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Chris Bénazeth Guillamon
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Chris Bénazeth Guillamon
Lors d’une manifestation pour demander la démission de Christophe Girard, adjoint à la culture d’Anne Hidalgo, jeudi, des manifestantes et des manifestants ont qualifié l’Hôtel de Ville de « pedoland »
JUSTICE - Lors d’une manifestation pour demander la démission de Christophe Girard, adjoint à la culture d’Anne Hidalgo, jeudi, des manifestantes et des manifestants ont qualifié l’Hôtel de Ville de « pedoland »
La situation s’enlise à la mairie et la majorité d’Anne Hidalgo se fissure après la démission de son adjoint, Christophe Girard avec en toile de fond, désormais, un volet judiciaire. La maire de Paris a décidé ce vendredi de saisir la justice pour « les graves injures publiques » prononcées contre la mairie, au lendemain d’une manifestation qualifiant l’Hôtel de Ville de « pedoland », a-t-elle annoncé dans un communiqué. Elle a également fait savoir que les deux élues à l'origine du rassemblement étaient désormais « en dehors de la majorité municipale ».
Christophe Girard, adjoint à la Culture à la maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé avoir décidé de remettre sa démission jeudi, après des attaques d’élus écologistes à la suite de son audition en mars dans l’enquête « pour viols sur mineurs » visant Gabriel Matzneff.
« Ça suffit ! Hier, des propos indignes ont été proférés, des banderoles infamantes ont été brandies. Tout cela porte atteinte à nos valeurs », dénonce Anne Hidalgo dans ce communiqué. « Je ne laisserai rien passer. Il en va du respect des principes fondamentaux qui soutiennent notre vie démocratique, du respect du droit et, au fond, de la solidité du pacte qui fonde nos institutions, ajoute-t-elle. Je déférerai devant les tribunaux les graves injures publiques qui ont été dirigées contre la mairie de Paris. »
Par ailleurs, la maire de Paris « prend acte du fait que les deux élues siégeant dans le groupe des Verts au Conseil de Paris », en l’occurrence Raphaëlle Rémy-Leleu et Alice Coffin, toutes deux militantes féministes et nouvelles élues, à l’origine de ce rassemblement jeudi, « se placent ainsi d’elles-mêmes en dehors de la majorité municipale ».
Ce vendredi lors du Conseil de Paris, la préfet de police Didier Lallement a souhaité exprimer en séance un « salut républicain » à l’adresse de Christophe Girard déclenchant des applaudissements nourris dans les rangs. Anne Hidalgo s’est d’ailleurs levée pour rendre hommage à son ex-adjoint. L'élue EELV du 12e arrondissement, Alice Coffin, n’a de son côté, cessé de crier « La honte, la honte, la honte ».
Désormais, selon un communiste à l’AFP, « la question qui se pose c’est sur qui Anne Hidalgo peut compter au sein des écologistes ? ». Pour David Belliard, adjoint aux transports d’Anne Hidalgo et candidat EELV à la mairie de Paris, la participation d’EELV à la majorité ne fait pas de doute : « Il n’y a pas pour nous de sujet particulier, on continue à travailler » et « à [en] faire partie ».
Vidéo: Statut du parquet: Macron s'est engagé à une révision constitutionnelle, affirme Dupond-Moretti (AFP)
Alors qu’il discutait par texto avec Emmanuel Macron à propos du prochain ministre de l’Ecologie, le ministre des Affaire étrangères s’est trompé de destinataire.
Un chef de la diplomatie pas si diplomate… Le Canard enchaîné révèl
e que le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a contacté de son propre chef Ségolène Royal, début juillet, afin de la sonder pour un poste de ministre de l’Ecologie. Après cet appel, le chef de la diplomatie française a contacté Emmanuel Macron par SMS, pour lui rendre compte. Seulement, au cours de cet échange, il s’est trompé de destinataire et a envoyé un message peu flatteur à l’ex-candidate socialiste à l’élection présidentielle…
Tout a commencé par un texte qu’Emmanuel Macron a adressé à certains de ses proches pour leur demander des idées de femmes de gauche pour le poste de ministre de l’Ecologie, explique le palmipède. Jean-Yves Le Drian a alors pris l’initiative d’appeler Ségolène Royal, pour la sonder, et cette dernière lui a dit que sa présence au gouvernement « n’aurait de sens que pour une politique plus sociale, plus écologiste, plus démocratique ». Le ministre a ensuite rendu compte au président de la République, qui lui a répondu : « Je ne sens pas du tout le truc », avant d’ajouter : « Et puis, il y a Pompili ». Jean-Yves Le Drian a alors répondu : « Pompili très bien, c’est quand même mieux que l’autre folle de Ségo ». Sauf que ce SMS n’a pas été envoyé au chef de l’Etat mais à… Ségolène Royal.
D’après Le Canard enchaîné, l’intéressée ne s’est pas démontée, et a envoyé un texto à Emmanuel Macron : « J’ai reçu un appel de Jean-Yves Le Drian pour avoir un contact avec toi. Tu m’appelles quand tu veux ». Sans réponse, Ségolène Royal annonce dès le lendemain, sur BFMTV, avoir été contactée « par un proche du président ». L’Elysée dément, mais finit par rectifier, en admettant « des contacts avec des membres de la majorité mais pas avec le président ni ses proches collaborateurs ».
L’affaire ira devant la justice : la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé ce vendredi 24 juillet porter plainte pour « les graves injures publiques » prononcées contre la mairie, au lendemain d’une manifestation désignant l’Hôtel de Ville comme « Pedoland » qui a conduit son adjoint Christophe Girard à démissionner.
« Je déférerai devant les tribunaux les graves injures publiques qui ont été dirigées contre la mairie de Paris », a déclaré Anne Hidalgo dans un communiqué. Elle confirme ainsi les annonces de son adjoint Emmanuel Grégoire sur France Info le matin même.
« Des propos indignes ont été proférés, des banderoles infamantes ont été brandies. Tout cela porte atteinte à nos valeurs », dénonce Anne Hidalgo. La maire de Paris « prend acte du fait que les deux élues siégeant dans le groupe des Verts au Conseil de Paris se placent ainsi d’elles-mêmes en dehors de la majorité municipale », en référence à Raphaëlle Rémy-Leleu et Alice Coffin, toutes deux militantes féministes et élues, à l’origine du rassemblement qui a eu lieu jeudi.
Philippe Sollers : « Le cas Matzneff est du plus grand intérêt »
Jeudi 23 juillet, alors que se tenait le premier conseil de Paris de la mandature, une trentaine d’élus et activistes féministes se sont rassemblés sur le parvis de l’Hôtel de Ville en demandant la suspension de l’adjoint, entendu en mars dans l’enquête sur l’affaire Matzneff, et sorti libre de son audition.
Aux mains des manifestants, des pancartes et une banderole ont été jugées « choquantes » par de nombreux élus de la majorité et de l’opposition et qui ont entraîné la démission de Christophe Girard.
Gabriel Matzneff, ce paria très aimé qui fait l’apologie de la pédophilie
Ce vendredi, Christophe Girard était de retour sur les bancs de l’hémicycle en simple conseiller de Paris, lorsque de façon inattendue, le préfet de police Didier Lallement lui a adressé son soutien : « Je veux adresser juste un salut républicain à Monsieur Christophe Girard, qui nous a donné hier, m’a donné, une grande leçon de dignité. Je veux saluer l’homme ».
L’hémicycle s’est embrasé, les applaudissements des élus dans les rangs socialistes, communistes, et même dans l’opposition, ont fusé tandis que l’élue Alice Coffin fulminait, leur adressant un mot : « La honte, la honte, la honte ! ».
Je viens d’exploser en plein Conseil de Paris.A la demande du préfet Lallement quasi toute l’assemblée s’est levée… https://t.co/LjEa3LmwC6
—alicecoffin(@Alice Coffin)
La veille, dans les couloirs de l’Hôtel de Ville, elle et Raphaëlle Rémy-Leleu ne cachaient pas leur joie après la démission de Christophe Girard, promettant : « au tour de Darmanin maintenant ! ».
La nouvelle équipe gouvernementale se retrouve samedi 11 juillet. Le Premier ministre permet à ses ministres d’élargir leur cabinet, selon Europe 1, rompant avec l’action du président Emmanuel Macron qui avait imposé en 2017 une réduction des effectifs. Jean Castex abandonne donc la limite de dix collaborateurs par ministère et il devrait l’annoncer demain lors du séminaire gouvernemental.
La nouvelle a été accueillie comme un soulagement. Un conseiller se confie à la radio : "ça fera du bien". Un autre affirme qu’il y a "tellement de sujets à traiter… Pendant la crise du coronavirus, on a bossé jour et nuit". Un membre de l’Elysée glisse même que "c’était nécessaire. Il y a des cabinets en souffrance". Il pourrait y avoir 15 collaborateurs par ministère, moins pour les ministres délégués et les secrétaires d’Etat, poursuit Europe 1.
En 2017, Emmanuel Macron souhaitait réduire les coûts et pensait que les directeurs des grandes administrations joueraient un rôle de conseillers techniques, ce qui n’aurait jamais été le cas. L’objectif du Premier ministre est de gagner en efficacité ou encore de se projeter sur les prochaines échéances soit 2022. Selon un macroniste, "à la fin du quinquennat, il faut des conseillers plus politiques".
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Par ailleurs, les ministres joueraient des coudes pour se voir attribuer les grandes administrations de l’Etat, selon Le Parisien. Le secrétariat général du gouvernement (SGG) rendra publics les décrets d’attribution : Barbara Pompili se verra attribuer par exemple la cause animale, prérogative exclusive du ministère de la Transition écologique alors que le dossier était partagé avant avec le ministère de l’Agriculture.
Les cérémonies du 14 juillet vont être bouleversées, cette année, par le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19. Si le traditionnel feu d'artifice est maintenu sans public à Paris, plusieurs villes ont décidé d'annuler les festivités.
La fête nationale va avoir une saveur particulière cette année, en raison de la crainte d'une résurgence du coronavirus. Les traditionnels défilés et autres feux d'artifice normalement prévus le 14 juillet vont se trouver bouleversés par le respect des gestes barrières et autres mesures de distanciation.
Une cérémonie militaire est prévue sur la place de la Concorde à Paris. Elle comprendra un hommage aux soignants et à la société civile, dont 1400 représentants invités dans les tribunes, a indiqué l'Elysée. Les soignants ne défileront pas, mais la cérémonie comprendra un "tableau d'hommage" aux professionnels de santé.
Seront notamment invités les familles de soignants ayant perdu la vie durant l'épidémie, des soignants de toutes les régions, ainsi que des représentants de métiers très sollicités pendant l'épidémie (enseignants, caissiers, agents funéraires, policiers, gendarmes, pompiers, agents de collectivités locales, personnels ayant travaillé à la fabrication de biens liés à la crise, comme les tests et les masques), sans oublier des soignants des armées de l'opération Résilience.
Cette année, il n'y aura pas à Paris de blindés ni des troupes à pied descendant les Champs-Elysées, mais comme chaque année, en revanche, une cinquantaine d'avions et une vingtaine d'hélicoptères défileront dans les airs, dont l'emblématique Patrouille de France.
L'événement, qui rassemble d'habitude une foule compacte tout le long de l'avenue des Champs-Elysées pour voir défiler plus de 4000 militaires, ne sera pas ouvert au public, mais uniquement retransmis à la télévision.
La cérémonie sera réduite à 4500 personnes, dans le respect des règles de distanciation physique, dont 2500 participants et 2000 invités en tribune, principalement 1400 soignants et représentants de la société civile.
Les gros pétards et feux d'artifice sont interdits dans l'agglomération parisienne. La préfecture de police a pris un arrêté pour interdire la vente et la détention d'articles pyrotechniques et d'artifices entre le 4 et le 15 juillet.
Le spectacle prendra bel et bien place sur le Champ-de-Mars mais les rassemblements au pied de la tour Eiffel seront interdits. La mairie de Paris a appellé les Parisiens, ce vendredi sur BFMTV, à admirer le feu d'artifice depuis chez eux, ou à le regarder à la télévision. Pour la première fois, le spectacle sera diffusé en direct sur France Télévisions.
Dans un arrêt rendu le 6 juillet dernier, le Conseil d'État a maintenu l'interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes, celle-ci restant "justifiée au regard de la situation sanitaire à ce jour".
Plusieurs villes ont pris la décision d'annuler leurs animations du 14 juillet par crainte d'une résurgence brusque de l'épidémie. À Lille, Saint-Etienne, Cherbourg, Deauville, Etretat, Rambouillet ou encore Carpentras, les mairies ont préféré annuler le traditionnel feu d'artifice, par crainte de ne pas réussir à faire respecter les mesures de distanciation.
À Lille, la cérémonie aura lieu sur le parvis de la place de la République à partir de 11 heures. Mais règles sanitaires obligent, une célébration statique remplacera le traditionnel défilé qui a d'ordinaire lieu le jour de la fête nationale.
Dans certaines communes, d'autres animations comme le bal des pompiers sont annulées. À Paris notamment, les casernes de pompiers n'organiseront pas cette année leurs traditionnels bals populaires.
Emmanuel Macron s'exprimera le jour de la fête nationale, "probablement dans le cadre d'un entretien à la télévision", avait indiqué son entourage au début du mois, renouant avec une tradition présidentielle qu'il avait supprimée. Le chef de l'Etat compte préciser les grandes lignes de sa politique, une semaine après le remaniement.
Les tarifs réglementés de l'électricité devraient augmenter de 1,55% au 1er août. Le régulateur de l'énergie (CRE) l'a proposé au gouvernement, qui doit entériner cette hausse, aprés celle de 2,4% en février.
Près de 24 millions d'abonnés résidentiels (les particuliers) sont encore dépendants des tarifs réglementés de l'électricité, fixés par l'État sur proposition du régulateur, la CRE (Commission de régulation de l'énergie).
Celle-ci a proposé aux ministres chargés de l'énergie et de l'économie une hausse des tarifs réglementés de vente d'électricité de 1,55% TTC au 1er août 2020 "qui prend en compte l'évolution annuelle des tarifs des réseaux publics de transport et de distribution d'électricité".
Cette évolution en France continentale est de 1,54% pour les tarifs "bleus" résidentiels et de 1,58% pour les professionnels, détaille la CRE dans une délibération. Il appartient donc désormais à la ministre de la Transition écologique et solidaire Barbara Pompili et au ministre de l'Economie Bruno Le Maire d'entériner cette proposition de hausse de tarifs sous trois mois.
L'an dernier, les tarifs de l'électricité avaient connu une hausse historique de 5,9% au 1er juin puis de 1,23% en août. Cette année, ils avaient encore augmenté de 2,4% en février.
Ces tarifs réglementés de vente (TRV) fixés par l'Etat sont commercialisés uniquement par l'opérateur historique EDF ainsi que par les entreprises locales de distribution dans certaines villes. Fin 2019, la France comptait 23,9 millions de sites résidentiels aux tarifs réglementés, soit une large majorité. Un peu plus de 9 millions souscrivaient aux offres de marché, dont les tarifs sont fixés librement par les fournisseurs.
Encore de possibles restrictions des déplacements, mais fin de la trêve hivernale, de l'encadrement des prix des gels et masques et encore retour de la carence en cas d'arrêt maladie: c'est la fin de l'état d'urgence sanitaire vendredi soir, mais pas un retour complet à la normale.
Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".
Entré en vigueur le 24 mars face à l'épidémie de coronavirus, l'état d'urgence sanitaire, qui permet de restreindre certaines libertés publiques, s'achève à minuit. Mais de possibles restrictions sont possibles jusqu'à l'automne, prévoit la loi de sortie de l'état d'urgence publiée vendredi au Journal officiel. Les oppositions critiquent un prolongement en "trompe l'oeil" de ce régime d'exception.
Cas particulier: l'état d'urgence est prolongé jusqu'au 30 octobre en Guyane et à Mayotte, où le virus circule encore activement.
- Restrictions de déplacements
Le gouvernement pourra réglementer et même interdire, là où le virus est actif, la circulation des personnes et des véhicules ainsi que l'accès aux transports en commun. Les déplacements "strictement indispensables aux besoins familiaux, professionnels et de santé" doivent rester permis.
Il sera possible d'imposer aux personnes prenant l'avion à destination ou en provenance du territoire métropolitain ou d'outre-mer de présenter le résultat d'un test virologique. M. Véran a indiqué travailler à la mise en place dans les aéroports "où ce sera possible" de tests salivaires pour les voyageurs arrivant de pays à risque.
Le Conseil constitutionnel a précisé jeudi qu'il ne sera pas possible d'interdire de sortir de chez soi ou des alentours, autrement dit de confiner la population, même localement. S'il fallait décider un nouveau confinement strict, tel celui mis en place à partir du 17 mars, le gouvernement devrait de nouveau décréter un état d'urgence sanitaire.
- Rassemblements, stades, discothèques...
Le gouvernement pourra encore encadrer les rassemblements et fermer provisoirement des établissements et lieux de réunion. Les discothèques notamment restent closes à ce stade mais espèrent rouvrir avant septembre, même sans piste de danse.
Le gouvernement a autorisé la réouverture des stades à partir de samedi, avec une jauge maximale de 5.000 spectateurs... que plusieurs dirigeants sportifs veulent déjà rehausser.
- Gels et masques
L'encadrement des prix de vente des gels hydroalcooliques et des masques chirurgicaux à usage unique prend fin vendredi soir.
- Sortie de la trêve hivernale
C'est la fin du sursis pour des milliers de foyers modestes menacés d'expulsion. Mais le gouvernement assure que les expulsions locatives ne pourront pas avoir lieu "sans possibilité de relogement". Les propriétaires pourront solliciter l'indemnisation de l'État quand les procédures d'expulsion n'auront pas été exécutées.
- Retour de la carence
Les jours de carence en début d'arrêt maladie avaient été suspendus durant l'état d'urgence sanitaire, permettant une rémunération durant ces jours-là, quel que soit le motif.
A partir de samedi, les agents publics ne bénéficieront du maintien de leur rémunération qu'à partir du deuxième jour d'arrêt de travail. Ce délai s'étend au quatrième jour dans le privé, même si l'employeur prend généralement l'ensemble en charge du fait d'accords d'entreprise ou de branche.
- Chômage partiel
Les règles ne changent pas à nouveau, le chômage partiel classique continue de pouvoir s'appliquer. S'ajoute depuis le 1er juillet, sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche, un système de chômage partiel de longue durée, qui autorise une réduction du temps de travail maximale de 40%, le salarié touchant 84% de son salaire net et l'entreprise étant partiellement aidée par l'Etat.
- Heures supplémentaires
Les heures supplémentaires effectuées par les salariés depuis le 16 mars étaient exonérées d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales dans la limite de 7.500 euros par an: retour au plafond de 5.000 euros.
- Entreprises
La possibilité légale de "reporter ou d'étaler le paiement des loyers" ou certaines factures (eau, électricité...) pour les très petites entreprises "dont l'activité est affectée par la propagation de l'épidémie" se termine. Mais le gouvernement a prévu un nouvel arsenal pour aider les entreprises au fil des budgets de crise.