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Association - Page 9

  • Immigration, islam, intégration… “Je dois reprendre en main ces sujets”, nous confie Emmanuel Macron

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    Immigration, islam, intégration… “Je dois reprendre en main ces sujets”, nous confie Emmanuel Macron

    Tête à tête avec Macron, partie 1/5. Face à notre journaliste, le président de la République revient sur son déplacement à Mayotte et La Réunion et l'importance de se saisir des sujets qui divisent la France.

    Le président de la République avait prévenu les passagers de son Airbus : le décollage serait « spécial ». Déjà annoncée en amont du voyage d'Emmanuel Macron à La Réunion, l'éruption du piton de la Fournaise a cette fois bien lieu. L'avion d'un chef d'État ne dansant pas au dessus d'un volcan, nous contournerons le principal cratère. Le pilote, un officier de l'armée de l'air, incline l'appareil pour offrir une vue imprenable, depuis le ciel, sur les multiples cavités. Spectacle époustouflant et métaphore presque trop facile d'un pays toujours au bord de la fusion.

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    Mayotte et sa situation rendue impossible par l'immigration clandestine venue des Comores, La Réunion et son terreau social explosif, la France périphérique mouchetée de “ gilets jaunes ” à la colère sourde, un pays entier régulièrement meurtri par le terrorisme islamiste : Emmanuel Macron gouverne une France bien trop blessée pour ne pas avoir à répondre à des problématiques qui font mal. Le malaise national, interminable cancer d'une identité malmenée, impose un diagnostic sans faux-semblant et un traitement de cheval. C'est au nom de ces patients français et des lecteurs de Valeurs actuelles que nous avons préparé pour le jeune président des questions sans ambages. Point de délices de la mise en abyme personnelle ni de feutre de la stratégie du pouvoir : les faits, les maux, les solutions.

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    Comment continuer à prétendre qu'il n'y a pas de lien entre islam et islamisme ? Comment différencier la femme radicalisée de celle portant un voile ? Pourquoi culpabiliser notre société quand certains reprochent à une femme de se mettre en marge de la société en choisissant délibérément d'accompagner son enfant en portant un voile lors d'une sortie scolaire ? Comment déployer une politique migratoire quand le “ en même temps ” vous fait tenir la double promesse d'être à la fois “ humain ” et “ impitoyable ” ?

    Existe-t-il chez Emmanuel Macron un “ impensé ” sur ces questions, comme le lui reproche la droite ? Après de multiples demandes depuis son arrivée au pouvoir, son entourage nous propose, début octobre, d'accompagner la délégation de son voyage officiel à Mayotte, aux îles Glorieuses et à La Réunion, pour répondre à cette interrogation en suspens depuis le début du quinquennat. Intérêt partagé. Un proche de l'Élysée ne s'en cache pas : « Pour sceller véritablement le passage à l'acte II de son quinquennat, le président souhaitait parler à Valeurs actuelles et à ses lecteurs… C'est très important pour lui. » Le choix d'une destination constitue déjà un acte politique en soi : à Mayotte, il sera question d'immigration, de suspension du droit du sol et d'éloignement de clandestins… Au début de la présidence d'Emmanuel Macron, les demandes d'asile ont explosé (123 625 en 2018, + 22,7 %), tout comme les titres de séjour (255 956 accordés

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  • Après Sainte-Sophie, Erdogan reconvertit une autre ancienne église en mosquée

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    Après Sainte-Sophie, Erdogan reconvertit une autre ancienne église en mosquée

    Recep Tayyip Erdogan a annoncé vendredi 21 août la reconversion d'une ancienne église orthodoxe emblématique d'Istanbul en mosquée. Cette décision intervient un mois après la réouverture au culte musulman de l'ex-basilique Sainte-Sophie.

    Recep Tayyip Erdogan ne compte pas s'en tenir qu'à Sainte-Sophie. Selon une information rapportée par plusieurs médias, le président turc a ordonné la transformation du musée de Chora, ancienne église, en... mosquée. Cette ancienne église orthodoxe d'Istanbul a été construite par les Byzantins au 5ème siècle ; elle se nommait alors l'église Saint-Sauveur-in-Chora. Avant de devenir un musée, elle avait déjà été convertie en mosquée une première fois.

    De la mosquée au musée après la Seconde guerre mondiale

    L'église byzantine emblématique d'Istanbul n'en est pas à sa première conversion : dans son histoire millénaire, l'édifice compte une période où elle fut une mosquée. Cette transformation s'est produite lors de la prise de Constantinople par les Ottomans, en 1453. C'est depuis la fin de la Seconde guerre mondiale que Chora est devenue un musée : depuis une restauration longue et minutieuse par des historiens de l'art américains, le musée accueille des visiteurs depuis 1958.

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    « C'est l'équivalent d'une destruction »

    Connue pour ses mosaïques qui suscitent l'admiration et ses fresques datant du 14ème siècle, elle est notamment réputée pour sa monumentale composition du Jugement dernier. Ainsi, le décret présidentiel d'Erdogan publié ce vendredi au Journal officiel pour ordonner « d'ouvrir au culte » musulman ce haut-lieu culturel du pays fait grincer des dents. Selon Le Figaro, pour l'historienne de l'Empire ottoman Zeynep Turkyilmaz, la survie des fresques et des mosaïques est en grand danger, l'islam interdisant la représentation religieuses : « C'est l'équivalent d'une destruction, car il est impossible de transformer cette architecture intérieure en la préservant », se navre-t-elle. Après Sainte-Sophie, les observateurs y voient une volonté de contenter une base électorale conservatrice et nationaliste turque, notamment depuis les difficultés exacerbées par la crise sanitaire que connaît la Turquie.

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  • Espagne : Juan Carlos menace la stabilité du royaume

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    Espagne : Juan Carlos menace la stabilité du royaume

    Par ses frasques, l'ancien roi a entamé le crédit de la monarchie espagnole. Et il expose dangereusement son successeur, Felipe VI.

    Inconscient ou insolent ? En choisissant comme terre d'exil une des dernières monarchies absolues, les Émirats arabes unis, l'ex-roi d'Espagne, Juan Carlos, 82 ans, a donné un ultime argument à ses détracteurs : l'ancien souverain est bien devenu une arme fatale pour l'institution monarchique. Soupçonné d'avoir touché des commissions occultes en provenance du golfe Arabo-Persique, l'ancien chef d'État signe pour beaucoup son méfait par son établissement à Abou Dhabi. Ce départ, en forme de fuite, pour une terre où il sera à l'abri des journalistes trop curieux et, sans doute, de la justice helvétique au cas où celle-ci se déciderait à le convoquer, a raffermi le camp des républicains espagnols prompts à dénoncer un « scandale » . Il aura fallu quatorze jours après son départ, le 3 août, pour que le Palais royal rende publique la destination du “roi émérite” !

    Vers la dislocation du royaume ?

    Pendant deux semaines, le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, aura refusé de donner la moindre information. Un silence à l'aune de l'embarras des autorités. Présenté comme une décision volontaire et personnelle de l'ancien monarque, son départ d'Espagne fut en réalité négocié discrètement entre la présidence du gouvernement, la maison royale et l'entourage de Juan Carlos. Les révélations, en mars, à la faveur d'une enquête d'un juge helvétique sur des pots-de-vin d'une valeur de 100 millions d'euros versés en 2008, en Suisse, après l'obtention par un consortium espagnol d'un contrat de TGV en Arabie saoudite, rendaient intenable le statut du vieux roi.

    Déjà, en abdiquant en juin 2014 en faveur de son fils, l'héritier des Bourbons avait reconnu les dommages qu'il avait causés à l'institution. Amitiés peu discrètes avec des financiers véreux, safari coûteux en Afrique avec sa maîtresse, implication de sa fille l'infante Cristina et de son gendre Iñaki Urdangarin

     

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  • Aurore Bergé candidate à la présidence du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale

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    Aurore Bergé candidate à la présidence du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale

    Après Christophe Castaner et François de Rugy, la députée des Yvelines s’est déclarée candidate en vue de la succession de Gilles Le Gendre en septembre.

    Le Monde avec AFP Publié le 01 août 2020 à 11h46 - Mis à jour le 01 août 2020 à 11h54

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    Après François de Rugy et Christophe Castaner, la députée des Yvelines Aurore Bergé a officialisé samedi 1er août sa candidature à la présidence du groupe La République en marche (LaREM) à l’Assemblée Nationale en septembre.

    Elle est la troisième à se porter candidate pour prendre la tête du groupe majoritaire au Palais-Bourbon en vue de la succession de Gilles Le Gendre, critiqué en interne et qui va quitter ses fonctions à la rentrée. Le scrutin est prévu les 9 et 10 septembre pour dévoiler le résultat à l’ouverture des journées parlementaires LaREM, organisées à Amiens les 10 et 11 du même mois.

    Lire aussi  Gilles Le Gendre, président des députés LRM, annonce son départ à la rentrée

    Comme Christophe Castaner la veille, elle a dit avoir « envie » d’être présidente du groupe, dans une lettre adressée à ses collègues à la fin de la session parlementaire à l’Assemblée. « Nous avons souvent douté. Certains sont partis, d’autres ne viennent plus : cela doit clairement et collectivement nous interpeller », ajoute la candidate, en référence notamment aux deux nouveaux groupes à l’Assemblée rejoints par des députés LaREM.

    Ancienne juppéiste et proche d’Edouard Philippe

    « Vous savez d’où je viens. Mais si j’ai justement choisi de quitter la droite, ce n’est pas pour que les idées de la droite conservatrice l’emportent [mais pour] construire autre chose, d’autres idées, d’autres méthodes », assure cette ancienne juppéiste réputée proche de l’ex-premier ministre Edouard Philippe. Elle dit aussi vouloir défendre un groupe « qui efface ses combats personnels au bénéfice des seuls combats qui vaillent : ceux de notre collectif ».

    Aurore Bergé fait partie des députés critiques à l’égard de la présidence de Gilles Le Gendre, fragilisé par des départs au fil de l’eau d’élus du groupe LRM, jusqu’à la formation en mai d’un neuvième groupe politique à l’aile gauche puis d’un dixième à l’aile droite, faisant perdre la majorité absolue à LaREM.

    M. Le Gendre, 62 ans, avait été déstabilisé début juin après la révélation d’une note adressée à Emmanuel Macron sur un remaniement ministériel dans laquelle il semblait plaider pour un changement de premier ministre et proposait – ce qu’il dément – un nouveau casting gouvernemental. Avec lui, c’est toute l’équipe de direction du groupe, soit quelque vingt-cinq députés qu’il avait choisis, qui devra s’en aller. Cette réorganisation pourrait coïncider avec des changements à la tête du parti présidentiel.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi  « Amateurisme », « cramé »… Gilles Le Gendre poussé vers la sortie par des députés LRM
    Le Monde avec AFP

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  • Voici combien l'État paye par an pour le train de vie du couple Macron !

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    Voici combien l'État paye par an pour le train de vie du couple Macron !

    Les dépenses engendrées par Brigitte et Emmanuel Macron à l'Élysée ont été rendues public par la Cour des comptes. Zoom.

    Comme chaque année le couple présidentiel a fait beaucoup de dépenses. Le mercredi 29 juillet la Cour des comptes, chargée de surveiller les dépenses qui émanent de la présidence de la République, mettait en avant le train de vie de Brigitte. Dans son rapport, elle dévoile certaines sommes renversantes.

    Avec ses quatre collaborateurs, ses six bureaux et sa coiffeuse attitrée, le budget de la Première dame s’élevait à 279.144 euros en 2018.

    Les dépenses de Brigitte Macron

    Le bilan a mis en avant un point stratégique des dépenses de la Première dame. En effet, depuis trois ans l’épouse du chef de l’État a vu sa pile de courrier augmenter. Elle a reçu en 2019, 21.000 courriers contre 19.500 l'année précédente. Une augmentation qui a demandé l’emploi de 7 agents du service de la correspondance présidentielle.

    La Cour des comptes a donc estimé les dépenses de Brigitte Macron à 282.476 euros. Une hausse probablement en lien avec les salaires des membres de son cabinet. Ainsi, les dépenses de la Première dame n’ont pas amené une augmentation significative au budget de l’État.

    Le train de vie du couple présidentiel

    Les budgets sont scrutés à la loupe et quand certains frais ne rentrent pas dans le cadre de leurs fonctions, le couple doit naturellement rembourser. L'addition est vite salée. Par exemple, Brigitte et Emmanuel utilisent un avion présidentiel (ET 60) pour leur usage privé ils doivent rembourser près de 8.000 euros.

    En ce qui concerne leurs vacances la somme à rembourser est un peu moindre. Ce sont 5.403 euros que le couple a redonné à l'État en 2018 suite à leurs voyages à Honfleur, La Mongie et Brégançon.

    Le coût financier pour la sécurité du couple présidentiel

    La fonction de président a des atouts mais aussi des inconvénients. C'est une fonction à risques qui demande une sécurité maximale et ce pour chaque déplacement, même privé. Ainsi les frais liés à la sécurité du président sont importants. Près de 110.000 euros ont été dépensés pour la sécurité du couple Macron lors de ses vacances en 2018.

    Malgré cela dans le rapport un autre aspect positif a été mis en évidence.

    L’Élysée économe

    Selon la Cour des comptes, l’Élysée semble avoir été plus économe sur ses dépenses qu’en 2018. En effet, une baisse de 3,28% a été enregistrée soit une économie de 105,33 millions d'euros. Emmanuel Macron rentre donc dans ses frais.

    Les ressources de l’État ont quant à elles augmenté de 1,2%, passant ainsi à 106,3 millions. Un excédent dû en partie à la petite baisse d’activité du président de la République, depuis ces derniers mois.

  • “Cela n'a pas de sens” : Hollande prend le contrepied de Macron sur les masques à l’école

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    “Cela n'a pas de sens” : Hollande prend le contrepied de Macron sur les masques à l’école

    Dimanche 30 août, l’ancien président s’est prononcé en faveur de la gratuité des masques à l’école.

    À moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, comptez sur François Hollande pour se rappeler au bon souvenir de son successeur. Sur France 2, dimanche 30 août au soir, l’ex-chef de l’État a remis en cause le positionnement de l’exécutif quant à la gratuité des masques à l’école.

    Hollande critique l’utilisation des forces de l’ordre

    « Le masque étant quasi obligatoire dans l'enseignement public comme privé, il doit être gratuit pour tous, et fourni par l'éducation nationale », a-t-il jugé, ajoutant : « On fournirait des ordinateurs et pas de masques ? Cela n'a pas de sens ». Pour rappel, le gouvernement d’Emmanuel Macron n’a pas instauré la gratuité des masques à l’école. D’après BFM TV, le locataire de l’Élysée aurait même déclaré, devant la presse présidentielle : « On a eu un débat sur les masques gratuits sincèrement fou ! ». « Quel pays au monde distribue autant de masques gratuits que nous ? », aurait-il aussi interrogé.

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    Sur France 2, dimanche soir, François Hollande a aussi remis en cause le recours à la force publique par l’administration Macron. D’après lui, il y a eu « une utilisation des forces de l'ordre pas à la hauteur », notamment « pendant les manifestations des gilets jaunes », qui « a entraîné des dégradations et des violences ». 

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  • Covid-19 : Un nombre record de contaminations dans le monde en une seule journée

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    L'OMS a enregistré samedi une augmentation record du nombre de cas confirmés de contaminations au coronavirus dans le monde, avec une hausse de 212.326 cas en 24 heures. La Floride vient d'annoncer un couvre-feu.

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a enregistré samedi une augmentation record du nombre de cas confirmés de contaminations au coronavirus dans le monde, avec une hausse de 212.326 cas en 24 heures.

    Les augmentations les plus importantes ont été constatées aux Etats-Unis, au Brésil et en Inde, selon les données quotidiennes de l'OMS.

    Le dernier record, qui faisait état d'une hausse de 189.077 cas de contaminations confirmées en une journée, date du 28 juin. Le nombre de décès est resté stable à 5.000 par jour en moyenne.

    Le nombre total de contaminations confirmées a franchi vendredi les 11 millions, selon un décompte établi par l'agence Reuters, marquant une étape importante dans la propagation de l'épidémie.

    Près de 130 000 morts aux Etats-Unis

    Les Etats-Unis ont enregistré 52.492 nouveaux cas de contamination au coronavirus au cours de la seule journée de samedi, a rapporté la principale agence fédérale américaine en matière de protection de la santé publique.

    L'agence a également recensé 749 décès supplémentaires en l'espace de 24 heures, ce qui amène le bilan total à 129.397 morts.

    Dans sept Etats du pays (Alabama, Alaska, Idaho, Mississippi, Caroline du Nord, Caroline du Sud et Tennessee), la progression sur 24 heures est sans précédent depuis le début de l'épidémie.

    Un couvre-feu en Floride

    En Floride, qui a enregistré 11.458 cas supplémentaires sur la seule journée de samedi après un record de 10.109 jeudi, un couvre-feu a été instauré dans le comté de Miami-Dade, le plus peuplé de l'Etat, à compter de vendredi, coup d'envoi des festivités de la Fête de l'indépendance.

    Les autorités locales ont également empêché la réouverture de lieux de divertissements comme les casinos et les clubs de strip-tease. Le port du masque en public y est déjà obligatoire depuis cette semaine, de même que dans le comté voisin de Broward.

    Dans l'Arkansas, le gouverneur républicain Asa Hutchinson a autorisé vendredi les municipalités à prendre des arrêtés rendant le port du masque obligatoire.

    La veille, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, avait lui aussi pris une décision similaire après s'être longtemps opposé au port obligatoire du masque.

    Le rebond de l'épidémie de coronavirus, particulièrement marqué dans les Etats du Sud et de l'Ouest du pays, a alarmé les responsables de la santé publique qui ont redoublé de messages de prudence à l'approche du week-end du 4-Juillet, où les Etats-Unis célèbrent la Déclaration d'indépendance de 1776.

    Bill Saffo, maire de Wilmington, en Caroline du Nord, a expliqué que les enquêtes épidémiologiques avaient permis d'imputer de nombreuses contaminations à des rassemblements de grande ampleur, et a ajouté que les festivités du 4-Juillet allaient vraisemblablement amplifier la tendance surtout si la population ne respecte pas les règles de distanciation physique ou s'abstient de mettre un masque.

    Nouvelle poussée

    "Nous savons que cette transmission va se produire. Nous savons que probablement dans deux semaines, nous observerons une nouvelle poussée liée au week-end du 4-Juillet", a-t-il dit sur CNN.

    Au niveau national, la progression de l'épidémie était vendredi soir de 53.483 nouveaux cas, selon le décompte de Reuters, en deçà du record observé la veille avec 55.405 cas supplémentaires sur une journée.

    La mortalité quotidienne a reculé ces dernières semaines, sans doute le signe de la proportion croissante parmi les cas positifs de personnes jeunes et en bonne santé, moins exposés aux formes les plus graves du Covid-19.

    Pour autant, Jerome Adams, médecin fédéral en chef, a appelé à la prudence: les effets en matière de mortalité du rebond observé depuis la mi-juin ne sont pas encore visibles et il faudra encore attendre au moins deux semaines, a-t-il dit sur Fox.

    Depuis le début de l'épidémie, les Etats-Unis ont enregistré plus de 2,7 millions de cas, ce qui représente près du quart des quelque 520.000 décès provoqués par le Covid-19 depuis le tout premier mort, le 10 janvier dernier dans la ville chinoise de Wuhan.

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  • Ma consœur Ruth Elkrief annonce l'arrêt de son émission quotidienne sur BFMTV

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    Clap de fin pour 19h Ruth Elkrief sur BFMTV. La journaliste politique annonce dans le Journal du dimanche qu'elle arrête sa quotidienne sur la chaîne info et dévoile ses nouveaux projets.

    Une page se tourne pour Ruth Elkrief. Dans une interview accordée au Journal du dimanche paru ce 5 juillet, la journaliste politique, véritable pilier de BFMTV, dévoile qu'elle ne présentera plus sa tranche d'information quotidienne à 19 heures à la rentrée.

    "Ça correspond à un moment de ma vie où j’ai envie de prendre du temps"

    Pas question toutefois pour Ruth Elkrief de quitter BFMTV, dont elle présenta le premier journal en 2005. Elle veut juste "s'éloigner un peu de l’info en continu pour privilégier l’approfondissement, la réflexion". A la rentrée, la journaliste aura "plusieurs missions", dont "la préparation de l’élection présidentielle" et, surtout, "une grande interview hebdomadaire".

    Cette dernière, d'une durée d'une heure, sera diffusée "le samedi vers 13 heures puis dans la soirée". L'interview elle-même sera enregistrée "hors studio, en situation, et inclura des images". Quant à l'invité, il n'appartiendra pas forcément au giron politique, il s'agira plus largement de "quelqu’un au cœur de l’actualité de la semaine", précise Ruth Elkrief, qui veut "moins travailler sur le petit jeu politicien que sur la politique au sens noble".

    Alors que le groupe NextRadioTV est en plein conflit social avec des suppressions de postes annoncées et un mouvement de grève inédit qui a perturbé l'antenne de BFMTV en plein second tour des élections municipales, Ruth Elkrief assure qu'elle n'est pas mise à l'écart par sa direction et que cette décision est entièrement la sienne. "Ça correspond à un moment de ma vie où j’ai envie de prendre du temps, d’approfondir plutôt que de seulement courir après l’actualité, même si j’adore l’info", affirme-t-elle, expliquant : "C’est une forme de réinvention, un nouveau défi. J’aurai plus de temps, plus de recul, plus de distance ;

    sincèrement, ça me manquait."