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covid-19 - Page 2

  • À quoi va ressembler la fête du 14 juillet cette année?

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    © GEOFFROY VAN DER HASSELT Le feu d'artifice du 14 juillet 2019 à Paris

    À quoi va ressembler la fête du 14 juillet cette année?

    Les cérémonies du 14 juillet vont être bouleversées, cette année, par le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19. Si le traditionnel feu d'artifice est maintenu sans public à Paris, plusieurs villes ont décidé d'annuler les festivités.

    La fête nationale va avoir une saveur particulière cette année, en raison de la crainte d'une résurgence du coronavirus. Les traditionnels défilés et autres feux d'artifice normalement prévus le 14 juillet vont se trouver bouleversés par le respect des gestes barrières et autres mesures de distanciation.

    Un hommage aux soignants place de la Concorde à Paris

    Une cérémonie militaire est prévue sur la place de la Concorde à Paris. Elle comprendra un hommage aux soignants et à la société civile, dont 1400 représentants invités dans les tribunes, a indiqué l'Elysée. Les soignants ne défileront pas, mais la cérémonie comprendra un "tableau d'hommage" aux professionnels de santé.

    Seront notamment invités les familles de soignants ayant perdu la vie durant l'épidémie, des soignants de toutes les régions, ainsi que des représentants de métiers très sollicités pendant l'épidémie (enseignants, caissiers, agents funéraires, policiers, gendarmes, pompiers, agents de collectivités locales, personnels ayant travaillé à la fabrication de biens liés à la crise, comme les tests et les masques), sans oublier des soignants des armées de l'opération Résilience.

    A Paris, une cérémonie en comité réduit

    Cette année, il n'y aura pas à Paris de blindés ni des troupes à pied descendant les Champs-Elysées, mais comme chaque année, en revanche, une cinquantaine d'avions et une vingtaine d'hélicoptères défileront dans les airs, dont l'emblématique Patrouille de France.

    L'événement, qui rassemble d'habitude une foule compacte tout le long de l'avenue des Champs-Elysées pour voir défiler plus de 4000 militaires, ne sera pas ouvert au public, mais uniquement retransmis à la télévision.

    La cérémonie sera réduite à 4500 personnes, dans le respect des règles de distanciation physique, dont 2500 participants et 2000 invités en tribune, principalement 1400 soignants et représentants de la société civile.

    Les gros pétards et feux d'artifice sont interdits dans l'agglomération parisienne. La préfecture de police a pris un arrêté pour interdire la vente et la détention d'articles pyrotechniques et d'artifices entre le 4 et le 15 juillet.

    Le feu d'artifice à la tour Eiffel maintenu, mais sans public

    Le spectacle prendra bel et bien place sur le Champ-de-Mars mais les rassemblements au pied de la tour Eiffel seront interdits. La mairie de Paris a appellé les Parisiens, ce vendredi sur BFMTV, à admirer le feu d'artifice depuis chez eux, ou à le regarder à la télévision. Pour la première fois, le spectacle sera diffusé en direct sur France Télévisions.

    Dans un arrêt rendu le 6 juillet dernier, le Conseil d'État a maintenu l'interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes, celle-ci restant "justifiée au regard de la situation sanitaire à ce jour".

    De nombreuses festivités annulées dans le reste de la France

    Plusieurs villes ont pris la décision d'annuler leurs animations du 14 juillet par crainte d'une résurgence brusque de l'épidémie. À Lille, Saint-Etienne, Cherbourg, Deauville, Etretat, Rambouillet ou encore Carpentras, les mairies ont préféré annuler le traditionnel feu d'artifice, par crainte de ne pas réussir à faire respecter les mesures de distanciation.

    À Lille, la cérémonie aura lieu sur le parvis de la place de la République à partir de 11 heures. Mais règles sanitaires obligent, une célébration statique remplacera le traditionnel défilé qui a d'ordinaire lieu le jour de la fête nationale.

    Dans certaines communes, d'autres animations comme le bal des pompiers sont annulées. À Paris notamment, les casernes de pompiers n'organiseront pas cette année leurs traditionnels bals populaires.

    Une allocution présidentielle prévue

    Emmanuel Macron s'exprimera le jour de la fête nationale, "probablement dans le cadre d'un entretien à la télévision", avait indiqué son entourage au début du mois, renouant avec une tradition présidentielle qu'il avait supprimée. Le chef de l'Etat compte préciser les grandes lignes de sa politique, une semaine après le remaniement.

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  • Ce qui change avec la fin de l'état d'urgence sanitaire

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    Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".

    Encore de possibles restrictions des déplacements, mais fin de la trêve hivernale, de l'encadrement des prix des gels et masques et encore retour de la carence en cas d'arrêt maladie: c'est la fin de l'état d'urgence sanitaire vendredi soir, mais pas un retour complet à la normale.

    Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".

    Entré en vigueur le 24 mars face à l'épidémie de coronavirus, l'état d'urgence sanitaire, qui permet de restreindre certaines libertés publiques, s'achève à minuit. Mais de possibles restrictions sont possibles jusqu'à l'automne, prévoit la loi de sortie de l'état d'urgence publiée vendredi au Journal officiel. Les oppositions critiquent un prolongement en "trompe l'oeil" de ce régime d'exception.

    Cas particulier: l'état d'urgence est prolongé jusqu'au 30 octobre en Guyane et à Mayotte, où le virus circule encore activement.

    - Restrictions de déplacements

    Le gouvernement pourra réglementer et même interdire, là où le virus est actif, la circulation des personnes et des véhicules ainsi que l'accès aux transports en commun. Les déplacements "strictement indispensables aux besoins familiaux, professionnels et de santé" doivent rester permis.

    Il sera possible d'imposer aux personnes prenant l'avion à destination ou en provenance du territoire métropolitain ou d'outre-mer de présenter le résultat d'un test virologique. M. Véran a indiqué travailler à la mise en place dans les aéroports "où ce sera possible" de tests salivaires pour les voyageurs arrivant de pays à risque.

    Le Conseil constitutionnel a précisé jeudi qu'il ne sera pas possible d'interdire de sortir de chez soi ou des alentours, autrement dit de confiner la population, même localement. S'il fallait décider un nouveau confinement strict, tel celui mis en place à partir du 17 mars, le gouvernement devrait de nouveau décréter un état d'urgence sanitaire.

    - Rassemblements, stades, discothèques...

    Le gouvernement pourra encore encadrer les rassemblements et fermer provisoirement des établissements et lieux de réunion. Les discothèques notamment restent closes à ce stade mais espèrent rouvrir avant septembre, même sans piste de danse.

    Le gouvernement a autorisé la réouverture des stades à partir de samedi, avec une jauge maximale de 5.000 spectateurs... que plusieurs dirigeants sportifs veulent déjà rehausser.

    - Gels et masques

    L'encadrement des prix de vente des gels hydroalcooliques et des masques chirurgicaux à usage unique prend fin vendredi soir.

    - Sortie de la trêve hivernale

    C'est la fin du sursis pour des milliers de foyers modestes menacés d'expulsion. Mais le gouvernement assure que les expulsions locatives ne pourront pas avoir lieu "sans possibilité de relogement". Les propriétaires pourront solliciter l'indemnisation de l'État quand les procédures d'expulsion n'auront pas été exécutées.

    - Retour de la carence

    Les jours de carence en début d'arrêt maladie avaient été suspendus durant l'état d'urgence sanitaire, permettant une rémunération durant ces jours-là, quel que soit le motif.

    A partir de samedi, les agents publics ne bénéficieront du maintien de leur rémunération qu'à partir du deuxième jour d'arrêt de travail. Ce délai s'étend au quatrième jour dans le privé, même si l'employeur prend généralement l'ensemble en charge du fait d'accords d'entreprise ou de branche.

    - Chômage partiel

    Les règles ne changent pas à nouveau, le chômage partiel classique continue de pouvoir s'appliquer. S'ajoute depuis le 1er juillet, sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche, un système de chômage partiel de longue durée, qui autorise une réduction du temps de travail maximale de 40%, le salarié touchant 84% de son salaire net et l'entreprise étant partiellement aidée par l'Etat.

    - Heures supplémentaires

    Les heures supplémentaires effectuées par les salariés depuis le 16 mars étaient exonérées d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales dans la limite de 7.500 euros par an: retour au plafond de 5.000 euros.

    - Entreprises

    La possibilité légale de "reporter ou d'étaler le paiement des loyers" ou certaines factures (eau, électricité...) pour les très petites entreprises "dont l'activité est affectée par la propagation de l'épidémie" se termine. Mais le gouvernement a prévu un nouvel arsenal pour aider les entreprises au fil des budgets de crise.

  • Gouvernement Castex : Retrouvez la liste complète des ministres et ministres délégués

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    EXHAUSTIF Le Premier ministre Jean Castex est désormais à la tête d’un gouvernement de 16 ministres, 14 ministres délégués et un secrétaire d’Etat

    En attendant les nominations de secrétaires d’Etat, plus tard dans la semaine, l’Elysée a annoncé la liste des membres du premier gouvernement de Jean Castex. Le nouveau Premier ministre pourra compter sur 16 ministres, 14 ministres délégués et un secrétaire d’Etat.

    Annoncée dans l’ordre protocolaire, par Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, lundi peu après 19h, voici la liste des membres du gouvernement Castex I.

    16 Ministres, 14 ministres délégués

    Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

    Ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.

    Ministre de l’Education nationale, jeunesse et sports, Jean-Michel Blanquer.

    Ministre de l’Economie, finances et relance, Bruno Le Maire.

    Ministre des Armées, Florence Parly.

    Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

    Ministre du Travail, de l’emploi et de l’insertion, Elisabeth Borne.

    Ministre de l’Outre-mer, Sébastien Lecornu.

    Ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault.

    Garde des sceaux, ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti.

    Ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.

    Ministre de la Solidarité et de la Santé, Olivier Véran.

    Ministre de la Mer, Annick Girardin.

    Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Frédérique Vidal.

    Ministre de l’Agriculture et alimentation, Julien Denormandie.

    Ministre de la Transformation et de la fonction publique, Amélie de Montchalin.

    Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement et de la participation citoyenne, Marc Fesneau.

    Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Egalité entre les Femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, Elisabeth Moreno.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester.

    Ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, Emmanuelle Wargon

    Ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la relance, chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la relance, chargé de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la relance, chargé des Petites et moyennes entreprises, Alain Griset.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée des Sports, Roxana Maracineanu.

    Ministre délégué auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des anciens combattants, Geneviève Darrieussecq.

    Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa.

    Ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, chargée de l’Insertion, Brigitte Klinkert.

    Ministre délégué auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargée de la Ville, Nadia Hai.

    Ministre délégué auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon.

    Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, Porte-parole, Gabriel Attal.

  • La Croatie vote à des législatives serrées dans l’ombre du Coronavirus

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    Les Croates votent ce dimanche pour confier le gouvernail à un nouveau gouvernement qui devra affronter les retombées économiques du coronavirus au moment où un regain de contaminations met les conservateurs sortants sous pression...

     

    Des milliers de Croates s’apprêtent à se rendre aux urnes, ce dimanche, à l’occasion des élections législatives. Le scrutin s’annonce serré entre le HDZ au pouvoir qui affronte une coalition de centre-gauche, avec en embuscade un chanteur folk nationaliste.

    Ni le HDZ du Premier ministre Andrej Plenkovic ni la coalition « Restart » emmenée par les sociaux-démocrates (SDP) de Davor Bernardic ne semblent pouvoir remporter la majorité absolue des 151 sièges de députés, d’après les sondages. Le « Mouvement patriotique » de Miroslav Skoro, chanteur populaire et populiste, pourrait donc se retrouver en position d’arbitre.

    Les incertitudes sur l’avenir dominent alors que l’économie croate, ultra-dépendante du tourisme, devrait reculer de près de 10 %. La pire contraction depuis des décennies faisant suite à la pandémie de coronavirus.

    « Le nouveau gouvernement devra de fait (….) travailler sur l’économie car l’automne est là », dit Vesna Trnokop, économiste de 60 ans. « Tout le monde a peur de ce qu’il va se passer à l’automne ».

    Stabilité ou changement ?

    Andrej Plenkovic, 50 ans espère que les temps moroses qui s’annoncent inciteront les électeurs à rester fidèles à un parti au pouvoir depuis 2016. « Il faut faire des choix sérieux et non du charlatanisme », dit le Premier ministre. « La Croatie n’a pas besoin d’expérimentations comme avec Bernardic ou Skoro ».

    Le parti au pouvoir a aussi mis en avant sa maîtrise relative de la crise sanitaire. Avec environ 110 morts et 3 000 contaminés, le pays des Balkans membre de l’Union européenne a évité les scénarios explosifs vus ailleurs.Mais depuis deux semaines, après des bilans quasi nuls voire nuls, quelques dizaines de contaminations sont recensées quotidiennement comme au pic initial.

    Davor Bernardic, 40 ans, a accusé le gouvernement d’avoir « délibérément mis la Croatie en danger » en décidant de tenir les élections pendant la pandémie.

    L’arrestation récente d’une ancienne ponte du HDZ soupçonnée d’abus de pouvoir et de pots-de-vin risque aussi de nuire aux chances du parti alors que plusieurs ministres ont dû démissionner à cause de suspicions de corruption.Miroslav Skoro, qui pourrait séduire l’aile droite du parti conservateur déçue par les politiques modérées d’Andrej Plenkovic, affirme quant à lui être « le seul garant du changement ».

    Le chanteur de 57 ans, qui avait raflé 20 % des voix à la dernière présidentielle, renvoie dos à dos le SDP et le HDZ, « garantie d’une mauvaise gouvernance ». Le parti conservateur, et dans une moindre mesure le SDP, dominent la vie politique croate depuis l’indépendance en 1991.

    Emigration massive

    Une enquête publiée vendredi par Nova TV met les conservateurs et le centre gauche au coude à coude, avec respectivement 52 et 51 sièges. En troisième position, figure le « Mouvement patriotique » crédité de 18 sièges, suivi par le parti ultra-conservateur Most (pont) et Mozemo (On peut le faire !) une coalition réunissant les verts et des partis de gauche, avec neuf et six sièges.

    Ni les conservateurs ni le centre-gauche ne sont pressés de forger une alliance avec le candidat nationaliste, qui est accusé par le SDP de remarques sexistes et de nostalgie pour le passé oustachi pronazi de la Croatie. Mais d’après les analystes, le HDZ pourrait n’avoir d’autre choix s’il veut former le prochain gouvernement.

    En attendant, de nombreux Croates veulent que les choses bougent dans un pays qui subit une émigration massive due aux salaires modestes et à la corruption. « Ces élections sont très importantes » dit Branka Tekavec, enseignante retraitée de 76 ans. « Beaucoup de choses doivent changer. On ne se focalise pas assez sur les Croates qui partent, sur le chômage et la faiblesse des salaires des jeunes ».

    Environ 3,8 millions d’électeurs sont appelés aux urnes entre 05 h et 17 h GMT. Les résultats sont attendus tard dans la soirée.

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