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Fait-Divers - Page 8

  • Beyrouth meurtri par la double explosion accueille le président français Emmanuel Macron

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    Beyrouth meurtri par la double explosion accueille le président français Emmanuel Macron

    Alors que le président français Emmanuel Macron est attendu jeudi à Beyrouth, les secours continuent de chercher des victimes parmi les débris de la double explosion qui a ravagé la capitale libanaise. Des dizaines de personnes sont portées disparues.

     

    Deux jours après les violentes explosions qui ont réduit la capitale libanaise à une ville en état d'urgence et en proie au chaos, le président français Emmanuel Macron se rend jeudi 6 août à Beyrouth.

    Il est le premier chef d’Etat à se déplacer dans ce pays depuis la catastrophe de mardi. Il y sera confronté à une situation "apocalyptique", des centaines de milliers de personnes brutalement privées de toit et de ressources et un bilan encore provisoire d'au moins 113 morts et 4 000 blessés. 

    Attendu à Beyrouth à midi, Emmanuel Macron visitera le lieu de la catastrophe, s'entretiendra avec les principaux responsables libanais et donnera une conférence de presse vers 18h30 locales avant de rentrer en France.

    Plusieurs pays dont la France ont déjà dépêché des équipes de secouristes et du matériel pour faire face à l'urgence après la double explosion présentée comme accidentelle par les autorités qui a ravagé le port et une grande partie de la capitale.

    "La situation est apocalyptique, Beyrouth n'a jamais connu ça de son histoire", a lancé le gouverneur de la ville, Marwan Abboud, qui avait éclaté en sanglots mardi devant les caméras face au port dévasté. Jusqu'à 300.000 personnes sont sans domicile selon lui. L'état d'urgence a été décrété pendant deux semaines

    Des dizaines de disparus

    Les énormes déflagrations, les pires vécues par le Liban, ont été déclenchées par un incendie qui s'est déclaré dans un entrepôt abritant depuis six ans quelque 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium, "sans mesures de précaution", selon les autorités. Elles ont pratiquement détruit le port et dévasté des quartiers entiers de Beyrouth, soufflant les vitres des kilomètres à la ronde.

    Une source officielle informée des premiers résultats de l'enquête sur les causes de la catastrophe a déclaré que l'explosion était le résultat de négligences et que ce point avait été examiné à plusieurs reprises par différentes commissions et par la justice sans que "rien ne soit fait" pour ordonner l'évacuation de ces matières extrêmement dangereuses.

    Selon Reuters, de source ministérielle, les autorités ont ordonné l'assignation à résidence des responsables portuaires chargés des entrepôts ou de surveiller les matériaux incriminés depuis 2014.

    Des dizaines de personnes restaient portées disparues mercredi selon le gouvernement, tandis que les secouristes poursuivaient leurs recherches dans l'espoir de retrouver des survivants.

    Cette tragédie frappe un pays plongé depuis des mois dans une très grave crise économique, marquée par une dépréciation inédite de sa monnaie, une hyperinflation, des licenciements massifs et des restrictions bancaires drastiques.

    Ses effets ont été encore aggravés par la pandémie de coronavirus, qui a contraint ces derniers mois les autorités à confiner pendant plus de trois mois sa population.

    L'Agence de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation, la FAO, dit à présent craindre à brève échéance un problème de disponibilité de farine pour le Liban, des silos de céréales installés près du port ayant été éventrés.

    La colère des Libanais

    Sous le choc, les Libanais ont crié leur colère face à cette catastrophe de trop. "Partez tous! (...) Vous êtes corrompus, négligents, destructeurs, immoraux. Vous êtes des lâches. C'est votre lâcheté et votre négligence qui ont tué les gens", a lancé un journaliste libanais connu, Marcel Ghanem, dont l'émission télévisée jouit d'une grande audience. Le mot-dièse "Pendez-les" circulait sur Twitter.

    L'importante diaspora libanaise a elle aussi réclamé des comptes. "Cette tragédie est une preuve de plus de l'incompétence de la classe politique qui a gouverné le Liban depuis plusieurs décennies", s'est indigné Antoine Fleyfel, philosophe et théologien franco-libanais, vivant en France.

    Selon des sources de sécurité, les autorités du port, les services des douanes et des services de sécurité étaient tous au courant que des matières chimiques dangereuses étaient entreposées au port mais se sont rejeté mutuellement la responsabilité du dossier.

    Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a de son côté annoncé mercredi reporter la lecture du jugement, prévue pour vendredi, dans le procès de quatre hommes accusés d'avoir participé en 2005 à l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, "par respect pour les innombrables victimes" des explosions.

    Avec AFP

  • EN DIRECT - Liban: 2750 tonnes de nitrate d'ammonium à l'origine des explosions, au moins 73 morts et 3700 blessés

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    EN DIRECT - Liban: 2750 tonnes de nitrate d'ammonium à l'origine des explosions, au moins 73 morts et 3700 blessés

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    L'explosion ressentie jusqu'à Chypre

     
    Les déflagrations au port de Beyrouth ont fait trembler les immeubles et brisé les vitres à des kilomètres à la ronde. Des dégâts ont été observés à l'intérieur du terminal de l'aéroport international, situé à neuf kilomètres du site. Le souffle a été ressenti jusque sur l'île de Chypre, à plus de 200 km. 
    Dans la soirée, l'institut américain de géophysique (USGS) basé en Virginie a précisé que ses capteurs avaient enregistré l'explosion comme un séisme de 3,3 sur l'échelle de Richter.

    La France envoie plusieurs tonnes de matériel sanitaire

     

    La France va envoyer un détachement de la sécurité civile et «plusieurs tonnes de matériel sanitaire» à Beyrouth, a annoncé dans la nuit le président Emmanuel Macron sur Twitter.

    Deux avions militaires (un A400M et un MRTT) décolleront ce mercredi de Roissy avec un détachement de la sécurité civile, composé de 55 personnes et de 15 tonnes de matériel, et un poste sanitaire mobile incluant 6 tonnes de matériel, permettant la prise en charge de 500 blessés. Les équipes devraient atteindre le Liban en fin d'après-midi.

    Une dizaine de personnels urgentistes doit également rejoindre au plus vite Beyrouth pour renforcer les hôpitaux avec le soutien de la CMA-CGM pour le transport, selon l'Élysée.

    Dès mardi soir, des éléments français de la FINUL sont intervenus sur place.

    Londres propose son aide

     

    Le Royaume-Uni s'est dit prêt mardi soir à aider le Liban. «Les images et vidéos de Beyrouth ce soir sont choquantes», a tweeté le Premier ministre Boris Johnson, adressant toutes ses «pensées et prières» aux victimes. «Le Royaume-Uni est prêt à apporter son soutien de toutes les manières possibles», a-t-il ajouté.

    Son ministre des Affaires étrangères Dominic Raab a quant à lui assuré la «solidarité» du Royaume-Uni à l'égard du peuple libanais, ajoutant que le pays est «prêt à offrir son aide et son soutien, y compris aux ressortissants britanniques concernés». Un «petit nombre» de membres de personnel de l'ambassade ont été blessés et reçoivent le cas échéant des soins médicaux, mais leurs jours ne sont pas en danger, selon un porte-parole du ministère.

    Le nitrate d'amonium à l'origine de nombreuses tragédies dans le monde

     
    Le nitrate d'ammonium désigné comme étant à l'origine des explosions par le gouvernement libanais est un sel blanc et inodore utilisé comme base de nombreux engrais azotés sous forme de granulés, et a causé plusieurs accidents industriels.

    L'un des tout premiers accidents fit 561 morts en 1921 à Oppau en Allemagne, dans une usine BASF. 

    En France, empilées en vrac dans un hangar de l'usine chimique AZF, dans la banlieue sud de Toulouse, quelque 300 tonnes de nitrates d'ammonium ont subitement explosé et fait souffler un vent de mort et de désolation sur la quatrième ville de France le 21 septembre 2001: 31 personnes sont mortes, et la déflagration fut entendue 80 km à la ronde.

    Aux Etats-Unis aussi, une terrible explosion à l'usine d'engrais West Fertilizer, à West au Texas, fit 15 morts en 2013. Un stock de nitrates d'ammoniums a explosé à cause d'un incendie d'origine criminelle; l'absence de normes de stockage avait été mise en cause par les enquêteurs.

    Le nitrate d'ammonium peut aussi être utilisé dans des engins explosifs. Le 19 avril 1995, Timothy McVeigh avait fait exploser une bombe fabriquée à partir de deux tonnes de l'engrais devant un bâtiment fédéral à Oklahoma City, tuant 168 personnes.

    Trois hôpitaux de campagne devraient être installés mercredi à Beyrouth

     
    D'après l'Agence nationale d'information (ANI), trois hôpitaux de campagne vont être installés ce mercredi à Beyrouth afin de désengorger les hôpitaux de la capitale, saturés. Le Qatar doit envoyer deux hôpitaux avec une capacité de 500 lits chacun. Le dernier hôpital sera envoyé par l'Irak.

    Les explosions au Liban «ressemblent à un terrible attentat», selon Donald Trump

     

    Le président américain Donald Trump a estimé mardi que les explosions meurtrières à Beyrouth «ressemblaient à un terrible attentat», sans donner plus de détails. Au début de sa conférence de presse quotidienne sur le coronavirus, il a transmis la «sympathie» des Etats-Unis au Liban et répété que son pays se «tenait prêt» à apporter son aide.

    Le président américain a ensuite affirmé que des experts militaires lui ont parlé d'une «sorte de bombe»«J'ai rencontré nos généraux et il semble que que ce n'était pas un accident industriel. Il semble, selon eux, que c'était un attentat, c'était une bombe», a-t-il déclaré à la presse

    2750 tonnes de nitrate d'ammonium à l'origine des explosions du port de Beyrouth

    Environ 2750 tonnes de nitrate d'ammonium étaient stockées dans l'entrepôt du port de Beyrouth qui a explosé mardi, provoquant des morts et des dégâts sans précédent dans la capitale libanaise, a dénoncé le premier ministre Hassan Diab.

    «Il est inadmissible qu'une cargaison de nitrate d'ammonium, estimée à 2750 tonnes, soit présente depuis six ans dans un entrepôt, sans mesures de précaution. C'est inacceptable et nous ne pouvons pas nous taire sur cette question», a déclaré le premier ministre durant la réunion du Conseil supérieur de défense, selon des propos rapportés par un porte-parole en conférence de presse. Le nitrate d'ammonium est un engrais chimique et également composant d'explosifs.

    Sur Twitter, Cheryl Rofer, une scientifique nucléaire américaine à la retraite, a également estimé que «la couleur rouge (de la fumée) indique vraisemblablement une explosion de nitrate d'ammonium».

    L'ambassade américaine conseille à ses ressortissants de porter des masques pour se protéger de fumées toxiques

     
    L'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth a encouragé les ressortissants américains dans la capitale libanaise à rester à l'abri et à porter un masque pour se protéger d'éventuelles fumées toxiques. «Il y a des signalements de gaz toxiques libérés dans l'explosion, donc tous les habitants de la zone doivent rester à l'intérieur et porter des masques si disponibles», a indiqué l'ambassade sur son site.
     

    Gérald Darmanin exprime sa «solidarité avec les Libanais»

    Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a exprimé sa «solidarité avec les Libanais durement touchés ce soir». «Mes pensées vont aux victimes. Le ministère de l'intérieur se mobilise pour répondre à la demande du Président de la République d'envoyer rapidement des moyens de secours», a-t-il ajouté dans un tweet.

     

    Mike Pompeo propose l'aide des Etats-Unis après l'«horrible tragédie» de Beyrouth

    Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a proposé l'aide des Etats-Unis au Liban, qualifiant d'«horrible tragédie» les deux explosions qui ont dévasté Beyrouth mardi, faisant au moins 73 morts et 3700 blessés.

    «Nous surveillons la situation et nous sommes prêts à fournir notre assistance au peuple libanais qui se remet de cette horrible tragédie», a tweeté le secrétaire d'Etat américain.

    Beyrouth est une «ville sinistrée», annonce le Conseil supérieur de défense du Liban

    Beyrouth est une «ville sinistrée», a annoncé mardi le Conseil supérieur de défense du Liban, après les explosions meurtrières qui ont secoué le port de la capitale et provoqué des dégâts d'une ampleur sans précédent dans tous les quartiers de la ville.

    Le Conseil, qui réunit notamment le président, le premier ministre et la ministre de la Défense, «recommande» au gouvernement de décréter l'Etat d'urgence, selon l'agence nationale d'informations ANI. «Une catastrophe majeure s'est abattue sur le Liban», a déploré le président Michel Aoun à l'ouverture de la réunion.

    Des Casques bleus grièvement blessés à bord d'un navire endommagé par les explosions

    Des soldats de la mission de l'ONU au Liban (Finul), dont le navire était amarré dans le port de Beyrouth, ont été grièvement blessés dans les énormes explosions qui ont secoué la capitale libanaise, a annoncé mardi soir la Finul.

    Les marins blessés, «dont certains grièvement», ont été évacués vers «les hôpitaux les plus proches». Aucune indication n'a été fournie sur l'identité et la nationalité de ces victimes. «Nous sommes avec le peuple et le gouvernement libanais (...) et prêts à fournir une assistance», a ajouté la Finul, force multinationale de maintien de la paix présente au Liban depuis 1978.

    Nouveau bilan: au moins 73 morts et 3700 blessés dans les explosions

    Les puissantes explosions qui ont secoué mardi le port de Beyrouth ont fait 73 morts et 3700 blessés, selon un nouveau bilan fourni à l'AFP par un responsable du ministère de la Santé.

    Ce bilan est toutefois provisoire, selon le directeur général du ministère, Fadi Sanan. Plus tôt le ministre de la Santé, Hamad Hassan, avait assuré que les hôpitaux de la capitale étaient saturés par l'afflux des blessés.

    En images, Beyrouth en proie au chaos

    Des dégâts considérables, des blessés dans les rues, des hôpitaux surchargés ... La capitale libanaise est en proie au chaos depuis qu'elle a été touchée par deux explosions. Similaires à des scènes de guerre, les images immortalisent des habitants choqués, blessés mais aussi un personnel hospitalier contraint de soigner les victimes directement dans la rue. 

    IBRAHIM AMRO / AFP.

    STR / AFP.

    MOHAMED AZAKIR / REUTERS.

    STR / AFP.

    STR / AFP.

    Des membres du personnel de l'ambassade d'Allemagne parmi les blessés

    Des membres du personnel de l'ambassade d'Allemagne ont été blessés dans les fortes explosions qui ont secoué mardi le port de Beyrouth, a annoncé le ministère allemand des Affaires étrangères.

    «Il y a également eu des blessés parmi le personnel de l'ambassade. Compte tenu des dégâts considérables dans la zone urbaine de Beyrouth, nous ne pouvons exclure pour l'instant que d'autres ressortissants allemands figurent parmi les morts et les blessés», a expliqué le ministère. Les explosions ont au total fait 50 morts et 2.750 blessés. 

    Emmanuel Macron annonce l'envoi de secours au Liban

    Le président Emmanuel Macron a appelé mardi soir son homologue libanais, Michel Aoun, pour lui exprimer «son soutien» et annoncé l'envoi de «secours et moyens français», après les fortes explosions survenues à Beyrouth.

    «Il a exprimé son soutien et celui de la France au peuple libanais», a indiqué l'Elysée. «Des secours et des moyens français sont en cours d'acheminement», a ajouté la même source sans autre précision. 

    L'ambassade de France au Liban met en place «une réponse téléphonique» pour les ressortissants français

     
    «L’Ambassade de France est pleinement mobilisée pour porter assistance aux ressortissants français qui pourraient en avoir besoin»a tweeté dans la soirée l'ambassade de France. Si besoin, les ressortissants français peuvent appeler le numéro suivant: +961 1 420 292. 

    L'ambassade recommande de rester à son domicile s'il n'a pas subi de dégâts et «déconseille fortement de se rendre dans le secteur du port.»

    Vladimir Poutine: «La Russie partage le chagrin du peuple libanais»

    «La Russie partage le chagrin du peuple libanais», a déclaré le président russe, Vladimir Poutine, dans un télégramme de condoléances au président libanais, Michel Aoun.
  • Arrestation de deux militaires de la DGSE qui projetaient de commettre un meurtre

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    Arrestation de deux militaires de la DGSE qui projetaient de commettre un meurtre

    Arrêtés en possession d’armes, les suspects ont été mis en examen notamment pour “tentative d’homicide volontaire”.

    Un individu dont on ignore l’identité a visiblement échappé à une « tentative de règlement de comptes ». Selon Le Parisien, deux militaires de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) ont été arrêtés à Créteil (Val-de-Marne) à bord d’un véhicule volé dans la nuit du 23 au 24 juillet derniers alors qu’ils prévoyaient d’assassiner quelqu’un.

    Un troisième suspect interpellé

    Arrêtés en possession d’armes, les deux hommes de 25 et 28 ans sont, d’après le journal, rattachés au centre parachutiste d'entraînement spécialisé de Saran (Loiret) de la DGSE. « C'est une tentative de règlement de comptes privée et ratée, sur une victime privée, par deux agents qui se sont lancés en solo », a expliqué  au quotidien une source proche de l’enquête. Les suspects ont été mis en examen pour « tentative d'homicide volontaire en bande organisée », « recel en bande organisée de vol, transport, acquisition, détention d'armes de catégorie B en réunion » et « association de malfaiteurs en vue de la commission de ces crimes et délits punis de 10 ans d'emprisonnement », selon une information du Parisien confirmée par le parquet de Paris.

    Un troisième individu a été interpellé deux jours plus tard, le 26 juillet, et mis en examen pour les mêmes chefs. Les trois hommes ont été placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet. La suite de l’enquête a été confiée à la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle, explique le journal, qui précise que ce service est habilité à enquêter sur des agents ayant accès à des informations classées secret-défense.

  • Démission de Christophe Girard : Anne Hidalgo saisit la justice pour « les graves injures publiques » contre la mairie de Paris

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    Démission de Christophe Girard : Anne Hidalgo saisit la justice pour « les graves injures publiques » contre la mairie de Paris

    Lors d’une manifestation pour demander la démission de Christophe Girard, adjoint à la culture d’Anne Hidalgo, jeudi, des manifestantes et des manifestants ont qualifié l’Hôtel de Ville de « pedoland »

    JUSTICE - Lors d’une manifestation pour demander la démission de Christophe Girard, adjoint à la culture d’Anne Hidalgo, jeudi, des manifestantes et des manifestants ont qualifié l’Hôtel de Ville de « pedoland »

    La situation s’enlise à la mairie et la majorité d’Anne Hidalgo se fissure après la démission de son adjoint, Christophe Girard avec en toile de fond, désormais, un volet judiciaire. La maire de Paris a décidé ce vendredi de saisir la justice pour « les graves injures publiques » prononcées contre la mairie, au lendemain d’une manifestation qualifiant l’Hôtel de Ville de « pedoland », a-t-elle annoncé dans un communiqué. Elle a également fait savoir que les deux élues à l'origine du rassemblement étaient désormais « en dehors de la majorité municipale ».

    Christophe Girard, adjoint à la Culture à la maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé avoir décidé de remettre sa démission jeudi, après des attaques d’élus écologistes à la suite de son audition en mars dans l’enquête « pour viols sur mineurs » visant Gabriel Matzneff.

    « Je ne laisserai rien passer »

    « Ça suffit ! Hier, des propos indignes ont été proférés, des banderoles infamantes ont été brandies. Tout cela porte atteinte à nos valeurs », dénonce Anne Hidalgo dans ce communiqué. « Je ne laisserai rien passer. Il en va du respect des principes fondamentaux qui soutiennent notre vie démocratique, du respect du droit et, au fond, de la solidité du pacte qui fonde nos institutions, ajoute-t-elle. Je déférerai devant les tribunaux les graves injures publiques qui ont été dirigées contre la mairie de Paris. »

    Par ailleurs, la maire de Paris « prend acte du fait que les deux élues siégeant dans le groupe des Verts au Conseil de Paris », en l’occurrence Raphaëlle Rémy-Leleu et Alice Coffin, toutes deux militantes féministes et nouvelles élues, à l’origine de ce rassemblement jeudi, « se placent ainsi d’elles-mêmes en dehors de la majorité municipale ».

    Ce vendredi lors du Conseil de Paris, la préfet de police Didier Lallement a souhaité exprimer en séance un « salut républicain » à l’adresse de Christophe Girard déclenchant des applaudissements nourris dans les rangs. Anne Hidalgo s’est d’ailleurs levée pour rendre hommage à son ex-adjoint. L'élue EELV du 12e arrondissement, Alice Coffin, n’a de son côté, cessé de crier « La honte, la honte, la honte ».

    Désormais, selon un communiste à l’AFP, « la question qui se pose c’est sur qui Anne Hidalgo peut compter au sein des écologistes ? ». Pour David Belliard, adjoint aux transports d’Anne Hidalgo et candidat EELV à la mairie de Paris, la participation d’EELV à la majorité ne fait pas de doute : « Il n’y a pas pour nous de sujet particulier, on continue à travailler » et « à [en] faire partie ».

     

    Vidéo: Statut du parquet: Macron s'est engagé à une révision constitutionnelle, affirme Dupond-Moretti (AFP)

  • “Mieux que l'autre folle de Ségo” : le SMS de Jean-Yves Le Drian envoyé par erreur à Ségolène Royal

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    “Mieux que l'autre folle de Ségo” : le SMS de Le Drian envoyé par erreur à Royal

    Alors qu’il discutait par texto avec Emmanuel Macron à propos du prochain ministre de l’Ecologie, le ministre des Affaire étrangères s’est trompé de destinataire. 

    Un chef de la diplomatie pas si diplomate… Le Canard enchaîné révèl

    e que le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a contacté de son propre chef Ségolène Royal, début juillet, afin de la sonder pour un poste de ministre de l’Ecologie. Après cet appel, le chef de la diplomatie française a contacté Emmanuel Macron par SMS, pour lui rendre compte. Seulement, au cours de cet échange, il s’est trompé de destinataire et a envoyé un message peu flatteur à l’ex-candidate socialiste à l’élection présidentielle… 

    Un duel Pompili-Royal pour le poste

    Tout a commencé par un texte qu’Emmanuel Macron a adressé à certains de ses proches pour leur demander des idées de femmes de gauche pour le poste de ministre de l’Ecologie, explique le palmipède. Jean-Yves Le Drian a alors pris l’initiative d’appeler Ségolène Royal, pour la sonder, et cette dernière lui a dit que sa présence au gouvernement « n’aurait de sens que pour une politique plus sociale, plus écologiste, plus démocratique ». Le ministre a ensuite rendu compte au président de la République, qui lui a répondu : « Je ne sens pas du tout le truc », avant d’ajouter : « Et puis, il y a Pompili ». Jean-Yves Le Drian a alors répondu : « Pompili très bien, c’est quand même mieux que l’autre folle de Ségo ». Sauf que ce SMS n’a pas été envoyé au chef de l’Etat mais à… Ségolène Royal. 

    D’après Le Canard enchaîné, l’intéressée ne s’est pas démontée, et a envoyé un texto à Emmanuel Macron : « J’ai reçu un appel de Jean-Yves Le Drian pour avoir un contact avec toi. Tu m’appelles quand tu veux ». Sans réponse, Ségolène Royal annonce dès le lendemain, sur BFMTV, avoir été contactée « par un proche du président ». L’Elysée dément, mais finit par rectifier, en admettant « des contacts avec des membres de la majorité mais pas avec le président ni ses proches collaborateurs ».

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  • Après la démission de Christophe Girard, Anne Hidalgo saisit la justice pour « injures publiques »

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    Après la démission de Christophe Girard, Anne Hidalgo saisit la justice pour « injures publiques »

    L’affaire ira devant la justice : la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé ce vendredi 24 juillet porter plainte pour « les graves injures publiques » prononcées contre la mairie, au lendemain d’une manifestation désignant l’Hôtel de Ville comme « Pedoland » qui a conduit son adjoint Christophe Girard à démissionner.

    « Je déférerai devant les tribunaux les graves injures publiques qui ont été dirigées contre la mairie de Paris », a déclaré Anne Hidalgo dans un communiqué. Elle confirme ainsi les annonces de son adjoint Emmanuel Grégoire sur France Info le matin même.

    « Des propos indignes ont été proférés, des banderoles infamantes ont été brandies. Tout cela porte atteinte à nos valeurs », dénonce Anne Hidalgo. La maire de Paris « prend acte du fait que les deux élues siégeant dans le groupe des Verts au Conseil de Paris se placent ainsi d’elles-mêmes en dehors de la majorité municipale », en référence à Raphaëlle Rémy-Leleu et Alice Coffin, toutes deux militantes féministes et élues, à l’origine du rassemblement qui a eu lieu jeudi.

    Philippe Sollers : « Le cas Matzneff est du plus grand intérêt »

    « La honte, la honte, la honte ! »

    Jeudi 23 juillet, alors que se tenait le premier conseil de Paris de la mandature, une trentaine d’élus et activistes féministes se sont rassemblés sur le parvis de l’Hôtel de Ville en demandant la suspension de l’adjoint, entendu en mars dans l’enquête sur l’affaire Matzneff, et sorti libre de son audition.

    Aux mains des manifestants, des pancartes et une banderole ont été jugées « choquantes » par de nombreux élus de la majorité et de l’opposition et qui ont entraîné la démission de Christophe Girard.

    Gabriel Matzneff, ce paria très aimé qui fait l’apologie de la pédophilie

    Ce vendredi, Christophe Girard était de retour sur les bancs de l’hémicycle en simple conseiller de Paris, lorsque de façon inattendue, le préfet de police Didier Lallement lui a adressé son soutien : « Je veux adresser juste un salut républicain à Monsieur Christophe Girard, qui nous a donné hier, m’a donné, une grande leçon de dignité. Je veux saluer l’homme ».

    L’hémicycle s’est embrasé, les applaudissements des élus dans les rangs socialistes, communistes, et même dans l’opposition, ont fusé tandis que l’élue Alice Coffin fulminait, leur adressant un mot : « La honte, la honte, la honte ! ».

    La veille, dans les couloirs de l’Hôtel de Ville, elle et Raphaëlle Rémy-Leleu ne cachaient pas leur joie après la démission de Christophe Girard, promettant : « au tour de Darmanin maintenant ! ».

  • À quoi va ressembler la fête du 14 juillet cette année?

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    © GEOFFROY VAN DER HASSELT Le feu d'artifice du 14 juillet 2019 à Paris

    À quoi va ressembler la fête du 14 juillet cette année?

    Les cérémonies du 14 juillet vont être bouleversées, cette année, par le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19. Si le traditionnel feu d'artifice est maintenu sans public à Paris, plusieurs villes ont décidé d'annuler les festivités.

    La fête nationale va avoir une saveur particulière cette année, en raison de la crainte d'une résurgence du coronavirus. Les traditionnels défilés et autres feux d'artifice normalement prévus le 14 juillet vont se trouver bouleversés par le respect des gestes barrières et autres mesures de distanciation.

    Un hommage aux soignants place de la Concorde à Paris

    Une cérémonie militaire est prévue sur la place de la Concorde à Paris. Elle comprendra un hommage aux soignants et à la société civile, dont 1400 représentants invités dans les tribunes, a indiqué l'Elysée. Les soignants ne défileront pas, mais la cérémonie comprendra un "tableau d'hommage" aux professionnels de santé.

    Seront notamment invités les familles de soignants ayant perdu la vie durant l'épidémie, des soignants de toutes les régions, ainsi que des représentants de métiers très sollicités pendant l'épidémie (enseignants, caissiers, agents funéraires, policiers, gendarmes, pompiers, agents de collectivités locales, personnels ayant travaillé à la fabrication de biens liés à la crise, comme les tests et les masques), sans oublier des soignants des armées de l'opération Résilience.

    A Paris, une cérémonie en comité réduit

    Cette année, il n'y aura pas à Paris de blindés ni des troupes à pied descendant les Champs-Elysées, mais comme chaque année, en revanche, une cinquantaine d'avions et une vingtaine d'hélicoptères défileront dans les airs, dont l'emblématique Patrouille de France.

    L'événement, qui rassemble d'habitude une foule compacte tout le long de l'avenue des Champs-Elysées pour voir défiler plus de 4000 militaires, ne sera pas ouvert au public, mais uniquement retransmis à la télévision.

    La cérémonie sera réduite à 4500 personnes, dans le respect des règles de distanciation physique, dont 2500 participants et 2000 invités en tribune, principalement 1400 soignants et représentants de la société civile.

    Les gros pétards et feux d'artifice sont interdits dans l'agglomération parisienne. La préfecture de police a pris un arrêté pour interdire la vente et la détention d'articles pyrotechniques et d'artifices entre le 4 et le 15 juillet.

    Le feu d'artifice à la tour Eiffel maintenu, mais sans public

    Le spectacle prendra bel et bien place sur le Champ-de-Mars mais les rassemblements au pied de la tour Eiffel seront interdits. La mairie de Paris a appellé les Parisiens, ce vendredi sur BFMTV, à admirer le feu d'artifice depuis chez eux, ou à le regarder à la télévision. Pour la première fois, le spectacle sera diffusé en direct sur France Télévisions.

    Dans un arrêt rendu le 6 juillet dernier, le Conseil d'État a maintenu l'interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes, celle-ci restant "justifiée au regard de la situation sanitaire à ce jour".

    De nombreuses festivités annulées dans le reste de la France

    Plusieurs villes ont pris la décision d'annuler leurs animations du 14 juillet par crainte d'une résurgence brusque de l'épidémie. À Lille, Saint-Etienne, Cherbourg, Deauville, Etretat, Rambouillet ou encore Carpentras, les mairies ont préféré annuler le traditionnel feu d'artifice, par crainte de ne pas réussir à faire respecter les mesures de distanciation.

    À Lille, la cérémonie aura lieu sur le parvis de la place de la République à partir de 11 heures. Mais règles sanitaires obligent, une célébration statique remplacera le traditionnel défilé qui a d'ordinaire lieu le jour de la fête nationale.

    Dans certaines communes, d'autres animations comme le bal des pompiers sont annulées. À Paris notamment, les casernes de pompiers n'organiseront pas cette année leurs traditionnels bals populaires.

    Une allocution présidentielle prévue

    Emmanuel Macron s'exprimera le jour de la fête nationale, "probablement dans le cadre d'un entretien à la télévision", avait indiqué son entourage au début du mois, renouant avec une tradition présidentielle qu'il avait supprimée. Le chef de l'Etat compte préciser les grandes lignes de sa politique, une semaine après le remaniement.

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  • Le chauffeur de bus Philippe Monguillot agressé dimanche à Bayonne est mort

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    Philippe Monguillot, le chauffeur de bus agressé dimanche à Bayonne, est mort ce vendredi.

    Philippe Monguillot, le chauffeur de bus de 58 ans agressé dimanche dernier à Bayonne dans l'exercice de ses fonctions, est mort ce vendredi après-midi, a-t-on appris de source familiale. L'homme se trouvait en état de mort cérébrale depuis son agression.

    "En accord avec les médecins, nous avons décidé de ne pas nous acharner. Philippe est décédé à 17h30. Aucune issue viable n’était possible, nous avons donc décidé de le laisser partir en paix", ont fait savoir ses proches.

    Gérald Darmanin à Bayonne samedi

    Le chauffeur de bus a été victime d'une agression "d'une extrême violence", selon le parquet de Bayonne, alors qu'il voulait contrôler le ticket d'une personne et exigeait le port du masque pour trois autres.

    Agés de 22 et 23 ans et connus des services de police, deux hommes soupçonnés d'avoir porté les coups ont été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire et écroués. Deux autres individus, des trentenaires, ont été écroués, notamment pour "non assistance à personne en danger".

    Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin doit se rendre samedi à Bayonne pour faire un point sur la sécurité dans la ville avec les responsables des services de l'Etat, puis rencontrer les conducteurs et syndicats des transports publics.

    Philippe Monguillot, Fait Divers, Bus, BFMTV, Le Figaro, Santé, Gérald Darmanin, Justice, Ministère de l'Intérieur, Homicide Volontaire, Bayonne

     

    Vidéo: La procureure d’Agen s’exprime après la mort de la gendarme renversée samedi (Le Figaro)