio Télévision Suisse) du 29 décembre 1986, on le voit entouré de ses amis Frédéric Dard, Lino Ventura et Jacques Weber lors d'une émission spéciale pour son anniversaire. 

    Mais c'est peut-être dans le rôle de metteur en scène que Robert Hossein s'est le plus épanoui, déployant énergie et créativité. Dès les années 50, il réalise ses premiers films (Les salauds vont en enferPardonnez nos offenses)  avant de se lancer dans la création théâtrale puis dans la fabrication de grands spectacles où il fait interagir le public : Le Cuirassé PotemkineLes MisérablesJules CésarJésusDanton et RobespierreBen-Hur et Une Femme nommée Marie (en 2011).

    Le succès Notre-Dame de Paris

    Au total, Robert Hossein a signé plus d'une vingtaine de grands spectacles. Pour lui, l'important, c'était de créer et de toucher le grand public.

    Tous ceux qui font des films, du théâtre vous diront que c'est la même passion, la même folie, le même amour, la même foi !

    Robert Hossein

     

    Dans cette liste, il ne faut pas oublier Notre-Dame de Paris, un spectacle musical créé en 1978 au Palais des Sports de Paris avec Michel Creton et Anne Fontaine dans les rôles respectifs de Quasimodo et Esmeralda. A l'époque, il avait connu un gros succès avec plus de 580 000 spectateurs.

    En 1955, il s'est marié avec Marina Vlady avec qui il a deux fils, Igor et Pierre.  À 34 il se marie avec la fille de la journaliste Françoise Giroud, Caroline Eliacheff, alors âgée de 15 ans et fait scandale. En 1976, il épouse la comédienne Candice Patou.

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  • “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

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    “J’ai tout donné à la macronie” : déçue de ne pas être ministre, Aurore Bergé a couru en pleurs dans le parc de Matignon

    La députée LREM aurait mal vécu, le 6 juillet dernier, de ne pas être nommée au gouvernement.

    En convolant d’une famille politique à l’autre, Aurore Bergé espérait probablement satisfaire à ses hautes ambitions. À tout le moins, elle s’imaginait ministre sous la macronie, en atteste l’anecdote rapportée par Le Point, ce jeudi 30 juillet.

    « Elle est partie en courant »

    Le 6 juillet, les parlementaires de la majorité sont invités à un pot d’arrivée, à Matignon, du nouveau locataire des lieux, Jean Castex. Aurore Bergé, présente, est « stupéfaite de ne pas avoir été nommée ministre de plein exercice lors du remaniement », explique l’hebdomadaire. Ce jour-là, le Premier ministre vient à peine de dévoiler les noms de ceux qu’Emmanuel Macron et lui-même ont choisis pour la fin du quinquennat. Alors, déçue de ne pas en être, l’élue de 33 ans « craque », explique Le Point.

    Un participant à l’événement raconte la scène : « C'était lunaire ! Elle est partie en courant dans le parc et en est revenue peu après avec les yeux encore rougis. On l'entendait dire tout haut : ‘J’ai tout donné à la Macronie !’ » Cet indiscret du Point fait écho à un autre, celui-ci de L’Opinion : Aurore Bergé, qui n’a même pas obtenu un secrétariat d’État dans la nouvelle équipe gouvernementale, « insupporte en haut lieu », explique le journal. En cause, notamment, « sa façon de survaloriser les attaques dont elle fait l’objet ».

    Aurore Bergé dément

    « Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée). En attendant, je préfère être en séance à l'Assemblée nationale afin que nous puissions voter la PMA pour toutes », a-t-elle réagi, jeudi, sur Twitter, à l'information dévoilée par Le Point.

    Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée).

    En attendant, je préfère être en séance à l'assemblée nationale afin que nous puissions voter la #PMApourToutes. Ça me paraît plus important.

    Lien permanent Catégories : Anne Hidalgo, Association, Aurore Bergé, Blog, Décès - Mort - Hommage, Elections, Europe - (Union Européenne), Fait-Divers, Gabriel Attal, Gay & Lesbien, Gérald Darmanin, Homophobie, Homosexualité, Jeux, Journalisme, La République En Marche (LaREM), Législatives, Livre, Loisirs, Mouvement Démocrates (MoDem), Municipales, Musique, People, Photos, Pôle Emploi, Politique, Premier Ministre, Présidentielle, Presse, Réformes, Réseaux Sociaux - Internet - WebMaster, Santé, Science, Shopping, Sida -Aids, Sport, Vinyle Is Back, Voyage, Web 0 commentaire
  • Star Academy : pourquoi Elodie Frégé aimerait ne plus voir certaines images

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    Star Academy : pourquoi Elodie Frégé aimerait ne plus voir certaines images

    Élodie Frégé est récemment revenue sur ses débuts à la Star Academy, révélant qu'il existe certains enregistrements de ses prestations qu'elle souhaiterait voir disparaître.

    Il y a quelques mois, Olivia Ruiz revenait avec amertume sur sa participation à la seconde saison de la Star Academy. C'est aujourd'hui au tour d'Elodie Frégé d'exprimer quelques regrets quant à cette expérience qui l'a révélée au public. La grande gagnante de la Star Academy 3 a confié dans les colonnes de Télé Cable Sat son envie de voir disparaître les images de ses prestations dans l'émission culte, avant de préciser sa pensée sur Instagram.

     

    Ce n'est pas la première fois qu'Élodie Frégé revient sur son passage par la Star Academy. Invitée d'Eric Naulleau en octobre 2019 dans le cadre de l'émission "De quoi j'me mêle" sur C8, la chanteuse avait déjà évoqué cette expérience : "Ça fait 16 ans, je suis passée à autre chose. Je m'en suis servie comme d'un tremplin. Je vivais dans un coin paumé de la France, je n'avais pas assez d'argent pour me payer une école (...) J'ai dit non au début, et puis finalement j'ai gagné."

    "J'étais tellement désincarnée, à côté de mes pompes"

    Si aujourd'hui, la chanteuse de 38 ans reste reconnaissante à l'émission de lui avoir permis d'accomplir son rêve, elle ne semble plus assumer celle qu'elle était à l'époque : "Si les images pouvaient disparaître, cela m'arrangerait. J'étais tellement désincarnée, à côté de mes pompes. Je n'assumais pas mon premier album." Et si celui-ci a tout de même été vendu à 200 000 exemplaires, pour la chanteuse, c'est sa collaboration avec Benjamin Biolay qui a réellement marqué son envol artistique. Pour elle, c'est son second disque "Le jeu des 7 erreurs", composé par l'interprète de Comment est ta peinequi a été le vrai "tournant" de sa carrière : "Il m'a écrit de magnifiques chansons."

    Au lendemain de la publication de l'interview rapportée par Télé Cable Sat, la chanteuse a souhaité apporter quelques précisions concernant ses propos, et s'est expliquée dans une story publiée sur son compte Instagram. "Je n'ai aucun regret concernant ma participation à l'émission qui m'a révélée en 2003, bien au contraire. En revanche, je serais d'accord pour ne plus revoir certaines de mes prestations peu glorieuses qui continuent de circuler sur le Net : J'AI LE DROIT OUI OU NON ?", a écrit la chanteuse avant de conclure "J'en profite pour envoyer mon coeur à tous ceux qui m'ont soutenue à l'époque malgré mes grands doutes et mon hypersensibilité, souvent causes de certaines prestations que personnellement j'estime bancales."

    Un beau témoignage de reconnaissance de la part de celle qui serait actuellement au travail sur son cinquième album.

  • Immigration, islam, intégration… “Je dois reprendre en main ces sujets”, nous confie Emmanuel Macron

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    Immigration, islam, intégration… “Je dois reprendre en main ces sujets”, nous confie Emmanuel Macron

    Tête à tête avec Macron, partie 1/5. Face à notre journaliste, le président de la République revient sur son déplacement à Mayotte et La Réunion et l'importance de se saisir des sujets qui divisent la France.

    Le président de la République avait prévenu les passagers de son Airbus : le décollage serait « spécial ». Déjà annoncée en amont du voyage d'Emmanuel Macron à La Réunion, l'éruption du piton de la Fournaise a cette fois bien lieu. L'avion d'un chef d'État ne dansant pas au dessus d'un volcan, nous contournerons le principal cratère. Le pilote, un officier de l'armée de l'air, incline l'appareil pour offrir une vue imprenable, depuis le ciel, sur les multiples cavités. Spectacle époustouflant et métaphore presque trop facile d'un pays toujours au bord de la fusion.

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    Mayotte et sa situation rendue impossible par l'immigration clandestine venue des Comores, La Réunion et son terreau social explosif, la France périphérique mouchetée de “ gilets jaunes ” à la colère sourde, un pays entier régulièrement meurtri par le terrorisme islamiste : Emmanuel Macron gouverne une France bien trop blessée pour ne pas avoir à répondre à des problématiques qui font mal. Le malaise national, interminable cancer d'une identité malmenée, impose un diagnostic sans faux-semblant et un traitement de cheval. C'est au nom de ces patients français et des lecteurs de Valeurs actuelles que nous avons préparé pour le jeune président des questions sans ambages. Point de délices de la mise en abyme personnelle ni de feutre de la stratégie du pouvoir : les faits, les maux, les solutions.

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    Comment continuer à prétendre qu'il n'y a pas de lien entre islam et islamisme ? Comment différencier la femme radicalisée de celle portant un voile ? Pourquoi culpabiliser notre société quand certains reprochent à une femme de se mettre en marge de la société en choisissant délibérément d'accompagner son enfant en portant un voile lors d'une sortie scolaire ? Comment déployer une politique migratoire quand le “ en même temps ” vous fait tenir la double promesse d'être à la fois “ humain ” et “ impitoyable ” ?

    Existe-t-il chez Emmanuel Macron un “ impensé ” sur ces questions, comme le lui reproche la droite ? Après de multiples demandes depuis son arrivée au pouvoir, son entourage nous propose, début octobre, d'accompagner la délégation de son voyage officiel à Mayotte, aux îles Glorieuses et à La Réunion, pour répondre à cette interrogation en suspens depuis le début du quinquennat. Intérêt partagé. Un proche de l'Élysée ne s'en cache pas : « Pour sceller véritablement le passage à l'acte II de son quinquennat, le président souhaitait parler à Valeurs actuelles et à ses lecteurs… C'est très important pour lui. » Le choix d'une destination constitue déjà un acte politique en soi : à Mayotte, il sera question d'immigration, de suspension du droit du sol et d'éloignement de clandestins… Au début de la présidence d'Emmanuel Macron, les demandes d'asile ont explosé (123 625 en 2018, + 22,7 %), tout comme les titres de séjour (255 956 accordés

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  • Démission de Christophe Girard : Anne Hidalgo saisit la justice pour « les graves injures publiques » contre la mairie de Paris

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    Démission de Christophe Girard : Anne Hidalgo saisit la justice pour « les graves injures publiques » contre la mairie de Paris

    Lors d’une manifestation pour demander la démission de Christophe Girard, adjoint à la culture d’Anne Hidalgo, jeudi, des manifestantes et des manifestants ont qualifié l’Hôtel de Ville de « pedoland »

    JUSTICE - Lors d’une manifestation pour demander la démission de Christophe Girard, adjoint à la culture d’Anne Hidalgo, jeudi, des manifestantes et des manifestants ont qualifié l’Hôtel de Ville de « pedoland »

    La situation s’enlise à la mairie et la majorité d’Anne Hidalgo se fissure après la démission de son adjoint, Christophe Girard avec en toile de fond, désormais, un volet judiciaire. La maire de Paris a décidé ce vendredi de saisir la justice pour « les graves injures publiques » prononcées contre la mairie, au lendemain d’une manifestation qualifiant l’Hôtel de Ville de « pedoland », a-t-elle annoncé dans un communiqué. Elle a également fait savoir que les deux élues à l'origine du rassemblement étaient désormais « en dehors de la majorité municipale ».

    Christophe Girard, adjoint à la Culture à la maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé avoir décidé de remettre sa démission jeudi, après des attaques d’élus écologistes à la suite de son audition en mars dans l’enquête « pour viols sur mineurs » visant Gabriel Matzneff.

    « Je ne laisserai rien passer »

    « Ça suffit ! Hier, des propos indignes ont été proférés, des banderoles infamantes ont été brandies. Tout cela porte atteinte à nos valeurs », dénonce Anne Hidalgo dans ce communiqué. « Je ne laisserai rien passer. Il en va du respect des principes fondamentaux qui soutiennent notre vie démocratique, du respect du droit et, au fond, de la solidité du pacte qui fonde nos institutions, ajoute-t-elle. Je déférerai devant les tribunaux les graves injures publiques qui ont été dirigées contre la mairie de Paris. »

    Par ailleurs, la maire de Paris « prend acte du fait que les deux élues siégeant dans le groupe des Verts au Conseil de Paris », en l’occurrence Raphaëlle Rémy-Leleu et Alice Coffin, toutes deux militantes féministes et nouvelles élues, à l’origine de ce rassemblement jeudi, « se placent ainsi d’elles-mêmes en dehors de la majorité municipale ».

    Ce vendredi lors du Conseil de Paris, la préfet de police Didier Lallement a souhaité exprimer en séance un « salut républicain » à l’adresse de Christophe Girard déclenchant des applaudissements nourris dans les rangs. Anne Hidalgo s’est d’ailleurs levée pour rendre hommage à son ex-adjoint. L'élue EELV du 12e arrondissement, Alice Coffin, n’a de son côté, cessé de crier « La honte, la honte, la honte ».

    Désormais, selon un communiste à l’AFP, « la question qui se pose c’est sur qui Anne Hidalgo peut compter au sein des écologistes ? ». Pour David Belliard, adjoint aux transports d’Anne Hidalgo et candidat EELV à la mairie de Paris, la participation d’EELV à la majorité ne fait pas de doute : « Il n’y a pas pour nous de sujet particulier, on continue à travailler » et « à [en] faire partie ».

     

    Vidéo: Statut du parquet: Macron s'est engagé à une révision constitutionnelle, affirme Dupond-Moretti (AFP)

  • Ce qui change avec la fin de l'état d'urgence sanitaire

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    Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".

    Encore de possibles restrictions des déplacements, mais fin de la trêve hivernale, de l'encadrement des prix des gels et masques et encore retour de la carence en cas d'arrêt maladie: c'est la fin de l'état d'urgence sanitaire vendredi soir, mais pas un retour complet à la normale.

    Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".

    Entré en vigueur le 24 mars face à l'épidémie de coronavirus, l'état d'urgence sanitaire, qui permet de restreindre certaines libertés publiques, s'achève à minuit. Mais de possibles restrictions sont possibles jusqu'à l'automne, prévoit la loi de sortie de l'état d'urgence publiée vendredi au Journal officiel. Les oppositions critiquent un prolongement en "trompe l'oeil" de ce régime d'exception.

    Cas particulier: l'état d'urgence est prolongé jusqu'au 30 octobre en Guyane et à Mayotte, où le virus circule encore activement.

    - Restrictions de déplacements

    Le gouvernement pourra réglementer et même interdire, là où le virus est actif, la circulation des personnes et des véhicules ainsi que l'accès aux transports en commun. Les déplacements "strictement indispensables aux besoins familiaux, professionnels et de santé" doivent rester permis.

    Il sera possible d'imposer aux personnes prenant l'avion à destination ou en provenance du territoire métropolitain ou d'outre-mer de présenter le résultat d'un test virologique. M. Véran a indiqué travailler à la mise en place dans les aéroports "où ce sera possible" de tests salivaires pour les voyageurs arrivant de pays à risque.

    Le Conseil constitutionnel a précisé jeudi qu'il ne sera pas possible d'interdire de sortir de chez soi ou des alentours, autrement dit de confiner la population, même localement. S'il fallait décider un nouveau confinement strict, tel celui mis en place à partir du 17 mars, le gouvernement devrait de nouveau décréter un état d'urgence sanitaire.

    - Rassemblements, stades, discothèques...

    Le gouvernement pourra encore encadrer les rassemblements et fermer provisoirement des établissements et lieux de réunion. Les discothèques notamment restent closes à ce stade mais espèrent rouvrir avant septembre, même sans piste de danse.

    Le gouvernement a autorisé la réouverture des stades à partir de samedi, avec une jauge maximale de 5.000 spectateurs... que plusieurs dirigeants sportifs veulent déjà rehausser.

    - Gels et masques

    L'encadrement des prix de vente des gels hydroalcooliques et des masques chirurgicaux à usage unique prend fin vendredi soir.

    - Sortie de la trêve hivernale

    C'est la fin du sursis pour des milliers de foyers modestes menacés d'expulsion. Mais le gouvernement assure que les expulsions locatives ne pourront pas avoir lieu "sans possibilité de relogement". Les propriétaires pourront solliciter l'indemnisation de l'État quand les procédures d'expulsion n'auront pas été exécutées.

    - Retour de la carence

    Les jours de carence en début d'arrêt maladie avaient été suspendus durant l'état d'urgence sanitaire, permettant une rémunération durant ces jours-là, quel que soit le motif.

    A partir de samedi, les agents publics ne bénéficieront du maintien de leur rémunération qu'à partir du deuxième jour d'arrêt de travail. Ce délai s'étend au quatrième jour dans le privé, même si l'employeur prend généralement l'ensemble en charge du fait d'accords d'entreprise ou de branche.

    - Chômage partiel

    Les règles ne changent pas à nouveau, le chômage partiel classique continue de pouvoir s'appliquer. S'ajoute depuis le 1er juillet, sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche, un système de chômage partiel de longue durée, qui autorise une réduction du temps de travail maximale de 40%, le salarié touchant 84% de son salaire net et l'entreprise étant partiellement aidée par l'Etat.

    - Heures supplémentaires

    Les heures supplémentaires effectuées par les salariés depuis le 16 mars étaient exonérées d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales dans la limite de 7.500 euros par an: retour au plafond de 5.000 euros.

    - Entreprises

    La possibilité légale de "reporter ou d'étaler le paiement des loyers" ou certaines factures (eau, électricité...) pour les très petites entreprises "dont l'activité est affectée par la propagation de l'épidémie" se termine. Mais le gouvernement a prévu un nouvel arsenal pour aider les entreprises au fil des budgets de crise.