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  • Finies les économies ? Les ministres devraient pouvoir élargir leur cabinet

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    Finies les économies ? Les ministres devraient pouvoir élargir leur cabinet

    Jean Castex permet aux ministres d’augmenter le nombre de leurs collaborateurs. Le Premier ministre revient aux habitudes d’avant 2017.

    La nouvelle équipe gouvernementale se retrouve samedi 11 juillet. Le Premier ministre permet à ses ministres d’élargir leur cabinet, selon Europe 1, rompant avec l’action du président Emmanuel Macron qui avait imposé en 2017 une réduction des effectifs. Jean Castex abandonne donc la limite de dix collaborateurs par ministère et il devrait l’annoncer demain lors du séminaire gouvernemental.

    La nouvelle a été accueillie comme un soulagement. Un conseiller se confie à la radio : "ça fera du bien". Un autre affirme qu’il y a "tellement de sujets à traiter… Pendant la crise du coronavirus, on a bossé jour et nuit". Un membre de l’Elysée glisse même que "c’était nécessaire. Il y a des cabinets en souffrance". Il pourrait y avoir 15 collaborateurs par ministère, moins pour les ministres délégués et les secrétaires d’Etat, poursuit Europe 1.

    En 2017, Emmanuel Macron souhaitait réduire les coûts et pensait que les directeurs des grandes administrations joueraient un rôle de conseillers techniques, ce qui n’aurait jamais été le cas. L’objectif du Premier ministre est de gagner en efficacité ou encore de se projeter sur les prochaines échéances soit 2022. Selon un macroniste, "à la fin du quinquennat, il faut des conseillers plus politiques".

    >> A lire aussi -Eric Dupond-Moretti et Roselyne Bachelot entrent au gouvernement

    La cause animale pour Barbara Pompili

    Par ailleurs, les ministres joueraient des coudes pour se voir attribuer les grandes administrations de l’Etat, selon Le Parisien. Le secrétariat général du gouvernement (SGG) rendra publics les décrets d’attribution : Barbara Pompili se verra attribuer par exemple la cause animale, prérogative exclusive du ministère de la Transition écologique alors que le dossier était partagé avant avec le ministère de l’Agriculture.

  • À quoi va ressembler la fête du 14 juillet cette année?

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    © GEOFFROY VAN DER HASSELT Le feu d'artifice du 14 juillet 2019 à Paris

    À quoi va ressembler la fête du 14 juillet cette année?

    Les cérémonies du 14 juillet vont être bouleversées, cette année, par le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19. Si le traditionnel feu d'artifice est maintenu sans public à Paris, plusieurs villes ont décidé d'annuler les festivités.

    La fête nationale va avoir une saveur particulière cette année, en raison de la crainte d'une résurgence du coronavirus. Les traditionnels défilés et autres feux d'artifice normalement prévus le 14 juillet vont se trouver bouleversés par le respect des gestes barrières et autres mesures de distanciation.

    Un hommage aux soignants place de la Concorde à Paris

    Une cérémonie militaire est prévue sur la place de la Concorde à Paris. Elle comprendra un hommage aux soignants et à la société civile, dont 1400 représentants invités dans les tribunes, a indiqué l'Elysée. Les soignants ne défileront pas, mais la cérémonie comprendra un "tableau d'hommage" aux professionnels de santé.

    Seront notamment invités les familles de soignants ayant perdu la vie durant l'épidémie, des soignants de toutes les régions, ainsi que des représentants de métiers très sollicités pendant l'épidémie (enseignants, caissiers, agents funéraires, policiers, gendarmes, pompiers, agents de collectivités locales, personnels ayant travaillé à la fabrication de biens liés à la crise, comme les tests et les masques), sans oublier des soignants des armées de l'opération Résilience.

    A Paris, une cérémonie en comité réduit

    Cette année, il n'y aura pas à Paris de blindés ni des troupes à pied descendant les Champs-Elysées, mais comme chaque année, en revanche, une cinquantaine d'avions et une vingtaine d'hélicoptères défileront dans les airs, dont l'emblématique Patrouille de France.

    L'événement, qui rassemble d'habitude une foule compacte tout le long de l'avenue des Champs-Elysées pour voir défiler plus de 4000 militaires, ne sera pas ouvert au public, mais uniquement retransmis à la télévision.

    La cérémonie sera réduite à 4500 personnes, dans le respect des règles de distanciation physique, dont 2500 participants et 2000 invités en tribune, principalement 1400 soignants et représentants de la société civile.

    Les gros pétards et feux d'artifice sont interdits dans l'agglomération parisienne. La préfecture de police a pris un arrêté pour interdire la vente et la détention d'articles pyrotechniques et d'artifices entre le 4 et le 15 juillet.

    Le feu d'artifice à la tour Eiffel maintenu, mais sans public

    Le spectacle prendra bel et bien place sur le Champ-de-Mars mais les rassemblements au pied de la tour Eiffel seront interdits. La mairie de Paris a appellé les Parisiens, ce vendredi sur BFMTV, à admirer le feu d'artifice depuis chez eux, ou à le regarder à la télévision. Pour la première fois, le spectacle sera diffusé en direct sur France Télévisions.

    Dans un arrêt rendu le 6 juillet dernier, le Conseil d'État a maintenu l'interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes, celle-ci restant "justifiée au regard de la situation sanitaire à ce jour".

    De nombreuses festivités annulées dans le reste de la France

    Plusieurs villes ont pris la décision d'annuler leurs animations du 14 juillet par crainte d'une résurgence brusque de l'épidémie. À Lille, Saint-Etienne, Cherbourg, Deauville, Etretat, Rambouillet ou encore Carpentras, les mairies ont préféré annuler le traditionnel feu d'artifice, par crainte de ne pas réussir à faire respecter les mesures de distanciation.

    À Lille, la cérémonie aura lieu sur le parvis de la place de la République à partir de 11 heures. Mais règles sanitaires obligent, une célébration statique remplacera le traditionnel défilé qui a d'ordinaire lieu le jour de la fête nationale.

    Dans certaines communes, d'autres animations comme le bal des pompiers sont annulées. À Paris notamment, les casernes de pompiers n'organiseront pas cette année leurs traditionnels bals populaires.

    Une allocution présidentielle prévue

    Emmanuel Macron s'exprimera le jour de la fête nationale, "probablement dans le cadre d'un entretien à la télévision", avait indiqué son entourage au début du mois, renouant avec une tradition présidentielle qu'il avait supprimée. Le chef de l'Etat compte préciser les grandes lignes de sa politique, une semaine après le remaniement.

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  • Électricité: vers une hausse de 1,55% des tarifs réglementés

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    Les tarifs réglementés de l'électricité devraient augmenter de 1,55% au 1er août. Le régulateur de l'énergie (CRE) l'a proposé au gouvernement, qui doit entériner cette hausse, aprés celle de 2,4% en février.

    Près de 24 millions d'abonnés résidentiels (les particuliers) sont encore dépendants des tarifs réglementés de l'électricité, fixés par l'État sur proposition du régulateur, la CRE (Commission de régulation de l'énergie).

    Celle-ci a proposé aux ministres chargés de l'énergie et de l'économie une hausse des tarifs réglementés de vente d'électricité de 1,55% TTC au 1er août 2020 "qui prend en compte l'évolution annuelle des tarifs des réseaux publics de transport et de distribution d'électricité".

    Deux ministres sont concernés par la validation

    Cette évolution en France continentale est de 1,54% pour les tarifs "bleus" résidentiels et de 1,58% pour les professionnels, détaille la CRE dans une délibération. Il appartient donc désormais à la ministre de la Transition écologique et solidaire Barbara Pompili et au ministre de l'Economie Bruno Le Maire d'entériner cette proposition de hausse de tarifs sous trois mois.

    En 2019, les tarifs ont connu deux hausses successives

    L'an dernier, les tarifs de l'électricité avaient connu une hausse historique de 5,9% au 1er juin puis de 1,23% en août. Cette année, ils avaient encore augmenté de 2,4% en février.

    Ces tarifs réglementés de vente (TRV) fixés par l'Etat sont commercialisés uniquement par l'opérateur historique EDF ainsi que par les entreprises locales de distribution dans certaines villes. Fin 2019, la France comptait 23,9 millions de sites résidentiels aux tarifs réglementés, soit une large majorité. Un peu plus de 9 millions souscrivaient aux offres de marché, dont les tarifs sont fixés librement par les fournisseurs.

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  • Ce qui change avec la fin de l'état d'urgence sanitaire

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    Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".

    Encore de possibles restrictions des déplacements, mais fin de la trêve hivernale, de l'encadrement des prix des gels et masques et encore retour de la carence en cas d'arrêt maladie: c'est la fin de l'état d'urgence sanitaire vendredi soir, mais pas un retour complet à la normale.

    Le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a observé un "relâchement dans les comportements" visant à limiter la transmission du Covid-19, a encore appelé vendredi les Français à la "vigilance au quotidien".

    Entré en vigueur le 24 mars face à l'épidémie de coronavirus, l'état d'urgence sanitaire, qui permet de restreindre certaines libertés publiques, s'achève à minuit. Mais de possibles restrictions sont possibles jusqu'à l'automne, prévoit la loi de sortie de l'état d'urgence publiée vendredi au Journal officiel. Les oppositions critiquent un prolongement en "trompe l'oeil" de ce régime d'exception.

    Cas particulier: l'état d'urgence est prolongé jusqu'au 30 octobre en Guyane et à Mayotte, où le virus circule encore activement.

    - Restrictions de déplacements

    Le gouvernement pourra réglementer et même interdire, là où le virus est actif, la circulation des personnes et des véhicules ainsi que l'accès aux transports en commun. Les déplacements "strictement indispensables aux besoins familiaux, professionnels et de santé" doivent rester permis.

    Il sera possible d'imposer aux personnes prenant l'avion à destination ou en provenance du territoire métropolitain ou d'outre-mer de présenter le résultat d'un test virologique. M. Véran a indiqué travailler à la mise en place dans les aéroports "où ce sera possible" de tests salivaires pour les voyageurs arrivant de pays à risque.

    Le Conseil constitutionnel a précisé jeudi qu'il ne sera pas possible d'interdire de sortir de chez soi ou des alentours, autrement dit de confiner la population, même localement. S'il fallait décider un nouveau confinement strict, tel celui mis en place à partir du 17 mars, le gouvernement devrait de nouveau décréter un état d'urgence sanitaire.

    - Rassemblements, stades, discothèques...

    Le gouvernement pourra encore encadrer les rassemblements et fermer provisoirement des établissements et lieux de réunion. Les discothèques notamment restent closes à ce stade mais espèrent rouvrir avant septembre, même sans piste de danse.

    Le gouvernement a autorisé la réouverture des stades à partir de samedi, avec une jauge maximale de 5.000 spectateurs... que plusieurs dirigeants sportifs veulent déjà rehausser.

    - Gels et masques

    L'encadrement des prix de vente des gels hydroalcooliques et des masques chirurgicaux à usage unique prend fin vendredi soir.

    - Sortie de la trêve hivernale

    C'est la fin du sursis pour des milliers de foyers modestes menacés d'expulsion. Mais le gouvernement assure que les expulsions locatives ne pourront pas avoir lieu "sans possibilité de relogement". Les propriétaires pourront solliciter l'indemnisation de l'État quand les procédures d'expulsion n'auront pas été exécutées.

    - Retour de la carence

    Les jours de carence en début d'arrêt maladie avaient été suspendus durant l'état d'urgence sanitaire, permettant une rémunération durant ces jours-là, quel que soit le motif.

    A partir de samedi, les agents publics ne bénéficieront du maintien de leur rémunération qu'à partir du deuxième jour d'arrêt de travail. Ce délai s'étend au quatrième jour dans le privé, même si l'employeur prend généralement l'ensemble en charge du fait d'accords d'entreprise ou de branche.

    - Chômage partiel

    Les règles ne changent pas à nouveau, le chômage partiel classique continue de pouvoir s'appliquer. S'ajoute depuis le 1er juillet, sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche, un système de chômage partiel de longue durée, qui autorise une réduction du temps de travail maximale de 40%, le salarié touchant 84% de son salaire net et l'entreprise étant partiellement aidée par l'Etat.

    - Heures supplémentaires

    Les heures supplémentaires effectuées par les salariés depuis le 16 mars étaient exonérées d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales dans la limite de 7.500 euros par an: retour au plafond de 5.000 euros.

    - Entreprises

    La possibilité légale de "reporter ou d'étaler le paiement des loyers" ou certaines factures (eau, électricité...) pour les très petites entreprises "dont l'activité est affectée par la propagation de l'épidémie" se termine. Mais le gouvernement a prévu un nouvel arsenal pour aider les entreprises au fil des budgets de crise.

  • Premier jour mouvementé pour Gérald Darmanin le nouveau Ministre de l’Intérieur

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    POLEMIQUES - Des tweets de 2012 et 2013 sur l’opposition du ministre au mariage entre personnes du même sexe, ont refait surface après sa nomination

     

    La nomination de Gérald Darmanin place Beauvau continue de faire polémique. Pour sa première journée sous sa nouvelle casquette à l’Intérieur, l’actuel maire de Tourcoing a dû affronter mardi la colère de féministes qui appellent à la démission du ministre visé par une plainte pour viol. Cependant si Emmanuel Macron et Jean Castex s’attendaient à cette opposition en le choisissant, la surprise est venue d’anciens tweets de Gérald Darmanin sur le mariage entre des personnes du même sexe qui ont refait surface ouvrant des critiques sur un autre front.

    Une action des féministes lors de la passation de pouvoirs

    La journée de mardi a donc été ponctuée d’actions coup de poing, qui ont occulté le premier déplacement du ministre dans un commissariat aux Mureaux (Yvelines), en hommage aux deux fonctionnaires de police tués en 2016 à leur domicile de Magnanville. La première action s’est déroulée lors de la passation de pouvoirs quand une vingtaine de féministes ont tenté d’approcher des grilles du ministère, avant d’être stoppées par les forces de l’ordre. Scandant « Darmanin démission » et « Darmanin violeur », elles ont brandi des pancartes indiquant : « Darmanin à l’Intérieur, vous vous torchez avec nos plaintes ».

    Ensuite devant l’Elysée où se tenait le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, ce sont trois militantes Femen qui ont réussi à approcher du palais présidentiel avant d’en être éloignées. Plus tard, devant l’église de la Madeleine, une cinquantaine de militantes du collectif #Noustoutes, vêtues de noir, ont procédé à l’enterrement symbolique de l’égalité hommes-femmes, décrétée « grande cause du quinquennat » par l’exécutif. A l’issue de ce rassemblement, des roses ont été déposées devant un cercueil surplombé par un aigle noir géant sur lequel était inscrit le nom du nouveau ministre. « La culture du viol est en marche », ont scandé les militantes.

    Un déplacement dans le Lot-et-Garonne

    La fin de journée ne fut pas plus calme pour Gérald Darmanin. Pour son premier déplacement en province comme ministre de l’Intérieur, il s’est rendu au bourg de Port-Sainte-Marie, en Lot-et-Garonne, pour rendre hommage à la jeune gendarme tuée samedi soir par un conducteur sans permis qui voulait éviter un contrôle routier. Mais, pendant ce temps, une autre polémique commençait à s’ouvrir. RTL a remonté à la surface des tweets postés entre 2012 et 2013 par celui qui était alors député UMP du Nord.

    Dans ceux-ci, son opposition au mariage homosexuel, adopté en 2013, est claire. « Je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre deux hommes et deux femmes », écrivait-il à l’époque. Autre tweet de celui qui n’était pas encore ministre : « mariage homosexuel et adoption par les homosexuels, faut-il tout accepter sous prétexte que la société évolue ? ».

    En réaction, une pétition a été lancée pour « un gouvernement qui ne promeut ni racisme, ni culture du viol, ni LGBTQIA + phobies ». Celle-ci a pour le moment réuni 49.000 signatures.

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  • Gouvernement Castex : Jeune et fidèle d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal succède à Sibeth Ndiaye comme porte-parole

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    REMANIEMENT Gabriel Attal a été nommé lundi porte-parole du gouvernement Castex, dont il est le benjamin

    Gabriel Attal à l'Assemblée nationale, le 16 juin 2020. — Stéphane de Sakutin / AFP

    Issu des rangs socialistes avant d’être « Marcheur » historique et proche d’Emmanuel Macron, le député des Hauts-de-Seine Gabriel Attal a connu une ascension express, jusqu’à être nommé lundi, à 31 ans, porte-parole du gouvernement, dont il est le benjamin. Il succède à Sibeth Ndiaye. Avant lui, François Baroin était devenu en 1995 secrétaire d’Etat et porte-parole du gouvernement Juppé un mois avant de fêter ses 30 ans.

    Très à l’aise sur les plateaux télés, l’élu au débit mitraillette, qui était chargé de mettre en place le service national universel (SNU) auprès du ministre de l’Education, fait partie des ex-jeunes pousses socialistes ayant suivi Emmanuel Macron lors de la création de son mouvement, et pendant sa campagne victorieuse de 2017.

  • Le compositeur italien Ennio Morricone est mort

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    Le musicien italien est mort à l'âge de 91 ans. Il a composé de nombreuses musiques de classiques du cinéma, comme Le Bon, la brute et le truand ou Il était une fois en Amérique.

    Le compositeur italien Ennio Morricone, réputé dans le monde entier pour ses musiques de films, est mort à Rome dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 91 ans, indiquent les médias italiens.

    Ennio Morricone, lauréat d'un Oscar en 2016, est décédé dans une clinique de la capitale italienne où il était hospitalisé à la suite d'une chute ayant provoqué une fracture du fémur, selon la même source. Le "maestro" italien a créé plus de 500 musiques pour le cinéma, avec des mélodies aussi légendaires que celle du film Le bon, la brute et le truand (1966) ou Il était une fois en Amérique (1984).

    Ennio Morricone "s'est éteint à l'aube du 6 juillet avec le réconfort de la foi", indique un communiqué de l'avocat et ami de la famille Giorgio Assuma, cité par les médias. Il est resté "pleinement lucide et d'une grande dignité jusqu'au dernier moment", affirme le communiqué. "Adieu maestro et merci pour les émotions que tu nous a offertes", a réagi sur Twitter Roberto Speranza, ministre de la Santé.

  • Le nouveau Premier Ministre Jean Castex veut régler « à court terme » la réforme des retraites

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    Le Premier ministre a prévenu les syndicats qu’il ne croyait pas « au consensus mou ». Il va par ailleurs boucler la semaine prochaine le Ségur de la santé

    MARCHE A SUIVRE - Le Premier ministre a prévenu les syndicats qu’il ne croyait pas « au consensus mou ». Il va par ailleurs boucler la semaine prochaine le Ségur de la santé

    Les ministres en attente d’être nommés connaissent déjà les principaux dossiers qui les attendent. Dans un entretien publié dans l’édition du 5 juillet du Journal du dimanche, le Premier ministre Jean Castex affirme souhaiter régler « à court terme » le dossier des retraites.

     

    La nouvelle donne sociale de Macron

    « Des décisions essentielles sont sur la table. L’emploi, évidemment, qui dans le contexte actuel requiert une mobilisation de tous dans le cadre de la nouvelle donne sociale lancée par le président de la République. Le soutien aux soignants et la transformation de notre système de santé dans le cadre du Ségur que je conclurai la semaine prochaine », a-t-il par ailleurs déclaré.

    Interrogé sur les inquiétudes des syndicats concernant les retraites, il a affirmé que « dire qu’on va réexaminer un sujet, ce n’est pas se renier. C’est montrer notre capacité d’adaptation aux nouvelles circonstances, qui sont douloureuses ». « Par exemple, la crise a aggravé fortement le déficit de nos régimes de retraite. Je souhaite reprendre le dialogue avec les partenaires sociaux, c’est indispensable. Arriverons-nous à régler ces dossiers à court terme ? C’est mon souhait », a-t-il expliqué. « A minima, nous devrons nous fixer un nouvel agenda social », a-t-il poursuivi.

    Sa méthode : « un mélange de volontarisme et d’expérience »

    Le premier ministre a toutefois voulu avertir les syndicats sur sa méthode. Il prévient ne pas croire « au consensus mou » tout en définissant sa manière de faire comme « un mélange de volontarisme et d’expérience, avec le souci de rassembler ».

    Face à ses détracteurs qui le voient comme un simple exécutant de la volonté présidentielle, il a souligné qu’il n’entrait « pas dans les intentions du chef de l’État de faire de (lui) un subordonné voué aux tâches secondaires ». Et de poursuivre : « Quand vous aurez appris à me connaître, vous verrez que ma personnalité n’est pas soluble dans le terme de collaborateur ».