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Journaliste Indépendant - Attaché de Presse - Chargé de Communication et Attaché de Relations Publiques - Secrétaire Général de l'Association Générale des Familles du Comté de Nice - Attaché au Service Presse du Protocole des Villes de Béziers et de Nice
Le taux du livret A va passer de 0,5 à 1% au 1er février, annonce Bruno Le Maire
Le ministre de l'Economie et des finances a suivi les recommandations de la Banque de France.
Le taux du livret A va doubler au 1er février. Le ministre de l'Economie et des finances, Bruno Le Maire, a annoncé, vendredi 14 janvier sur TF1, que ce taux allait passer de 0,5% à 1%. C'est une première depuis dix ans. Cette annonce est conforme aux recommandations de la Banque de France. La Banque de France a tenu compte de la forte hausse de l'inflation ces six derniers mois.
Bruno Le Maire a également confirmé la hausse du livret d'épargne populaire (LEP) à 2,2%, contre 1% aujourd'hui, rappelant que "tous les Français gagnant moins de 20 000 euros par an ont le droit" à ce livret qui "protège mieux contre l'inflation". La hausse des prix a atteint 2,8% sur un an en décembre.
Il est co-fondateur de l'associationReporters sans frontières (RSF), dont il est le secrétaire général de 1985 à 2008, ainsi que du site internet Boulevard Voltaire, lancé en 2012. Il est également le fondateur, en 2008, de la maison d'édition Mordicus, qu'il dirige avec son épouse, Emmanuelle Ménard.
Issu d'une famille catholiquepied-noir installée en Algérie française depuis 18501, Robert Ménard naît le à Oran2,3. Il a neuf ans lorsque sa famille, rapatriée d'Algérie4, s'installe à Brusque dans l'Aveyron5, puis dans le quartier neuf de la Devèze, à Béziers6. Son père, Émile, est tour à tour commerçant, imprimeur et éleveur de poules7 ; également syndicaliste communiste6, il devient membre de l'OAS8,9. L'un des oncles de Robert Ménard est par ailleurs emprisonné pour avoir piloté un avion de putschistes10.
Robert Ménard suit les cours du collège religieux Saint-Gabriel à Saint-Affrique. Il envisage à l'époque de devenir prêtre, ce à quoi sa mère s'oppose11. En mai 1968, il fait fermer son collège10. Poursuivant ses études à Montpellier, il choisit la philosophie, discipline pour laquelle il n'a pas de réelle vocation, mais dans laquelle il obtient un diplôme d'études supérieures (DES).
Toujours à Béziers, il est proche des milieux anarchistes, puis trotskistes, et milite à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), de 1973 à 1979. Il s'inscrit par la suite au Parti socialiste4, qu'il rejoint via le courant du CERES, l'aile gauche du PS ; il sera délégué du CERES pour la fédération de l'Hérault au congrès de Metz (6 au 8 avril 1979)13. Il démissionne du PS six mois après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République, se disant stupéfait par tous ceux « qui se précipitaient sur les places »...
Vie Privée :
Père de deux enfants nés de deux unions différentes5, Robert Ménard est marié à Emmanuelle Duverger (sa quatrième épouse16), rédactrice en chef de l'ancienne revue trimestrielle Médias11, responsable des éditions Mordicus, ancienne juriste à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et responsable des Master Class à l'Institut des hautes études de journalisme de Montpellier391. Elle est directrice de publication du site Boulevard Voltaire, qu'elle a cofondé avec son époux392. Libération l'a décrite comme une « catholique militante proche de la nébuleuse Civitas »393 et « engagée dans les Manif pour tous »394 ; elle dément être intégriste et refuse d'être cataloguée391. Ensemble, ils ont écrit plusieurs livres, dont La Censure des bien-pensants et Vive Le Pen !.
Leur rencontre, qui a eu lieu en 2000 à Bamako, en marge d'un sommet de la francophonie391, aurait marqué un tournant dans la vie de Robert Ménard : celui-ci s’est en effet « recatholicisé » au contact de son épouse et de leur fille, toutes deux catholiques pratiquantes60,36,72. S'il affirme : « Elle m'a apporté quelque chose : je n'ai plus honte de ce que je pense »5, Emmanuelle Duverger tempère en affirmant que son époux « est plus structuré [qu'elle] idéologiquement »36 et que leur influence est réciproque391. De l'aveu même de Robert Ménard391, Emmanuelle Duverger demeure influente dans son action à la mairie de Béziers52,391, où elle l'a poussé à s'engager394 ; Robert Ménard indique : « C'est elle qui, de loin, pèse le plus sur mes décisions politiques. Quand elle désapprouve une de mes idées, je ne la mets pas en œuvre »392. Le couple a emménagé tout près des allées Paul-Riquet et de la place Jean-Jaurès, un an avant l'élection de Robert Ménard à la mairie391.
Livret A : le taux de rémunération augmentera en février, celui du livret d'épargne populaire aussi
En février 2022, les taux de rémunération du livret A et du livret d'épargne populaire pourraient être augmentés. C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire mardi 4 janvier. En revanche, les nouveaux taux n'ont pas encore été décidés, le gouverneur de la Banque de France devant encore faire des propositions au gouvernement.
« On peut espérer une augmentation du taux du livret A au début du mois de février » . Invité sur RTL mardi 4 janvier, Bruno Le Maire s'est montré confiant sur une future hausse du taux du livret A. Celui du livret d'épargne populaire pourrait aussi connaître une augmentation « encore plus importante » .
Un taux baissé en février 2020
Le livret A est la solution d'épargne préférée des Français : 54,9 millions de personnes en détiennent un dans le pays. Entre 2016 et février 2020, son taux de rémunération était de 0,75 % avant d'être abaissé à 0,5 %. Le gouvernement a la possibilité de modifier le taux de rémunération deux fois par an.
Celui-ci pourrait donc augmenter dès le 1er février prochain. On ignore cependant quel taux il pourrait atteindre. « Le gouverneur de la Banque de France fera ses propositions la semaine prochaine » , a indiqué Bruno Le Maire. Selon le Cercle de l'épargne cité par Le Parisien en novembre dernier, ce taux pourrait être revalorisé à 0,7 ou 0,8 %.
Le livret d'épargne populaire, auquel 40 % des foyers français sont éligibles, pourrait lui aussi augmenter. « C’est un instrument qui est trop souvent négligé , a insisté le ministre de l'Économie sur RTL . La rémunération est meilleure parce que le taux […] n’est indexé que sur l’inflation. »
La carrière d'Hélène Rollès commence au cinéma en 1979 après avoir répondu à une petite annonce du journal Paris Match. Elle n'a que 12 ans lorsqu'elle tourne dans le film Le Mouton noir de Jean-Pierre Moscardo, aux côtés de Jacques Dutronc et Brigitte Fossey. Elle y incarne Alice, jeune fille tiraillée entre ses grands-parents autoritaires et son père attachant et marginal qu'elle adore. Cette expérience cinématographique lui permet de faire ses premières apparitions télévisées, notamment dans Les Rendez-vous du dimanche, émission présentée par Michel Drucker.
Hélène Rollès se voit proposer un petit rôle dans Le Marginal mais la jeune fille refuse, préférant se consacrer à sa vie de collégienne.
Sa carrière prend une autre envergure lorsqu'elle rencontre Dorothée et Jean-Luc Azoulay le lors d'un concert de Dorothée au Mans, sa ville natale. Elle intègre rapidement la grande famille d'AB Productions en travaillant tout d'abord au service courrier du groupe. Sa carrière de chanteuse est lancée en 1988 lorsque Jean-Luc Azoulay lui écrit son premier single, Dans ses grands yeux verts. Dans la foulée, elle enregistre aussi trois chansons consacrées au dessin animé Candy (Le Noël de Candy, Dors petite Candy et La Ballade de Candy).
Convaincu du potentiel de la jeune fille, l'auteur-producteur lui fait enregistrer un album entier Ce train qui s'en va, en 1989, soutenu par plusieurs singles : Ce train qui s'en va, Sarah et Jimmy, Jimmy. L'album ne rencontrera qu'un succès mitigé en France. Toutefois, sa musique s'exporte bien en Asie et elle se produit en première partie des concerts de Dorothée en Chine en et au printemps 1991.
Le succès n'est pas encore au rendez-vous, mais Hélène Rollès multiplie les apparitions promotionnelles dans les émissions jeunesse de TF1 produites également par AB (Club Dorothée, Jacky Show). Ses premiers clips sont diffusés très régulièrement à l'antenne. Elle apparaît dans plusieurs épisodes de la sitcom Pas de pitié pour les croissants et dans un épisode de Salut les Musclés.
Jean Luc Azoulay entretient sa carrière de chanteuse en lui faisant enregistrer plusieurs génériques de dessin animés du Club Dorothée comme Makko (édité en 45 tours), Magique Tickle Drôle de fée en 1991, puis Meg la sorcière et Don Quichotte en 1992.
Hélène Rollès devient également l'une des actrices de la comédie musicale Retour à Diguedondaine, qui se joue au Champ-de-Mars à Paris, pour 12 représentations pendant les fêtes de Noël 1989 et qui fait suite à un spectacle de Dorothée présenté à Paris quelques années plus tôt. Elle réitère l'expérience les années suivantes dans deux nouvelles comédies musicales intitulées Avec une chanson et Rock n'Twist qu'elle joue à Paris, toujours au Champ-de-Mars, pendant les fêtes de Noël 1990 et 1991. Lors de ces trois spectacles destinés aux enfants, Hélène Rollès interprète quelques-unes de ses premières chansons en solo (Sarah, Je suis venue à Paris...) mais aussi des chansons inédites avec le reste de la troupe (Ariane, Jacky, Patrick et Corbier), écrites et composées pour l'occasion par Jean-Luc Azoulay et Gérard Salesses.
Elle interprète Hélène Girard, la grande sœur de Justine, dans la sitcom à succès Premiers baisers, diffusée sur TF1 à partir de . Elle tourne dans une cinquantaine d'épisodes. L'engouement pour la jeune femme est immédiat, au point que Jean-Luc Azoulay décide de créer, en 1992, une nouvelle sitcom centrée sur son personnage et baptisée Hélène et les Garçons.
Hélène et les Garçons devient instantanément un succès sans précédent à la télévision. Cette série retraçant les histoires de cœur d'une bande d'étudiants à l'université réalise des scores d'audience exceptionnels, réunissant jusqu'à 6 500 000 téléspectateurs chaque soir. Le succès de la série dépasse les frontières, puisqu'elle est adaptée et tournée pour l'étranger, notamment aux États-Unis, en Russie et dans beaucoup de pays d'Europe (République Tchèque, Hongrie, Norvège, Espagne, Danemark, Suède...).
Le triomphe inattendu de la série permet à Hélène Rollès, qui est également l'interprète du générique intitulé Pour l'amour d'un garçon (n°4 au Top 50), de s'imposer musicalement. Son second album sort fin 1992 et s'écoule à plus de 700 000 exemplaires. Un autre single sera exploité, Peut-être qu'en septembre, qui se classera 11e du Top 50. Une première vidéo-cassette de clips est éditée dans le commerce. La jeune artiste est alors sur-médiatisée et accumule les couvertures de magazines et les apparitions à la télé, au point de devenir la plus grande star des adolescents entre 1992 et 1995. À l'été 1992, AB Productions lance son nouveau magazine mensuel : le Club Plus, devenu l'année suivante Télé Club Plus. Le magazine consacre de nombreux articles, reportages et couvertures à la jeune comédienne-chanteuse. D'autres magazines AB sortent dans la foulée et consacrent de très nombreux numéros spéciaux autour d'Hélène, de ses chansons et de la série : Dorothée magazine hors-série, Club plus hors-série, Vedette plus...
La carrière d'Hélène atteint son apogée en 1993. En effet, alors qu'Hélène et les Garçons continue de cartonner sur TF1, elle publie son album le plus populaire, Je m'appelle Hélène, qui atteint les 900 000 exemplaires vendus. Je m'appelle Hélène reste son titre le plus célèbre, un tube classé 5e au Top 50. Deux autres singles seront extraits : Dans les yeux d'une fille et Amour secret. Cet album sort notamment en Chine, au Japon, en Russie et en Grèce, mais également en format vidéo, reprenant les clips diffusés régulièrement au Club Dorothée.
En , elle déclenche une émeute spectaculaire lors de son passage au MIDEM de Cannes. La renommée d'Hélène est telle qu'AB Productions lance la carrière d'Anthony Dupray avec un titre qui lui est consacré, Autour de toi, Hélène.
Elle monte sur scène, pour la première fois en vedette, au Zénith de Paris pour sept représentations et en tournée en France du au . Elle y interprète les plus grands succès de ses deux premiers albums et la quasi-totalité de son nouvel et troisième album. Elle y reprend également le titre Dona dona, qu'elle chante aussi en duo avec Dorothée dans une émission de l'animatrice. La vidéo du concert sort début 1994.
En , Hélène Rollès est nommée aux Victoires de la musique dans la catégorie révélation de l'année. Elle fait la une du journal anglais Sunday Times qui l'a rebaptisée « The New Bardot » et les éditions Montjoie publient la biographie Je m'appelle Hélène, auquel a collaboré Jacques Pessis. Son fan-club officiel est créé la même année et un important merchandising est alors créé à l'effigie de la chanteuse (pin's, tee-shirts, cartes postales, fanzine…).
Les nombreuses émissions de Dorothée auxquelles elle participe régulièrement la font bénéficier d'une grande exposition. Outre ses passages répétés au Club Dorothée, elle apparaît aussi dans les émissions spéciales de l'animatrice (Le Cadeau de la rentrée, Dorothée Rock'n'roll Show, Club Plus, Le Noël de l'amitié, Les Clubs d'or, Les Super Club Dorothée, Le Cyber Club Dorothée...). En , le magazine Envoyé Spécial sur France 2 consacre un reportage à son incroyable succès. Elle participe à l'opération « Pièces jaunes » et devient marraine de la SPA à Noël 1994. La série fait l'objet d'un livre, toujours aux Éditions Montjoie, Hélène et les garçons, la saga, qui sort au printemps 1994.
À l'automne 1994, Hélène sort son 4e album, Le Miracle de l'amour (en partie enregistré aux États-Unis, à Nashville) qui se vend à 350 000 exemplaires. Même si l'album est un succès, aucun des trois singles extraits (Le Miracle de l'amour, Moi aussi, je vous aime et Imagine) n'arrivera à s'imposer véritablement. La vidéo des clips est, comme les années précédentes, commercialisée après la sortie de l'album.
Hélène et les Garçons s'interrompt fin 1994 pour laisser place à une suite, Le Miracle de l'amour, lancée en sur TF1. Cette nouvelle sitcom AB met en scène Hélène Girard et ses amis, qui habitent désormais en communauté dans une grande maison. Même si la série ne rencontre pas le même succès que la précédente, elle réunit tout de même autour de 4 millions de téléspectateurs chaque soir.
Le succès d'Hélène Rollès sur scène ne se dément pas, puisqu'elle se produit à Bercy en le temps de six concerts complets, un spectacle dans lequel elle est vêtue d'un costume de métal dessiné par Paco Rabanne. Son entrée sur scène se fait sur le haut d'une immense guitare inclinée vers le public. S'ensuit une tournée du au , en France, Belgique, Suisse et même en Norvège, à Bergen, pays dans lequel elle devient célèbre et où elle obtient également un disque d'or pour Je m'appelle Hélène. Lors de sa prestation sur scène en Belgique en 1995, elle est entartée par le célèbre entarteur de personnalités Noël Godin.
Les premiers signes de fatigue se font sentir lorsqu'Hélène Rollès s'évanouit sur scène pendant son premier concert à Bercy, en 1995. Après cette seconde tournée, elle décide donc de prendre du recul sur sa carrière. Son personnage disparaît progressivement du Miracle de l'amour et n'est pas présent au début des Vacances de l'amour, nouvelle émanation d'Hélène et les Garçons.
La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez Est Morte D'Une Leucémie, figure du MoDem; elle est morte à l'âge de 69 ans
La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez, figure du MoDem, est morte à l'âge de 69 ans
Marielle de Sarnez a été le bras droit de François Bayrou et la première vice-présidente du MoDem. Elle présidait la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
Marielle de Sarnez, députée et ancienne ministre chargée des Affaires européennes, est morte à l'âge de 69 ans, a annoncé mercredi 13 janvier François Bayrou. "Voici le jour en trop. Marielle, si talentueuse et si courageuse, (...) vient de partir. Notre chagrin est immense", a tweeté le président du MoDem.
Marielle de Sarnez, députée et ancienne ministre chargée des Affaires européennes, est morte à l'âge de 69 ans, a annoncé mercredi 13 janvier François Bayrou. "Voici le jour en trop. Marielle, si talentueuse et si courageuse, (...) vient de partir. Notre chagrin est immense", a tweeté le président du MoDem.
L'éphémère ancienne ministre des Affaires européennes, qui souffrait d'une leucémie, est morte à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Elle a joué un rôle essentiel dans la définition d'un MoDem affranchi du clivage droite-gauche. Elle a été le bras droit de François Bayrou et la première vice-présidente du MoDem. En 2007 et 2012, elle a été la directrice de campagne de François Bayrou.
Silhouette longiligne, cheveux blonds, allure décontractée chic - veste, jean et baskets - Marielle de Sarnez a partagé sa vie politique entre Paris et l'Europe. Elue municipale dans la capitale, après avoir fait alliance avec Nathalie Kosciusko-Morizet, elle est aussi députée européenne de 1999 à 2017 et exerce la fonction de secrétaire générale du Parti démocrate européen.
L'alter ego de François Bayrou
Sa nomination en mai 2017 dans le premier gouvernement d'Edouard Philippe comme ministre des affaires européennes aurait dû être le couronnement de sa carrière. Mais elle ne restera en poste qu'un mois et quatre jours. L'ouverture en juin suivant d'une enquête préliminaire du parquet dans l'affaire des emplois présumés fictifs des assistants des députés européens du parti centriste la conduit à démissionner tout comme François Bayrou, éphémère ministre de la Justice.
Investie dans la foulée aux législatives par LREM, elle est élue députée de Paris (11e circonscription) et prend la présidence de la prestigieuse commission des Affaires étrangères de l'Assemblée. En décembre 2019, Mme de Sarnez a été mise en examen comme eurodéputée pour "détournement de fonds publics", pour avoir utilisé son ancienne assistante Karine Aouadj à des tâches personnelles bien qu'elle fut rémunérée sur des fonds européens.
Reconduite en décembre 2020 à la fonction de 1ere vice-présidente du MoDem, elle n'était jamais très loin de son président François Bayrou, et formait avec lui un couple politique assez singulier. "Marielle, c'est mon alter ego. Elle est la personne de ma vie politique dans le jugement de laquelle j'ai le plus confiance. Sa boussole est juste à 95%", disait d'elle en 2017 celui devenu depuis Haut-commissaire au Plan.
Ce n'est pas tout à fait le scénario dont il rêvait et auquel il s'était préparé. Certes, à près de 78 ans, Joe Biden a enfin été élu président. Mais il espérait un raz de marée démocrate qui aurait remisé le trumpisme aux oubliettes, lui aurait donné le contrôle du Sénat et lui aurait permis de lancer de grandes réformes. Au lieu de ça, il se retrouve avec un pays coupé en deux, divisé comme jamais, un Parti démocrate affaibli qui a perdu des voix chez les Noirs et les Latinos, et probablement une situation de cohabitation très inconfortable. En effet, il faudrait que les démocrates s'emparent de deux sièges au Sénat ? scénario hautement improbable ? pour parvenir à une simple égalité à la chambre haute 50-50.
Pour le moment, Joe Biden n'a aucun pouvoir sur ce qui va se passer d'ici à l'investiture le 20 janvier. Est-ce que Donald Trump va concéder sa victoire ? Va-t-il y avoir une passation de pouvoir en douceur ? Donald Trump ne semble guère enclin à laisser la place gracieusement à son successeur. Il a dépêché des armadas d'avocats pour essayer de contester les élections dans une demi-douzaine d'États. Vendredi soir, il a tweeté : « Joe Biden ne devrait pas revendiquer faussement la présidence. Je peux le faire aussi. La bataille juridique commence seulement. » Ensuite, dans les deux mois qui lui restent à la Maison-Blanche Donald Trump pourra agir à peu près comme il l'entend. Il risque d'octroyer des contrats à des proches, d'accorder des grâces à des multiples conseillers sous le coup de la justice, et surtout de faire passer toutes sortes de mesures de dernière minute. Ces derniers temps, par exemple, l'administration Trump a imposé de multiples sanctions contre l'Iran qui rendent plus difficile un retour à des négociations futures.
Un opposant en chef nomme Mitch McConnell
Une fois en place, Joe Biden va devoir gérer une multitude de crises allant de la pandémie de Covid à la récession économique? Surtout, il va être confronté probablement à un Sénat républicain qui va avoir un droit de veto. Il a face à lui l'homme le plus puissant de Washington, Mitch McConnell, le chef de file des républicains. Si l'on en juge par la présidence Obama, ce dernier va faire de l'obstruction systématique bloquant les nominations et toutes les réformes. En 2008, par exemple, alors que le pays était en pleine crise économique, les républicains avaient freiné tant qu'ils pouvaient le plan de relance de Barack Obama l'obligeant à réduire son montant.
Les républicains ont déjà commencé. Après avoir laissé le président Trump creuser le déficit, ils se positionnent en chantres de la rigueur fiscale et freinent des quatre fers pour le nouveau plan de relance.
L'équipe Biden va donc devoir sélectionner des membres de son administration assez modérés pour avoir une chance de plaire à Mitch McConnell et d'être confirmés au Sénat. Ce qui va faire enrager l'aile gauche démocrate. Des Elizabeth Warren ou Bernie Sanders ? jugés beaucoup trop à gauche ? n'ont aucune chance d'être acceptés. Et même Susan Rice, l'ex-conseillère à la Sécurité nationale de Barack Obama pressentie pour prendre la tête du Département d'État risque d'être rejetée, car les républicains lui en veulent pour l'attaque terroriste en Libye contre le consulat américain à Benghazi.
Finis aussi les rêves d'une présidence à la Franklin Roosevelt, le président qui avait profité de la grande crise de 1929 pour instaurer des réformes profondes. Oubliés ses grands projets en matière d'infrastructures, de lutte contre le réchauffement climatique?
Comment va-t-il s'y prendre pour faire voter des hausses d'impôts sur les hauts salaires, réformer la Santé, imposer un congé maternité de douze semaines, et surtout lancer un plan de relance pour sauver l'économie ?
Le seul aspect positif pour les démocrates c'est que Joe Biden et McConnell, qui ont à peu près le même âge, se connaissent et ont forgé des liens sur les bancs du Sénat. McConnell est le seul républicain à avoir assisté à l'enterrement de Beau, le fils de Biden, en 2015. Et il a évité d'attaquer le démocrate sur les affaires douteuses de son autre fils Hunter pendant la campagne. Peut-être vont-ils pouvoir trouver quelques terrains d'entente sur la baisse du prix des médicaments, par exemple, ou sur la nécessité d'injecter de nouvelles aides pour aider l'économie.
Au pire, si les républicains bloquent tout, Joe Biden pourra toujours imiter Donald Trump et agir par décret et nommer des ministres sans l'aval du Sénat. Mais le plus gros blocage risque de venir de la branche judiciaire qui décide in fine dans ce pays de toutes les réformes. Plus de 220 juges conservateurs ont été nommés à des cours d'appel sous Donald Trump. Et la Cour suprême est dominée aujourd'hui largement par six juges conservateurs contre trois démocrates. Dans son discours vendredi, Joe Biden a appelé à un retour à la civilité en politique. « Il est temps que notre nation se rassemble et se réconcilie. Ça ne va pas être facile mais nous devons essayer. »
Communautarisme, insécurité : Bernard Cazeneuve s’inquiète pour la France
L’ancien ministre de l’Intérieur a accordé une longue interview au Parisien. Bernard Cazeneuve est revenu sur la crise qu’a provoqué l’attentat de Charlie Hebdo. Il a aussi confié que la société a empiré depuis 2011…
Alors que le procès historique sur les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et de Montrouge commencera mercredi prochain, Bernard Cazeneuve est revenu sur cette crise qui a frappé le pays en 2015. Cet ancien ministre de l’Intérieur a accordé une interview au Parisien ce dimanche 30 août. Il a par ailleurs confié son point de vue concernant l’insécurité qui règne en France. Selon lui, « la violence s'est nouée au cœur de la société, la culture de la confrontation a prospéré, les fractures sont plus profondes désormais qu'à l'époque, le communautarisme a progressé et l'esprit républicain s'est affaissé ». Bernard Cazeneuve s’est dit préoccupé par « tout ce qui contribue à ruiner la confiance » des Français.
Les réseaux sociaux, cause de tous les maux ?
Le membre du Parti socialiste a délimité la principale cause de ces problèmes grandissants dans la société française : les réseaux sociaux. D’après lui, ils seraient devenus « le vecteur d'expression de toutes les pulsions et parfois des instincts les plus vils ». Il a poursuivi dans Le Parisien : « On peut y insulter son prochain à chaque instant, y détruire des réputations ou des personnes, avec le sentiment narcissique d'avoir administré une correction, ou pire encore d'avoir contribué à une révolution utile. » Bernard Cazeneuve en a profité pour critiquer l’usage de ces plateformes par les hommes et femmes politiques : « Nombreux sont ceux qui se sont emparés des réseaux sociaux pour en faire un outil de communication où l'outrance domine et où, à longueur de journée, les phrases les plus brèves sont débitées, au service des idées les plus courtes. »
Mais Bernard Cazeneuve est particulièrement inquiet des politiques qui comparent les policiers à des « barbares ». « Quand certains soutiennent que le racisme est dans l'ADN de la police, ils sapent l'autorité de l'Etat et la nécessaire confiance dans les institutions », a-t-il ajouté. Il redouterait même « des risques d'embrasement et la possibilité de continuer à faire Nation autour du Pacte républicain ». En effet, l’ex-ministre a glissé au quotidien que le rapport entre la police et la population s’est « incontestablement » abîmé. Il a développé : « Il faut d'abord être intraitable quant au respect par la police des principes déontologiques auxquels elle doit se conformer et sanctionner sévèrement tous les policiers qui manquent à leurs obligations. » Bernard Cazeneuve a d’ailleurs trouvé que l’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, était souvent « derrière » les forces de l’ordre alors qu’il devrait, selon lui, les diriger, leur « montrer la direction et le chemin ».
Enfin, Bernard Cazeneuve n’a pas détourné les yeux concernant la montée du communautarisme qui s’apparente à un « affaissement de la pensée républicaine ». Il a rappelé que « l'adhésion à des valeurs communes, par-delà les appartenances et les croyances de chacun », a permis au pays de faire Nation. Sa remise en cause serait d’ailleurs « un poison lent et funeste », a-t-il affirmé, pointant du doigt « ceux qui l'ont oublié notamment au sein de la gauche ». Sa propre famille politique.
Facebook pourrait interdire les publicités politiques avant la présidentielle US, selon Bloomberg
(Reuters) - Facebook envisage d'interdire les publicités à caractère politique sur ses réseaux sociaux avant la tenue de l'élection présidentielle américaine en novembre, rapporte vendredi Bloomberg, citant une source proche du dossier.
Cette possible interdiction est toujours en discussion et n'a pas encore été finalisée, ajoute l'agence.
Un porte-parole de Facebook a indiqué que le groupe ne souhaitait pas faire de commentaires.
Le groupe de réseaux sociaux, qui détient Instagram et Whatsapp, fait l'objet de critiques répétées sur sa gestion des publicités à caractère politique et est accusé d'être un vecteur de propagation des "fake news".
L'an dernier, son concurrent Twitter a interdit les publicités à caractère politique mais Facebook s'est refusé à faire de même, disant ne pas vouloir étouffer le discours politique.
L'équipe de campagne de Joe Biden, qui brigue la présidence des Etats-Unis pour le camp démocrate, n'était pas joignable dans l'immédiat pour un commentaire.
Le mois dernier, l'ancien vice-président des Etats-Unis avait publié une lettre ouverte au directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, pour l'inviter à instaurer un système de vérification des informations dans les publicités politiques qui seront diffusées au cours des deux semaines précédant l'élection du 3 novembre.
L'équipe de campagne du président républicain Donald Trump n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaires.
(Neha Malara et Elizabeth Culliford, Blandine Hénault pour la version française)